mercredi 28 décembre 2011

L'année 2011 de l'asbl Pro Belgica

Tout au long de l'année 2011, Pro Belgica a été représentée par son porte-drapeau Yves Roland ou/et des membres du conseil d'administration de l'asbl aux cérémonies patriotiques les plus importantes du pays : hommage aux Membres défunts de la dynastie (17 février), Journée nationale du Prisonnier politique (3 avril), défilé de la Libération à Wageningen aux Pays-Bas (5 mai), Commémoration rappelant la capitulation du 8 mai 1945, 18ème anniversaire du décès du roi Baudouin (31 juillet), hommage national à Nieuwpoort au roi Albert Ier et aux Héros de l'Yser (7 août), journée nationale des porte-drapeaux (en septembre), commémoration au Fort de Breendonk (25 septembre), défilé devant le Soldat Inconnu et la Colonne du Congrès (11 novembre), etc.

Lors de la cérémonie en la crypte royale de l'église Notre-Dame de Laeken
en mémoire du roi Baudouin

La délégation de Pro Belgica lors de la cérémonie du 11 novembre à Bruxelles
Photo : Yves Roland

Plusieurs membres de Pro Belgica ont également participé à Bruxelles à la manifestation Shame (23 janvier) et à la journée belge pour la solidarité (7 mai) afin de montrer leur attachement à l'unité du pays.

Membres de Pro Belgica à la manifestation Shame

Pro Belgica s'est également prononcée contre la proposition de loi sur l'amnistie déposée par le Vlaams Belang, via un article d'Albert Paternostre dans la revue de juin (lien) et un communiqué diffusé par Pro Belgica Hainaut et par Pro Belgica Namur en collaboration avec d'autres associations patriotiques (lien).

Le 21 juillet, pendant que les Jeunes Pro Belgica étaient présents à la sortie du Te Deum avec des ballons noirs, jaunes et rouges, d'autres bénévoles se relayaient à la boutique de vente d'objets patriotiques dans la rue de la Régence.

Action des Jeunes Pro Belgica lors du Te Deum du 21 juillet
Stand de Pro Belgica le 21 juillet
Comme chaque année, l'asbl Pro Belgica a organisé, avec l'aide des Volontaires de Bruxelles 1830 et la Ville de Bruxelles, les commémorations du 181e anniversaire de la Révolution belge à la Place des Martyrs : un représentant de S.M. le Roi, le président de la Chambre André Flahaut et le vice-président du Sénat Armand De Decker ainsi que les représentants de nombreuses associations patriotiques étaient présents à cet hommage aux Héros de 1830. Pour retrouver toutes les photos et le discours de notre présidente : lien

Jacqueline de Montjoye (présidente nationale), Anthony Millequant (administrateur) et Peter Broos (président de Pro Belgica Flandre Orientale) ont participé aux émissions "C'est du belge" (RTBF) en septembre et "Koppen" (Een) en octobre, au cours desquelles des images de la cérémonie à la place des Martyrs ont été diffusées.

Images de l'émission "Koppen (Een)


Le 13 novembre, des membres de Pro Belgica se sont réunis pour le traditionnel lunch de la fête du Roi.


Et du côté des sections provinciales (en formation)? 

Pro Belgica Hainaut et Pro Belgica Namur s'unissent pour faire connaître Pro Belgica au sud du pays via les nouvelles technologies. Ils ont chacun leur blog : probelgicahainaut.blogspot.com (plus de 22.000 visites depuis sa création en mai 2010) et probelgicanamur.blogspot.com (plus de 1.000 visites depuis sa création en octobre 2011). Chaque membre de Pro Belgica qui le souhaite, peut y placer un article historique, un compte-rendu de lecture ou des photos de cérémonies patriotiques auxquelles il assiste. Les blogs relaient les activités d'autres associations, comme le Comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus dont le président est membre de Pro Belgica Hainaut. Plusieurs fois par mois, un mail est envoyé aux membres pour les informer des nouveaux articles parus et de l'évolution des projets en cours. Des liens sont également placés sur le groupe Pro Belgica de Facebook.

Autre objectif : retrouver et photographier les drapeaux d'honneur 1830 offerts aux communes ayant participé à la révolution belge. Grâce à l'aide de membres de Pro Belgica, nous en avons déjà retrouvé 10 : 5 en Hainaut (Mons, Leuze-en-Hainaut, Ath, Maffle et Enghien), 3 en Brabant wallon (Grez-Doiceau, Waterloo et Wavre) et 2 en province de Namur (Philippeville et Dinant). Photos de ces drapeaux : lien


Bref, entre tradition et modernité, l'asbl Pro Belgica continue de défendre l'unité du pays, d'honorer la mémoire des Belges qui se sont battus en 1830 et durant les deux guerres mondiales, de soutenir la famille royale, de promouvoir les couleurs tricolores du drapeau national et de faire mieux connaître l'histoire de notre pays.

lundi 26 décembre 2011

Le Last Post de décembre de Ploegsteert

Ce dernier Last Post de l'année a eu lieu au Prowse Point Military Cemetery, dans le cadre de la trêve de Noël, en présence de nombreux figurants malgré des conditions climatiques difficiles. Cette reconstitution a mis en scène la symbolique remise d'un sapin de Noël entre les soldats allemands et britanniques lors de la Première Guerre Mondiale.

 
Le bourgmestre de Comines-Warneton dépose une gerbe de fleurs
au pied de la croix du sacrifice à la mémoire des soldats ayant
perdus la vie lors du premier conflit mondial



Merci à Jean-Michel Van Elslande (www.ploegsteert.info) pour les photos.

jeudi 22 décembre 2011

Bonne nouvelle pour le Monument de la Résistance à Cuesmes

Le 19/12/2011

Cuesmes - Installation du Monument de la Résistance sur la Place :

En 2010, l'Echevinat des Associations patriotiques a répondu à un appel à projets émis par la Région wallonne dans le cadre de « Mémoires vives sauvegarde du patrimoine lié aux deux conflits mondiaux». Nos propositions ont été retenues et ont fait l'objet d'une subsidiation de 15.000 euros pour :

1. remettre en état certaines sépultures au cimetière de Cuesmes, sépultures de résistants tués lors des combats à la Malogne, monument du Commissaire Nicodème assassiné par les rexistes et monument à Joseph Delsaut ancien Bourgmestre de Cuesmes fusillé pour espionnage en 1916

2. déplacer le monument de la Résistance qui se trouvait, jusque dans les années 80 à la rue Ferrer, d'où il avait été déplacé dans le petit parc situé derrière la rue de Ciply. Cet endroit, très bien situé au départ, est devenu depuis quelques années un endroit peu fréquentable ; des dégradations au monument ont, d'ailleurs, été occasionnées à plusieurs reprises. La demande des groupements patriotiques de Cuesmes et des familles de ceux dont le nom se trouvent sur ce monument était forte mais l’Administration communale n'avait jamais pu réaliser le déplacement. Grâce au subside de la Région wallonne, le monument a pu être déplacé. Depuis ce lundi, il se trouver sur la Place de Cuesmes.

Je suis très heureux, et fier, d'avoir pu participer à satisfaire la demande de celles et ceux qui représentent, à Cuesmes, des Héros morts pour notre liberté.

Texte de Jean-Pierre Dupont, Échevin des Associations patriotiques de Mons

Merci à Maryse Romain de nous avoir communiqué cette information

mercredi 21 décembre 2011

"Comment peut-on être belge?" (Charles Bricman)

Dès le premier chapitre, le journaliste Charles Bricman explique : "La Belgique est une éponge. Elle absorbe les fluides qui viennent de partout à l'entour et les restitue imprégnés de saveurs et de fragrances nouvelles, parfois détonantes. Ou insipides. Mais forcément métisses. Nous sommes ce qu'on appelle ici des zinnekes pour désigner ces chiens de rues à l'ascendance improbable. Nous avons bien du mal à dire ce que nous sommes et plus encore à l'expliquer à nos voisins. Sauf à leur indiquer que nous ne sommes pas hollandais, ni allemands, ni luxembourgeois, ni français, mais quand même un peu de tout çà et d'autres choses encore, à des degrés très variables selon les individus. Un concentré d'Europe mijoté à l'étuvée".

Destiné au grand public, cet essai nous explique la révolution de 1830, les problèmes communautaires, les différences économiques, la fédéralisation du pays, l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, etc.

J'ai trouvé son chapitre "Pauvre Wallonie" particulièrement objectif et nuancé. Après avoir évoqué l'âge d'or de l'économie wallonne et les 500.000 Flamands qui y sont venus trouver du travail jusqu'en 1960, Charles Bricman parle de son déclin. Les responsables? Les capitaines d'industrie (qui l'ont délaissée et sacrifiée par rentabilité), les grands travaux d'infrastructure routière, portuaire et ferroviaire lancés par l’État belge (qui ont bien contribué à l'industrialisation de la Flandre) et les responsables politiques wallons (qui ont d'abord voulu sauver les emplois des vieilles industries au lieu de tenter de les reconvertir).

Il va à contre-courant du discours actuel : "Le gouvernement régional wallon investit dans la technologie, crée des pôles de compétitivité. C'est bien. Les décideurs politiques s'emploient à convaincre qu'ils se sont convertis à l'optimisme de la volonté, qu'ils ont enfin compris qu'on ne sauvera pas les vieilles industries, qu'on n'arrêtera pas le temps avec des aides publiques, qu'il faut changer de cap. Ils ont raison, bien sûr. Mais çà prendra encore du temps, beaucoup de temps perdu pour les générations sacrifiées".

Charles Bricman ne croit pas à la scission du pays car la Flandre n'a pas envie de perdre Bruxelles et le label "Belgique" d'une part, et de nombreux problèmes seraient difficiles à régler, comme le partage de la dette publique d'autre part ("Une séparation n'aiderait en rien à résoudre les questions pendantes mais en ajouterait au contraire de nouvelles").

Sa solution? Changer de méthode et se demander quelles compétences et quel financement on veut attribuer à l’État belge (et non l'inverse en négociant sur ce qu'on veut lui enlever et confier aux régions). Mon seul reproche est que cette solution concerne uniquement le monde politique, et non les citoyens belges qui ont pourtant aussi un rôle à jouer, comme l'avait très bien expliqué Gilles Vanden Burre dans son livre "Oui, une autre Belgique est possible". L'auteur n'évoque pas non plus le projet de création d'une circonscription électorale nationale.

Vincent Leroy
Membre de Pro Belgica Hainaut

vendredi 16 décembre 2011

Les provinces du Brabant

La légende antique que l’on évoque à propos d’Anvers fournit une très simple et très claire étymologie du mot « Brabant ». Brabo, un parent de Jules César aurait terrassé le géant Antigon et, lui appliquant la loi du talion, lui aurait coupé la main et l’aurait jetée dans l’Escaut. Par reconnaissance envers son libérateur, le pays ainsi délivré d’Antigon aurait adopté son nom et serait appelé « Brabant ». Les étymologistes de notre temps récusent toutefois pour le nom du Brabant, cette origine légendaire. Ils prétendent que, dans le langage des Francs, le terme « bant » ou « band » désignerait un district, une marche, une bande de terrain, une zone, une terre libre autour d’un centre habité et que « brak » ou « braak » se disait d’une terre en friche, d’une jachère . Un « braak-band » aurait donc été « une marche de terre marécageuse ou broussailleuse », ce qui pouvait se dire spécialement de territoire avoisinant la « Brakena », terme d’antique désignation commune de la Senne ou de la Braine et du Hain ainsi que de leurs vallées. Et ce « braak-band » aurait donné par extension son nom à tout le territoire de l’état féodal dont les seigneurs établirent en cette région leur principale résidence. Les chercheurs qui ont scruté les langues scandinaves sont portés à croire que « Brachbante », « Bragband » viendrait de « braka » : faire irruption ; et « band » : bande, horde.



Le territoire qui devint plus tard, le duché de Brabant était occupé, avant la conquête romaine, par les Nerviens et les Ambivarites. Il était situé dans la partie septentrionale de la Lotharingie qui devint le duché de Lothier et dont la couronne passa, au début du XIe siècle, du carolingien Charles de France à la maison d’Ardenne, dans la personne de Godefroid, fils du comte de Verdun, Godefroid le Captif. A la mort de Godefroid de Bouillon, qui survint à Jérusalem en 1100, l’empereur Henri IV donna le duché de Lothier à Henri, comte de Limbourg. Henri V le retira à celui-ci pour le donner, le 13 mai 1106, à Godefroid le Barbu, septième comte de Louvain.

Jean Ier de Brabant
Les comtes de Louvain, issus de Régnier III de Hainaut, avaient déjà hérité à cette époque, du comté de Bruxelles. Ils étaient avoués des abbayes de Nivelles et de Gembloux et s’étaient partagé, avec le comte de Hainaut, le territoire du comté de Hal. La marche d’Anvers, dépendance directe des ducs de Lothier vint grossir le domaine de Godefroid le Barbu qui s’intitula dorénavant duc de Brabant. Jean Ier, qui accéda au trône ducal en 1261, vainquit une coalition des princes d’Entre-Meuse et Rhin et conquit le duché de Limbourg en 1288. La lignée mâle de la dynastie du Brabant s’éteignit avec Jean III dont la fille Jeanne épousa Wenceslas de Luxembourg et eut pour héritier son petit neveu, Antoine de Bourgogne. Antoine de Bourgogne périt à Azincourt, en 1415 et son fils ainé devint duc de Brabant sous le nom de Jean IV et mourut sans enfants, en 1427. Son frère et héritier, Philippe de Saint-Pol, disparût également sans hoirs, trois ans plus tard et Philippe le Bon ajouta, en 1430, à ses titres, déjà nombreux, celui de duc de Brabant qui fut porté par tous les souverains ultérieurs des Pays-Bas.

En 1795, le ci-devant duché de Brabant fut scindé en deux départements : celui de la Dyle, comprenant le sud du Duché avec Bruxelles comme chef-lieu et celui des Deux-Nèthes, comprenant le marquisat d’Anvers et la seigneurie de Malines. Cette division se confirma pendant la réunion de la Belgique et des Pays-Bas, les anciens départements des Deux-Nèthes et de la Dyle devenant respectivement les provinces d’Anvers et de Brabant.

S.A.R. le prince Philippe, actuel duc de Brabant
Depuis l’indépendance de la Belgique, le titre de duc de Brabant est attribué à l’héritier présomptif du trône. « En restaurant ces titres (duc de Brabant, comte de Flandre et comte de Hainaut), qui vivent dans la mémoire du peuple, dit le rapport présenté au Roi, le 14 décembre 1840, le gouvernement a voulu renouer la chaine des traditions du pays, attacher à la monarchie nouvelle, symbole et force de l’unité nationale, la puissance des souverains d’un autre temps ». Le titre fut conféré le 14 décembre 1840 au prince Léopold, le futur roi Léopold II. Le prince Léopold, fils unique de Léopold II, fut le suivant duc dès l’accession au trône de son père en 1865 et jusqu’à son décès du jeune garçon en 1869. S.M. le roi Léopold III le porta à son tour et, lorsqu’il devint roi des Belges en 1934, il transmit le titre de duc de Brabant à son fils Baudouin, comte de Hainaut. S.M. Baudouin abandonna le titre ducal en 1951, lors de son inauguration comme Roi des Belges. Il faut attendre la mort inopinée du Roi Baudouin, le 31 juillet 1993, pour que le prince Philippe devienne officiellement Prince héritier et relève le titre de duc de Brabant




Bernard Coomans de Brachène
Administrateur de Pro Belgica

mercredi 14 décembre 2011

Communiqué

Nous sommes contre la proposition de loi sur l'amnistie déposée par le Vlaams Belang au Sénat. Comme l'ont déjà fait certaines d'entre elles, nous demandons à toutes les communes de voter une motion contre cette proposition de loi.

We verzetten ons tegen het wetsvoorstel over amnestie dat het Vlaams Belang bij de Senaat heeft ingediend. We vragen alle gemeenten om een motie tegen dit wetsvoorstel op te stellen, zoals andere gemeenten dat al hebben gedaan.

Wir sind gegen den im Senat vom Vlaams Belang vorgelegten Gesetzentwurf zur Amnestie. Wir fragen deshalb alle Gemeinden, die es noch nicht gemacht haben, einen Antrag gegen diesen Gesetzentwurf zu stellen.


Pro Belgica Hainaut et Pro Belgica Namur
Association Régionale des Militaires Belges en Allemagne

Comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus
Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus
BPlus Hainaut
Association patriotique de Bougnies
Provinciale du Hainaut de la Société Royale Philanthropique des Médaillés et Décorés de Belgique
Régionale de Charleroi de la Société Royale Philanthropique des Médaillés et Décorés de Belgique
Comité de liaison des associations patriotiques de Charleroi

Fraternelle Royale de la 4ème Brigade d'Infanterie "Steenstraete" - Section Hainaut
Section de Buvrinnes de la Fédération Nationale des Combattants de Belgique
BUB Hainaut
Front Unique National des Anciens Combattants
Union de Défense et des Intérêts des Anciens Combattants
Section de Leuze-en-Hainaut de la Ligue Royale des Vétérans du Roi Léopold III
Entente des Groupements Patriotiques d'Obourg

***

A notre connaissance, les communes hennuyères qui ont adopté une mention d'opposition contre cette proposition de loi sont : Aiseau-Presles, Anderlues, Antoing, Bernissart, Boussu, Braine-le-Comte, Brugelette, Chapelle-lez-Herlaimont, Charleroi, Chimay, Colfontaine, Dour, Ecaussinnes, Enghien, Erquelinnes, Flobecq, Farciennes, Fontaine-l'Evêque, Frameries, Froidchapelle, Gerpinne, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Jurbise, La Louvière, Les Bons Villers, Leuze-en-Hainaut, Manage, Merbes-le-Château, Momignies, Mouscron, Péruwelz, Pont-à-Celles, Quaregnon, Quevy, Sivry-Rance et Thuin. Par ailleurs, le conseil provincial du Hainaut a également adopté une motion similaire.

dimanche 11 décembre 2011

Droit de réponse

Suite aux critiques d'un bloggeur, nous tenons à lui répondre publiquement :

1° Les photos du Last Post de Ploegsteert ont été reprises sur notre blog avec l'accord de l'auteur de ces photos.

2° Contrairement à ce qui est écrit dans la présentation de l'asbl Pro Belgica par ce bloggeur, la princesse Rosalie de Merode et Michel Breydel de Groeninghe ne font plus partie du conseil d'administration national.

3° Nous invitons ce bloggeur à consulter notre site internet national (www.probelgica.be), nos deux blogs provinciaux (http://probelgicahainaut.blogspot.com et http://probelgicanamur.blogspot.com) afin qu'il constate qu'aucun article d'entre eux ne diffuse des thèses d'extrême-droite...

4° Il est surprenant que l'asbl Pro Belgica soit qualifiée de "fasciste" alors que nous diffusons régulièrement un communiqué contre la proposition de loi du Vlaams Belang sur l'amnistie :  http://probelgicahainaut.blogspot.com/2011/10/communique.html

5° Notre manifeste national stipule que Pro Belgica est une association sans but lucratif, apolitique, ouverte à tous, sans distinction d'appartenance politique, religieuse ou sociale, qui oeuvre pour le maintien de la commémoration annuelle des combats de septembre 1830, grâce auxquels la Belgique devint indépendante. Pro Belgica veut contribuer à la paix et à l'harmonie entre les Belges, encourager toutes les manifestations d'union entre les Belges, promouvoir les couleurs tricolores du drapeau national. Pro Belgica permet à des personnes conscientes de l'importance de la cohésion nationale, de se rencontrer et d'oeuvrer ensemble à des activités de citoyens responsables en phase avec leur sensibilité belge. Pro Belgica considère que les régions et communautés constituent ensemble la Belgique et forment une seule communauté de destin.

Pro Belgica Hainaut

jeudi 8 décembre 2011

Le monument 1830 à Mons


Photo prise le 21 juillet 2011 (Photo Maryse Romain)

Initialement placée à la place Régnier-au-Long-Col, une fontaine à la mémoire des combattants montois de 1830 est inaugurée le 1er juin 1930 par le bourgmestre Victor Maistriau, à l'occasion du centenaire de la révolution belge. Elle est l'oeuvre de l'architecte F. Poutrain. La colonne qui supporte la grande vasque porte les noms des combattants montois morts en 1830 : Victor Andry, Joseph Devis, Auguste Durieux (né à Mons en 1800, journalier), Pierre Gantois (entrepreneur), Joseph Hollande (journalier), Xavier Lamir (né à Mons en 1810, célibataire), Joseph Lecomte (mort à l'âge de 18 ans, journalier), Pierre Maréchal (né à Jemappes en 1806), Félix Pille, François Tercelin et Nicolas Vienne (serrurier). En 1957, la fontaine est déplacée au Square Saint-Germain, à l'arrière de la collégiale Sainte-Waudru. Une commémoration y est organisée chaque année le 21 juillet.


Visite du roi Albert Ier, de la reine Elisabeth et des princes Léopold et Charles en 1930, où une cérémonie fut organisée au monument 1830 de Mons (Photo Le Soir Illustré)
Photo prise le 21 juillet 2011 (Photo Maryse Romain)
A Mons, il existe aussi une rue Pierre-Joseph Dumenil. Né le 26 août 1811 à Mons, fonctionnaire au ministère des Finances, Pierre-Joseph Dumenil participa comme volontaire à la révolution belge de 1830 tant à Mons qu'à Bruxelles. Il est décédé le 4 janvier 1889 à Saint-Josse-ten-Noode.

Rappelons que la ville de Mons a reçu le drapeau d'honneur 1830 que nous vous avons déjà présenté : lien

Merci à Maryse Romain pour les photos de la fontaine, et à Jean-Pierre Dupont et Damien Pirmez pour les informations qu'ils nous ont transmises.

dimanche 4 décembre 2011

Le drapeau d'honneur 1830 de Morlanwelz

Article paru dans La Dernière Heure - Les Sports dans l'édition du 10 et 11 novembre 2011 :



Le journaliste s'est cependant trompé et a photographié un autre drapeau évoquant lui aussi la révolution belge de 1830. Nous sommes donc toujours à la recherche d'une photographie du drapeau d'honneur 1830 de la ville de Morlanwelz portant la mention de "Commune de Morlanwelz - 1830 - La Patrie reconnaissante". 

mardi 29 novembre 2011

Commémoration de l'offensive des Ardennes à Saint-Vith et Baugnez


Du vendredi 16 au dimanche 18 décembre 2011, le Groupe Belge de Reconstitution Historique Militaire 40/45, en collaboration avec le club Aces et le Baugnez44 Historical Center, organise pour la deuxième fois une commémoration de l'offensive des Ardennes qui aura lieu à Saint-Vith le samedi et à Baugnez le dimanche.

Une participation massive de figurants est annoncée : plus de 400 figurants sont d'ailleurs déjà inscrits. Cette reconstitution accueillera également de très nombreux véhicules alliés.

Le campement sera installé le 15 décembre. Le lendemain, les participants alliés participeront à divers combats US/WH jusque 15 heures dans les bois de Saint-Vith, Ligneuville et aux environs. A 19 heures, une reconstitution nocturne se déroulera alors à Baugnez. La journée du dimanche 16 décembre sera clôturée par une grande reconstitution prévue à 14 heures, toujours à Baugnez. Après le combat, un dépôt d'une gerbe de fleurs se fera par une délégation alliée par le club au monument aux morts de Baugnez.

Plan de l'événement à Baugnez

Merci à Quentin Rosier, responsable US du GBRHM 40/45, pour les informations

Si vous désirez davantage d'informations sur ce week-end ou si vous désirez vous inscrire (gratuit) en tant que participants, veuillez contacter l'organisateur via quentin_28thkeystone@live.be

vendredi 25 novembre 2011

Le drapeau d'honneur 1830 de Leuze

Le drapeau d'honneur 1830 de Leuze, aujourd'hui Leuze-en-Hainaut, est conservé dans la salle du Conseil Communal de la Ville 

Merci à Georges Deneuboug, membre de Pro Belgica Hainaut (président de l'AMRA et secrétaire du 1er Régiment de Guides) pour la photo


Par ailleurs, nos amis de la province de Namur ont quant à eux retrouvé le drapeau d'honneur 1830 de Philippeville : lien

mardi 22 novembre 2011

Le Last Post de novembre de Ploegsteert

Ce Last Post avait invité les membres du conseil communal des enfants. Ensuite, des gerbes de fleurs ont été déposées au pied du Mémorial Britannique au nom du conseil communal des enfants, de la ville de Comines-Warneton et de l'association "Sourire pour cheveux blancs. Les membres de cette dernière association ont, eux, déposé des roses.


Merci à Jean-Michel Van Elslande (www.ploegsteert.info) pour les photos.

samedi 19 novembre 2011

La Fête du Roi à Mons

En présence des autorités, des représentants des associations patriotiques et de plusieurs fidèles, un Te Deum a été chanté en l'honneur de la Fête du Roi, à dix heures, en la Collégiale Sainte-Waudru à Mons.

Le doyen principal de Mons-Borinage, M. Germain Bienaimé, a souligné l'action du Roi dans la crise belge qui n'en finit plus, en mettant notamment en exergue son discours remarqué du 21 juillet dernier.

Après la cérémonie religieuse, le Gouverneur de la Province du Hainaut et le Commandant militaire présidaient une cérémonie au Palais provincial. Trente-cinq personnes issus de diverses associations y étaient également conviées. En effet, la cérémonie civile de la Fête du Roi se déroulant au Palais de la Nation avait pour thème l'année européenne du bénévolat et du volontariat. Ces bénévoles se sont par la suite rendus, avec le Gouverneur, à Bruxelles rejoindre les 365 autres bénévoles venus des quatre coins du pays.

Deux produits hennuyers ont également été mis à l'honneur au Palais de la Nation : la Cuvée Ruffus, méthode traditionnelle (des Vignobles des Agaises à Haulchin) et l'hure de lapin à la Tournaisienne (présentation assurée par l’École Hôtelière Provinciale de Saint-Ghislain)

Deux membres de Pro Belgica Hainaut étaient présents au cours de ces cérémonies données en l'honneur de notre Souverain.


Discours du Gouverneur du Hainaut, M. Claude Durieux :

Mesdames, Messieurs,

C'est pour moi autant que pour le Commandant militaire et les membres du Collège provincial un honneur de vous accueillir en cette fin de matinée pour rendre l'hommage traditionnel de la Province du Hainaut à la Dynastie et à notre Roi.

C'est à une évocation du "bénévolat" que Monsieur le Premier Ministre et Messieurs les Présidents de la Chambre et du Sénat ont décidé de consacrer cette journée.

2011 a en effet été consacrée "année européenne du bénévolat et du volontariat". Il est vrai que plus de 100 millions d'Européens participent à des activités bénévoles aux quatre coins de l'Union. Ces hommes et ces femmes mettent en pratique le principe de solidarité et apportent une contribution plus que significative à notre vie en commun et à l'indispensable cohésion sociale qui doit caractériser nos démocraties.

Il était normal qu'une reconnaissance de grande envergure leur soit accordée au moment où l'Europe se cherche précisément une réelle dimension sociale, plongée qu'elle se trouve dans une crise financière grandissante. Il était tout aussi logique que les plus hautes autorités de notre pays tiennent à saluer l'intensité particulière de la vie associative en Belgique.

Ce sont donc, quelques 400 bénévoles issus de toutes les provinces et de tous les secteurs d'activités qui se rendront, cette après-midi, au Palais de la Nation, pour assister à une cérémonie qui leur est particulièrement dédiée et durant il me plaît de souligner qu'une équipe de l'école hôtelière provinciale de Saint-Ghislain assurera la promotion de produits hennuyers sous la houlette de Claude Charlier.

Pour le Hainaut, j'ai souhaité faire honneur à la diversité. Diversités de préoccupations, diversités d'engagement, diversités philosophiques mais, en fin de compte, unité dans le désir de servir les autres, d'enrichir nos relations d'êtres humains et, au bout du compte, de se montrer vraiment utile à l'épanouissement individuel dans une société harmonieuse.

Il eut bien sûr été impossible de se montrer exhaustif au regard de la richesse associative du Hainaut. Constituer une délégation est toujours un choix difficile mais les bénévoles présents parmi nous ce jour et les associations qu'ils servent doivent être perçus comme les porteurs des valeurs de solidarité et de participation qui caractérisent le tissu de notre province.

C'est ainsi qu'au travers de 35 personnes qui me font le plaisir de m'accompagner ce jour à Bruxelles pour représenter notre province, je salue le travail désintéressé mais ô combien précieux effectué par :
- l'association "sport pour handicapés" de Fleurus qui se consacre à offrir aux personnes moins valides un accès à plusieurs disciplines sportives.  Venant de fêter ses 30 ans d'existence, cette belle association carolorégienne a reçu les honneurs d'une visite de la Princesse Astrid en octobre dernier (photos de la visite ).

- L'Asbl "l'Espoir" de Cuesmes qui accueille, 24 heures sur 24, des femmes victimes de violences conjugales et les aide à restaurer leur autonomie et retrouver leur fierté ;
- L'Asbl la Marelle de Tournai qui héberge et accompagne des personnes adultes atteintes de déficience mentale en privilégiant un lien direct avec les familles ;
- L'association athoise "Can Ce-Tu ?" active dans l'information, le soutien à la recherche scientifique et l'accompagnement des personnes malheureusement atteintes de tumeurs et cancers cérébraux ;
- Le "resto du cœur" de Mons qui, au-delà de sa mission première, s'est mué en un véritable lieu permanent de guidance sociale et d'expression pour les personnes vivant dans la plus grande précarité ;
- L'Extension de l'ULB et le centre d'action laïque de La Louvière qui développent une politique d'information citoyenne par le biais de conférences et de débats sur les grandes problématiques éthiques ou philosophiques de notre temps ;
- L'association "Solidarité Abu Za Bal" qui vient en aide à la communauté des lépreux du Caire avec Action Damien et grâce à l'engagement des adolescents d'Action Jeunes/Jurbise soucieux de s'investir concrètement dans l'amélioration des infrastructures en Égypte. Des jeunes issus du collège Sainte-Marie à Saint-Ghislain préparent ainsi, en ce moment, un chantier au Caire, promesse d'échanges intenses avec des êtres particulièrement démunis.
- L'asbl montoise "Afrique au Cœur" particulièrement reconnue pour favoriser l'auto-développement culturel et économique au Burkina Faso. Son travail entièrement bénévole avec des associations locales en matière d'agriculture constitue une référence dans la Fédération Wallonie-Bruxelles.
- Et enfin, "les amis du folklore d'Ellezelles" symbolisant, par leur présence, les nombreux bénévoles engagés dans la sauvegarde et la promotion de notre patrimoine et de notre folklore. Ils sont attachés au Sabbat des sorcières et à l'héritage laissé par Jacques Van de Wattyne comme d'autres consacrent un temps précieux aux carnavals, processions et marches qui font la richesse du Hainaut et même sa reconnaissance au patrimoine de l'Unesco.

Folklore, culture, sport, accompagnement social, solidarité Nord-Sud mais également perpétuation du souvenir de celles et ceux qui ont servi le pays (et je salue ici la présence toujours tant apprécié des associations patriotiques hennuyères) : l'engagement citoyen prend des visages multiples. Aucune forme de ces expressions n'est assurément supérieure ou inférieur à l'autre. Chacune - en se posant en antidote contre les égoïsmes - contribue simplement à la meilleure harmonie sociale possible au sein de notre société contemporaine. Une société si complexe et parfois si peu regardante quant à la satisfaction des bonheurs individuels...

Notre société, notre pays et singulièrement tout notre espace européen, en effet, n'ont sans doute jamais été aussi déstabilisants pour le citoyen. Crise institutionnelle belge, crise boursière européenne et surendettement, annonce d'une austérité drastique, sentiment diffus d'arriver au bout d'un cycle post-industriel, incertitude évidente quant à la capacité de l'Homme de pouvoir assumer un réel développement durable... les racines de la morosité sont profondes et appellent un besoin d'humanité et de participation citoyenne.

"En dépit de deux guerres mondiales, a écrit François de Closets dans son dernier ouvrage intitulé "l'Echéance", la civilisation industrielle a permis un progrès économique et social sans précédent. Nous n'avions pas remarqué que ce "toujours plus" se fondait, pour une part, sur l'exploitation de la nature et des peuples pauvres. Aujourd'hui la nature n'en peut plus et le Tiers-monde n'en veut plus. Plutôt que de freiner son expansion, le monde occidental l'a entretenue à  crédit. Il vit aujourd'hui au-dessus de sa production, au-dessus de ses moyens (...) Nous voilà confrontés à un défi simple : soit aller moins en mieux, soit aller de mal en pis."

Imperceptiblement, les citoyens ressentent ce mal-être exprimé par de Closets, Ils l'expriment par un besoin de rassurance, une envie d'être "utiles" et de créer des liens véritables. Face à des pouvoirs publics de plus en plus en peine à satisfaire un niveau élevé de prestation sociale face à ceux qui promettent "du sang et des larmes" pour les années qui viennent, le repli sur soi est un danger contre lequel luttent, chacun à leur niveau, les bénévoles.

Le phénomène du bénévolat est loin d'être négligeable. Une étude universitaire menée en France par Madame Edith Archambault montrait, il y a quelques années, qu'une personne sur quatre se trouve impliquée, à des degrés divers, dans une action bénévole. Difficile de dire si cette tendance se trouve aujourd'hui à la hausse ou si l'engagement s'essouffle. Mais le poids économique et social du secteur bénévole est incontestable : près de 200 associations ont souscrits une assurance auprès de la Province du Hainaut pour couvrir leurs travailleurs bénévoles. L'empreinte de cette force sur la société saute aux yeux : le remarquable déroulement de l'opération 11.11.11 en a témoigné ces derniers jours.

Et parfois, c'est même de tournant de l'Histoire qu'il convient de parler. Comme le note Edith Archambault et je la cite : "un retour sur les mouvements sociaux du XXème siècle montre clairement l'impact des bénévoles qui les ont initiés et inscrits dans la durée : du mouvement ouvrier et des suffragettes jusqu’à la protection contre la mondialisation ultra-libérale et aux mouvements des "sans" (papiers, droits, travail, logement) en passant par le pacifisme, le mouvement écologiste, le mouvement des droits civils, la théologique de la Libération et Solidarnosc. Il y a là de toute évidence une force mondiale d'initiative, de réflexion et de changement social diffusée par une armée d'hommes et de femmes de bonne volonté."

Mais si la foi soulève des montagnes, le bénévolat vécu au quotidien, celui qui se trouve pratiqué autour des terrains de football, dans les structures d'accueil sociales, les salles culturelles et au sein des ONG mérite reconnaissance et soutien de la part des pouvoirs publics.

Le bénévolat ne doit, en aucune manière, exister pour pallier d'éventuelles carences de notre organisation institutionnelle. Il a pour vocation de lui apporter une plus-value, un supplément d'âme.

En ce sens, le lien privilégié que les Communes et la Province entretiennent avec leur tissu associatif est fondamental. Les difficultés budgétaires rencontrées par les pouvoirs locaux rendent certes le soutien financier toujours plus délicat mais il faut plaider pour qu'une place reste réservée à l'écoute des besoins du bénévolat dès lors qu'ils sont louables, argumentés et correspondent à la poursuite d'un intérêt général.

Il faut plaider pour que le bénévolat bénéficie du respect que l'on accorde à un partenaire majeur de la vie en démocratie.

Mesdames, Messieurs,

Dans notre actualité nationale bouleversée et incertaine, les valeurs de solidarité largement portées par le monde généraux du bénévolat prennent évidemment un accent tout particulier.

Ce 15 novembre est dès lors l'occasion d'exprimer l'ardent souhait que la sérénité, le respect mutuel et surtout l'attention au maintien d'une qualité de vue digne pour chacun guident les négociations gouvernementales fédérales. Notre pays a, plus que jamais, besoin de stabilité pour rencontrer les attentes socio-économiques des citoyens et allier la rigueur budgétaire au maintien du haut degré de protection sociale qui constitue notre apanage et notre fierté.

Chacun prend conscience qu’aujourd’hui nous assistons à u tournant dans la façon d'envisager notre vie en société. Chacun constate comme l'écrit de Closets, que "désormais l'économie du court terme doit s'imbriquer dans celle du long terme, le développement immédiat dans le développement durable". Face à ce rendez-vous, l'humain et l'intérêt réel du citoyen doivent assurément demeurer les balises de l'action publique.Voilà sans doute le vœu prioritaire d'une large majorité de notre population.

C'est également le vœux que je formule en vous invitant à porter, au nom du Hainaut et de toiutes les composantes philosophiques et culturelles de sa population un toast au Roi.

Mesdames, Messieurs, "VIVE LE ROI" !

Cérémonie du 11 novembre à Ploegsteert

Service religieux en l'église Saint-Pierre-et-Paul de Warneton,
 durant lequel le nouveau drapeau de la F.N.C. Warneton a été bénit.

Quelques heures avant la Course du Souvenir, diverses commémorations patriotiques se sont tenues, notamment au Monument aux Morts. Des gerbes de fleurs y ont été déposées, en autre par les autorités, le conseil communal des enfants et par l'organisation de la Course du Souvenir.



 

Le conseil communal des enfants de Comines-Warneton a souhaité adhérer au réseau "Territoire de la Mémoire", cette association fondée il y a une dizaine d'années suite à une percée de l'extrême droite dans notre pays a pour but de former un cordon sanitaire éducatif pour résister aux idées d'extrêmes. Afin d'adhérer à ce réseau d'une manière solennelle, une plaque à été inaugurée à l'esplanade du canal. Cette plaque scellée sur le muret du monument a été inaugurée en présence M Philippe Marchal, directeur adjoint de l'association venu spécialement de Liège, des autorités communales, du conseil communal des enfants, des pompiers de Comines, de l'Harmonie Royale de Comines et d'un nombreux public.
 

Le groupe S.R.D. de Zonnebeke pour le côté anglais et le groupe de reconstitution historique "Kameraden 1914, "Alte Armee" ont rehaussé, comme depuis 2008, ce last post organisé par le Comité du Mémorial de Ploegsteert. Lors de cette manifestation patriotique suivie par un large public, divers dépôts de gerbes ont eu lieu par la Ville de Comines-Warneton, la Ville d'Armentières, l'Entente Patriotique de Comines-Warneton, The Parachute Regiment Association Sheffield Association, La Nationale des unités de défense des aérodromes, The Royal British Legion, The Coldstream Guards Association, The Royal Welsh et l'association Kameraden 14-18.



Merci à Jean-Michel Van Elslande (www.ploegsteert.info) pour les photos.

mercredi 16 novembre 2011

La Fête du Roi en 2011

Sous le premier roi des Belges, Léopold Ier, le souverain était fêté le jour de son anniversaire, c'est-à-dire le 16 décembre. Le 8 mars 1866, un peu moins d'une année après la prestation de serment du roi Léopold II, Alphonse Vandenpeereboom, ministre de l'Intérieur, institue une "Fête de Sa Majesté" pour le 15 novembre, jour de la Saint-Léopold dans le calendrier liturgique germanique.

Saint-Léopold est né en 1073 à Melk en Autriche, il est le fils de Léopold II de Babenberg et d'Ida de Cham. A la mort de son père en 1095, il devient le 6ème margrave d'Autriche sous le nom de Léopold III. Il est considéré comme le fondateur de Vienne et sera très apprécié des écléssistiques : durant son règne il s'attache à une diffusion des instituts religieux, à l'introduction d'un monarchisme cistercien en Autriche et est à l'origine de divers lieux religieux comme l'abbaye de Mariazell. Il décède le 15 novembre 1136 et est inhumé en l'abbaye de Klosterneuburg, dont il a instigué jadis la construction. Il sera canonisé en 1484 et considéré comme le patron de la Basse-Autriche.

Quand le roi Albert Ier succède à son oncle Léopold II, il est décidé que la fête célébrant le monarque sera déplacée au 26 novembre. C'est le jour où est fêté Albert de Haigelorch, un bienheureux décédé en 1311, apparenté aux Hohenzollern, famille dont Albert Ier descend par sa mère, née Marie de Hohenzollern-Sigmaringen. Cette fête royale ne sera célébrée à cette date que par deux fois : en 1910 et 1911. En effet, la mère du roi étant décédée le 26 novembre 1912, la fête est alors déplacée au 15 novembre, date qui avait été choisie sous Léopold II.

Suite à la Première Guerre Mondiale, le 11 novembre, date de l'Armistice, s'impose comme un jour de commémoration en Belgique, et devient alors férié. A cette époque, la fête célébrant le souverain est également un jour férié, et les autorités trouvent inapproprié que deux jours fériés soient si proches. On déplace alors une nouvelle fois la date. Désormais, ce sera le 24 novembre, jour de la Saint-Albert. Il s'agit ici d'Albert de Louvain, fils du comte Godefroid III de Louvain, homme d'église belge qui a été chanoine de la cathédrale de Liège puis, en 1191, évêque de Liège à l'âge de 25 ans. Il a été assassiné le 24 novembre de l'année suivante par des émissaires de l'empereur Henri IV du Saint-Empire qui aurait préféré voir à sa place un autre candidat. Particularité belge, ce saint est fêté le 24 novembre en Belgique, alors qu'ailleurs la date du 21 novembre a été choisie. Il semblerait que ce choix de date, le troisième pour le règne d'Albert Ier, a été réalisé avec le concours du cardinal Mercier, primat de Belgique.

Sous Léopold III, dès l'année 1934, ce qui est désormais appelé la "Fête patronale de Sa Majesté le Roi" est de nouveau célébrée le 15 novembre. Durant la régence du prince Charles, le Conseil des ministres modifie l'appellation officielle en "Fête patronale de la Dynastie", plus communément appelée Fête de la Dynastie. Aujourd'hui encore, de nombreuses personnes utilisent cette dénomination, par erreur, comme l'indique une circulaire du ministre de l'Intérieur, datée du 28 décembre 1953, stipulant qu'il s'agit désormais de la "Fête du Roi". Le roi Baudouin, dès 1951, ne trouva pas judicieux de modifier la date de cette fête.

A l'heure actuelle, c'est toujours le 15 novembre qui est la date de la Fête du Roi. Ce jour a la particularité de coïncider avec la Saint-Albert, au niveau du calendrier général. Ce dernier, né Albert von Bollstädt, fut un éminent intellectuel du XIIIe siècle, accumulant les casquettes de dominicain, philosophe, naturaliste, chimiste et alchimiste. Professeur, il fut d'ailleurs le maître de Thomas d'Aquin. Béatifié en 1622, il est canonisé par le pape Pie XI en 1931. Ce détail permet de rattacher directement cette date au nom du souverain actuel, Albert II. C'est par attachement à la Belgique et à sa dynastie que la communauté germanophone de Belgique (dotée d'un parlement et d'un gouvernement) a choisi cette date pour fêter sa communauté.

Historiquement, le souverain et son épouse ne participent pas aux célébrations de la Fête du Roi, même s'il arrive que le couple royal fasse entorse à la règle. Albert II et Paola ont ainsi assisté au service religieux en 1993 afin de rendre hommage au roi Baudouin, en 2006 alors que la dynastie fêtait son 175ème anniversaire et en 2008 (le roi y était seul) à l’occasion des 15 ans de règne du roi.

Très longtemps, cette journée a consisté en un Te Deum célébré en la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles, même s'il est arrivé que la cérémonie se déroule dans un autre lieu, comme en 1994 dans la basilique de Koekelberg. Exceptionnellement, dans le passé, la Fête du Roi a donné suite à des manifestations à l'étranger. Ainsi, après la Première Guerre Mondiale, et fort de sa popularité dans le monde entier, le roi Albert Ier a été fêté à Paris, lors d'un service religieux où étaient présent, en autre, un représentant du président de la République et le duc et la duchesse de Vendôme, sœur et beau-frère du souverain.


Depuis 2001, afin que la journée possède un caractère davantage laïque, une cérémonie civile est organisée au Palais de la Nation, conjointement réalisée par le Sénat, la Chambre des Représentant et le gouvernement fédéral. Le roi y a assisté en 2006 et en 2008. Chaque année un accent particulier est donné, et dans le cadre de l'année européenne du volontariat, en ce 15 novembre, 400 volontaires provenant de plusieurs pays et de diverses associations seront ainsi conviés à la séance académique.

Photo : Guy Goossens / Sénat de Belgique

Une cérémonie militaire d'hommage s'est également déroulée à 14 heures devant le perron du Palais Royal de Bruxelles, avec la participation d'un Détachement de la Garde d'Honneur. Au cours d'une parade solennelle de remise de la garde, le Commandant du Détachement du Commandement Opérationnel de la Marine a prononcé, au nom du personnel de la Défense, le message que les unités adressent traditionnellement au roi en cette occasion. La cérémonie s'est déroulée en présence du Fanion de Commandement du Roi porté par des Officiers et Sous-officiers de Réserve en tenue de tradition du 2ème Régiment de Grenadiers, et était accompagnée par la Musique Royale de la Force Aérienne. Cet aspect de la journée est très peu connu. Aucun membre de la famille royale n'y a assisté, par contre le Ministre de la Défense y était présent et le Roi était représenté par le chef de sa Maison Militaire.


La cérémonie militaire
Photo : Yves Roland
 
Ce jour n'est plus aujourd’hui un jour férié officiel. Les écoles et les entreprises sont ouvertes mais les fonctionnaires sont en congé. Quant aux services publics fédéraux, ceux-ci sont également fermés. Des Te Deum sont chantés dans tous les chefs-lieux de provinces, ainsi que dans bien d'autres villes du pays. Les gouverneurs des provinces tiennent ensuite une réception dans chaque Palais provincial, cérémonies qui revêtent différents aspects, selon le thème décrété lors de la séance académique au Palais de la Nation.


Bonne fête, Sire ! 



Valentin Dupont, 
Membre et webmaster de Pro Belgica Hainaut 

lundi 14 novembre 2011

Cérémonie du 11 novembre à Pipaix

(Photo Annie et Jacques Roupin)
(Photo Annie et Jacques Roupin)
(Photo Annie et Jacques Roupin)

Merci à Annie et Jacques Roupin, membres de Pro Belgica Hainaut, pour leurs photos

Cérémonie du 11 novembre à Leuze-en-Hainaut

Service religieux (Photo Annie et Jacques Roupin)
(Photo Georges Deneubourg)
(Photo Georges Deneubourg)
(Photo Georges Deneubourg)
(Photo Georges Deneubourg)
(Photo Georges Deneubourg)
(Photo Georges Deneubourg)
Annie et Jacques Roupin, membres de Pro Belgica Hainaut
(Photo Georges Deneubourg)

Merci à Georges Deneuboug (président de l'AMRA et secrétaire du 1er Régiment de Guides) et à Annie et Jacques Roupin, tous trois membres de Pro Belgica Hainaut, pour leurs photos. 

dimanche 13 novembre 2011