vendredi 30 janvier 2015

Visite royale à Mons

Le 24 janvier, à l'occasion de l'ouverture officielle de "Mons 2015, Capitale européenne de la Culture", le Roi et la Reine ont visité au BAM l'exposition "Van Gogh au Borinage, la naissance d'un artiste". Le couple royal s'est ensuite rendu à la Collégiale Sainte-Waudru pour assister à la cérémonie d'ouverture. 

Photo : Maxime Pourtois
Photo : Sébastien Santarelli

mardi 27 janvier 2015

La révolution de 1830 au pays d'Ath

Ceci est un résumé de "La révolution de 1830 au pays d'Ath" de Jean-Pierre Delhaye dans les Annales du Cercle Royal d'Histoire d'Ath XLIX (pp. 283 à 316, 1982/1983), que vous pouvez consulter à la bibliothèque communale d'Ath. 

Les causes économiques et sociales 

La participation active des Athois aux journées révolutionnaires de septembre 1830 n'est pas fortuite car le gouvernement hollandais était rendu responsable du déclin économique de la cité. Dès 1822, la France renforçait ses droits sur les bestiaux, les lins et le chanvre, augmentant le marasme des affaires. La Chambre de Commerce de Tournai réclamait l'application de représailles. L'ouverture du canal de Pommeroeul à Antoing en 1826 privait définitivement Ath de son commerce charbonnier. En 1830, la situation économique était désastreuse, comme le note avec pertinence B. Depryck : "Ruinée dans son commerce de lin, lésée dans ses espérances charbonnières, que restait-il à la ville pour vivre? Peu de choses : une industrie réduite à la portion congrue, un artisanat du bois, du cuir et du textile bien faible au moins par le nombre, un petit commerce peu prospère". 

Dans les campagnes, de nouveaux impôts indirects sur la mouture et l'abattage, établis en 1822, exaspéraient les paysans. A Ellezelles, pour échapper au droit de l'abattage fixé à 2 francs par porc, les villageois tuaient leur cochon la nuit et le brûlaient sous le large manteau de leur cheminée, au risque de mettre le feu au chaume de leur maison. La suppression tardive de ces taxes rassurait le gouverneur du Hainaut De Macar qui écrivait au ministre de l'Intérieur en janvier 1830 : "L'agitation continue à s'apaiser ; la cessation de l'impôt mouture a ôté à la malveillance son plus puissant moyen de succès". 

D'autre part, le paupérisme, cette plaie de l'ancien régime, n'avait pas cessé de ronger la Belgique. Ainsi à Flobecq, commune de 5.000 habitants, le nombre de pauvres secourus grimpait de 1.200 à 1.390 en une seule année, de 1828 à 1829. Les recommandations du gouverneur De Macar aux administrations communales révèlent l'impuissance de l'Etat à résoudre la crise sociale qui s'amplifie. 

Les causes politiques : le pétitionnement de 1829-1830 

Le pétitionnement organisé à partir d'octobre 1829 pour obtenir le redressement des griefs rencontre un succès considérable dans la région d'Ath. Il est soutenu ouvertement par le clergé paroissial. Un groupe de jeunes libéraux dirigé par Eugène Defacqz apporte son concours aux protestataires. La pétition de la ville d'Ath offre 429 signatures "qui appartiennent toutes aux personnes les plus notables et les plus respectables". A Blicquy, Chapelle-à-Oie et Moulbaix, les pétitionnaires souhaitent l'exécution franche et prompte du concordat, ainsi que l'abolition de la mouture et du droit d'abattage. Alexis du Roy du Blicquy, membre des Etats provinciaux, signe la pétition de sa commune. 

Le gouvernement commet une nouvelle erreur psychologique en révoquant les assesseurs de la province du Hainaut qui ont fait circuler les pétitions. En juin 1830, les électeurs du canton de Frasnes élisent Barthélémy Dumortier, membre des Etats provinciaux. Les intrigues du commissaire du district d'Ath Ricart du Régal et les menaces du gouverneur du Hainaut De Macar sont inutiles, car la députation permanente et les Etats provinciaux refusent de suivre le despotique gouverneur qui doit souffrir la présence de l'élu frasnois. 

Drapeau d'honneur reçu par Ath



Les journées de septembre (28 août au 26 septembre 1830) 

Dans un contexte économique et social déprimé, les événements bruxellois attisaient la colère des Athois contre le gouvernement de La Haye. Les autorités communales comptaient sur la garde urbaine pour les préserver des excès populaires. Cette milice bourgeoise occupe en accord avec la garnison les différents postes de la ville. Déjà le 29 août, une circulaire du gouverneur du Hainaut adressée aux bourgmestres de la province présentait une version édulcorée des incidents en prétendant que "Bruxelles est aussi parfaitement tranquille". La garde urbaine d'Ath, forte de 500 hommes, répartie en sections de 20 hommes, patrouille toute la nuit, rétablit l'ordre, mais n'empêche pas l'enlèvement des armes royales du bureau des domaines et du bureau des messageries. 

Arrivé de Bruxelles, l'avocat Eugène Defacqz secoue la torpeur de la Régence : une adresse est envoyée au roi Guillaume Ier. Le bourgmestre est contraint de signer le document rédigé par le juriste libéral. Cette diatribe incisive, inspirée de l'idéologie libérale et nationale, revêtue de 168 signatures, est expédiée au Roi le 30 août. Le 3 septembre, les nouvelles de La Haye sont accueillies avec consternation. L'autorité du bourgmestre et commissaire de district Ricart du Régal est contestée car chacun craint qu'il ne soit l'homme du pouvoir avant d'être celui de la ville. Le journal "Le Courrier de l'Escaut" l'invite à présenter sa démission. 

Le 4 septembre, Ricart du Régal réagit très adroitement en réaffirmant la solidarité des uns et des autres. Franchement orangiste, il exhorte les officiers au loyalisme. Les efforts du bourgmestre ne sont pas couronnés de succès : dès le 5 septembre, la garde bourgeoise réclame 380 fusils au commandant hollandais de la forteresse. La Régence d'Ath est hésitante : à côté de patriotes convaincus comme Defacqz et Dupret, d'autres conseillers veulent rester dans la légalité. La noblesse (dont le prince Eugène de Ligne) est également réservée. 

Dès le 6 septembre, la ville de Chièvres adhère à la séparation de la Hollande et de la Belgique. Le drapeau brabançon est arboré dans beaucoup de localités. Des volontaires d'Ath et de Mons sont attendus à Bruxelles. Le 8 septembre, le major Cambier arrive à Ath et engage la garnison et les habitants à se déclarer pour la cause belge et à porter les couleurs de l'indépendance. Le 9 septembre, Emmanuel Dupret de Tongre-Saint-Martin hissait le drapeau brabançon sur la tour de Saint-Julien. Il prit également une part très active à l'organisation des compagnies de volontaires. 

Enhardis, les patriotes tentaient un coup de force : dans la nuit du 9 au 10 septembre, ils emmènent une vieille pièce d'artillerie "le canon du Mont Sarah" et la dirigent sur Bruxelles, où ils arrivent le 11 dans l'après-midi. Pour passer inaperçus, les patriotes avaient démonté le canon de son affût, et avaient chargé le tout dans une charrette recouverte de paille. 

Drapeau d'honneur reçu par Maffle

Le 14 septembre, le peuple d'Ath se soulève : les palissades employées pour barricader le corps de garde de la porte de Mons sont arrachées et jetées dans les fortifications aux cris de "Vive les Belges! A bas les barricades des militaires!". La foule se porte ensuite vers l'hôtel de ville, exige que les magasins de poudre soient surveillés par la garde urbaine, que l'artillerie soit replacée de la caserne à l'arsenal. L'autorité militaire est débordée. Le journal "Le Courrier de l'Escaut" ranime l'élan patriotique de la fin du mois d'août : "Quoique les couleurs de la ville d'Ath soient jaune et bleu, on a préféré s'unir à l'élan général et depuis 15 jours, le drapeau tricolore belge flotte sur les tours de la ville". Dès lors, les incidents se multiplient : les militaires hollandais sont injuriés et agressés par les patriotes. Le 21 septembre, le gouverneur du Hainaut De Macar admet la réalité : "Charleroi s'apaise, Tournai se maintient. Il n'y a que la ville d'Ath qui puisse donner d'inquiétude ; le général commandant la province en a prévenu S.A.R. le prince Frédéric". 

Le 24 septembre, Alexandre Gendebien et son groupe, venant de Valenciennes, arrivent devant la place fortifiée d'Ath. Il exhorte les jeunes Athois à marcher sur Bruxelles. Dans la soirée, 80 volontaires commandés par le capitaine Emmanuel Dupret de Tongre-Saint-Martin partent d'Ath. Le 25 septembre à 11h du soir, De Macar annonçait "que des individus armés de Tournai, Leuze, Ath, Charleroi, Fleurus, Gosselies et quelques villages du Borinage sont partis pour aller au secours de Bruxelles, comme ils le disent. Leur nombre n'est pas connu, mais il n'est pas considérable". De nombreux cas de désertion sont signalés dans un bataillon d'infanterie de la garnison d'Ath. 

La révolte populaire du 27 septembre et ses conséquences 

L'occasion de la révolte populaire est l'arrivée, à l'aube du 27 septembre, du colonel hollandais Knotzer. Cet officier a pour mission de prendre le commandement de la garnison et de rétablir le pouvoir royal. Dès l'entrée du colonel hollandais dans la place, les Athois passent à l'action. Une journalière Marie-Anne Leroy et une dentellière Catherine Seghin haranguent la foule et dirigent le mouvement révolutionnaire. L'infanterie mutinée, le colonel Knotzer est fait prisonnier par le peuple. L'échevin Emmanuel Dupret se rend au milieu de la populace exaspérée et parvient à la calmer en lui donnant l'assurance que l'état de siège ne serait pas proclamé. Il prend sous sa protection le colonel et l'escorte jusqu'à la prison pour le soustraire à la fureur populaire. Tandis qu'Ath se libérait, Louis De Potter passait sous les remparts de la ville dans une chaise de poste, et se rendait à Bruxelles. Le peuple, ivre de vengeance, fait la chasse aux Hollandais et aux orangistes. La garde bourgeoise assure, tant bien que mal, la sécurité des officiers prisonniers et empêche la foule de saccager la maison du bourgmestre Ricart du Régal. 

Les volontaires du pays d'Ath au service de la Belgique 

Les répercussions nationales des événements athois sont indéniables, comme la participation des habitants d'Ath et des communes rurales aux combats de Bruxelles. La ville d'Ath, les communes de Maffle et Meslin-l'Evêque se voient décerner un drapeau d'honneur en exécution du Congrès National du 28 mai 1831. 

Drapeau d'honneur reçu par Meslin-l'Evêque


Conclusions 

La révolution de 1830 est-elle une révolution nationale? La Régence d'Ath est partagée : à côté d'un bourgmestre orangiste (Ricart du Régal), de conseillers francophiles (Delescluse père et fils), et de quelques patriotes (L. Defacqz et E. Dupret), on relève de nombreux hésitants. Eugène Defacqz (qui n'est pas conseiller de Régence) est pratiquement le seul à afficher publiquement ses sentiments patriotiques belges dès la fin du mois d'août. Il entraîne dans son sillage quelques libéraux, comme Emmanuel Dupret (futur bourgmestre de Tongre-Saint-Martin) et l'avocat Maximilien Deghouy. Les autres préfèrent attendre les événements. Si la bourgeoise demeure prudente, la noblesse reste longtemps loyaliste à l'égard de Guillaume Ier : le prince Eugène de Ligne et le comte Edouard de Rouillé craignent l'anarchie. D'ailleurs, à la fin de l'année 1830, les sentiments francophiles rencontrent encore beaucoup de sympathie parmi les masses en Wallonie. Par contre, dans certaines villes flamandes, à Renaix notamment, les orangistes restent très puissants, ce qui n'empêche pas cette cité d'obtenir un drapeau d'honneur en 1832. Ainsi, la révolution athoise de 1830, d'origine sociale, n'est qu'accessoirement nationale : "l'historien événementiel" doit être modeste et recourir parfois aux analyses de la sociologie. 

Source de ces extraits : "La révolution de 1830 au pays d'Ath" de Jean-Pierre Delhaye dans les annales du Cercle Royal d'Histoire d'Ath

samedi 24 janvier 2015

Dernières actualités patriotiques à Comines

Le 5 décembre, le personnel communal était invité à rendre hommage aux victimes de la Première Guerre Mondiale durant le Last Post au Mémorial Britannique. 



Le 11 décembre, le président de l'UEFA Michel Platini est venu inaugurer le monument de la Trêve de Noël au Saint-Yvon en présence du Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte, du Ministre wallon René Collin et du Bourgmestre Gilbert Deleu. Un panneau d'information et la plaque du "Chemin de la Christmas Truce" ont été dévoilés. 




Pour commémorer cette Trêve de Noël un concert fut organisé le 19 décembre en l'église des Saints-Pierre-et-Paul avec le concours de la Musique Royale de la Marine. Par ailleurs, après une marche aux flambeaux depuis le centre d'interprétation Plugstreet Experience, une cérémonie s'est tenue au Ploegsteert Wood Cemetery avec comme moment fort l'échange du sapin de Noël entre un soldat allemand et un soldat britannique devant la Croix du sacrifice. 





Le 2 janvier, le traditionnel Last Post au Mémorial Britannique a été marqué par le dépôt de fleurs par le comité du Mémorial de Ploegsteert.



Provenance des photos : Ploegsteert Info

Merci notamment à Jean-Michel Van Elslande, membre de Pro Belgica Hainaut, pour ses photos.

samedi 17 janvier 2015

Actualités de la FNAPG dans le Hainaut

L'an dernier, nous vous avions déjà parlé des sections hennuyères de la FNAPG (Fédération Nationale des Anciens Prisonniers de Guerre) : lien vers l'article. C'est Roger Guillaume qui en est désormais le président national. Plus d'infos : FNAPG - 76, avenue de Stalingrad - 1000 Bruxelles - fnapg@skynet.be 



Ath
Message de Christian Crombain, président de la FNAPG Ath : "Le Comité de la Régionale d'Ath et moi-même souhaitons une très belle année 2015 à tous les anciens prisonniers de guerre, veuves et sympathisants. Qu'elle leur apporte, ainsi qu'à leur famille et leurs proches, joie, bonheur et surtout une bonne santé. Notre banquet traditionnel aura lieu le dimanche 26 avril 2015 à la salle du traiteur Gueret à Bauffe, comme l'an dernier. Nous espérons vous y voir très nombreux". 

Frasnes-les-Buissenal
Message de Gilberte Bottequin, présidente de la FNAPG Frasnes-les-Buissenal : "Le 6 septembre 2014, l'entité de Frasnes-lez-Anvaing a fêté les 70 ans de sa libération. Nous avons été entendus, et des dizaines d'enfants sont venus, motivés et respectueux dans leurs vêtements des années 40. Fièrement, ils agitaient de petits drapeaux tricolores, qu'ils avaient eux-mêmes confectionnés. Les yeux écarquillés, devant tous ces véhicules d'époque, plus de 200, les yeux rivés au ciel, sur le passage à basse altitude de deux biplans d'époque, ces petits écoliers marchaient d'un pas marqué copié sur celui des soldats armés, des résistants tout de blanc vêtus, sous le bruit des chars et autres véhicules, attentifs et conscients de la chance qu'ils ont aujourd'hui d'être libres. Les enseignants, en tout cas chez nous, font un travail remarquable, aidés en cela par notre échevin de la Citoyenneté Mr Bernard Grymonprez. Par ailleurs, un octogénaire, témoin de ces événements en 1944, leur avait raconté dans les détails, la vie, la peur, la faim de cette époque de privation ayant duré plus de quatre ans. Il en fut de même pour les commémorations du 11 novembre dans les 14 localités de notre entité. De nombreux enfants présents ont pris la parole et entonné des chants. Voilà ce que nous attendons de notre jeunesse. Il est bon de leur rappeler, mais peut-être aussi, nous adultes, enfants de prisonniers, devrions-nous nous sentir plus concernés? Les descendants des prisonniers de guerre devraient montrer l'exemple pour que jamais, leur sacrifice ne soit oublié, en marquant de leur présence ces moments de souvenir. C'est ici un appel que je vous fais, à vous enfants et famille des prisonniers de guerre". 

Jumet
Message d'Annette Salingros, secrétaire de la FNAPG Charleroi : "Le 11 novembre, Jumet avait un cortège de six représentants de la garde civique, de six représentants du 2ème Chasseur à Pied des groupes de la Madeleine, de l'Harmonie de Jumet, des huit porte-drapeaux de la section de Jumet. Participation du conseiller provincial Jacques Semal, des conseillers communaux P. Hembise et E. Paolini, des représentants des Amis de la Madeleine, des organisateurs du tour, et d'un nombreux public. Au vin d'honneur, nous avons rendu un hommage à notre chef des porte-drapeaux, Mr J-C Vermasse à qui nous avons remis le diplôme d'honneur pour ses années au service du Groupement des Associations Patriotiques Jumetoises. Vers 13h, un repas fut servi à plus de 60 personnes. Nous remercions Mr Joël Minet pour sa prestation lors du vin d'honneur, pour son interprétation du Chant des Partisans et pour l'excellent repas. Je remercie aussi le patron de RR Tourisme de sa collaboration pour le retour à l'hôtel de ville". 

Nous vous avions déjà parlé de cette cérémonie du 11 novembre à Jumet : lien 

Tournai-Mouscron
Message de Joseph Henneghien, président de la FNAPG Tournai-Mouscron : "C'est le moment de faire le bilan de l'année 2014 au sein de notre groupement régional. Certes, cette année nous a apporté son lot habituel de grands départs pour l’Éternité pour bon nombre de vos camarades de captivité. Vos épouses ou veuves n'ont pas été épargnées non plus, hélas. A chaque avis mortuaire porté à notre connaissance, la FNAPG a essayé de répondre par sa présence humaine, fleurie s'il échet, mais surtout rassurante pour la suite de vos soucis administratifs, voire financiers éventuels. C'est la mission principale actuelle de la FNAPG que de vous réconforter moralement, de vous aider par toutes voies et moyens en sa possession, et ce, pour vous apporter un peu plus de réconfort ou/et de bien-être. Les responsables de la FNAPG sont là notamment pour cela ; retenez-le bien! Quant à l'année 2015, que nous apportera-t-elle? Du bien-être, de la joie, du bonheur au sein de vos familles, nous l'espérons et nous vous le souhaitons de tout cœur. Cette année sera le 75ème anniversaire de la seconde guerre mondiale dont les hostilités ont débuté le 10 mai 1940. Ce sera aussi le 70ème anniversaire de la libération des camps de prisonniers de guerre et des camps de concentration nazis avec leurs lots de non-retours pour certains de vos proches, mais aussi pour la découverte du summum de la barbarie teutonne. Pardonner, peut-être? Oublier, jamais! Le 13 mai 2015 sera notre rassemblement national à Arlon (Camp Militaire de Lagland). Nous osons croire que vous avez déjà noté cet événement dans votre agenda ou calendrier familial. Pour beaucoup de nos chers anciens prisonniers de guerre, ce sera l'occasion de revoir des camarades de captivité, d'évoquer les cinq années de misère passées loin de leurs foyers, de leurs femmes et enfants. Aussi, au sein de la FNAPG Tournai-Mouscron, nous espérons vous y transporter, nombreux si faire se peut, par autocar comme le programme traditionnellement les responsables de la FNAPG. Dans un avenir très rapproché, vous trouverez dans un prochain numéro du journal, "De K.G. - Le P.G." , toutes les informations utiles pour cette belle journée que nous espérons accompagnée du soleil afin que celle-ci reste gravée dans votre mémoire mais aussi dans votre cœur. Nous reviendrons vers vous à ce sujet en temps opportun. Nous, responsables et gestionnaires régionaux et locaux, nous souhaitons vous voir nombreux à cette occasion pour vous entendre dire : "On peut qu'mincher! Les Tournaisiens sont là!". Il nous reste à vous souhaiter, à vous tous, anciens prisonniers de guerre, à vos épouses, aux veuves et aux familles rassemblées, de passer une période de très bonnes fêtes de fin d'année. Qu'à l'occasion de ces retrouvailles, votre cœur soit rempli de joie, d'affection et d'amour pour tous ceux et celles que vous connaissez". 

Mons
Message de Robert Thomas, président de la FNAPG Mons : "C'est avec plaisir que j'adresse mes vœux les plus cordiaux à notre président national Roger Guillaume. Que 2015 lui apporte la santé, la réalisation de ses espérances et une heureuse gestion de notre belle FNAPG. J'y associe les membres du conseil d'administration qui me paraissent constituer un staff de bon augure. Que les membres du groupement régional de Mons trouvent ici mes vœux et ceux du comité. Avec la santé et le bonheur, tenons ferme ensemble la solidarité qui est née dans les camps. Et pour ceux qui sont seuls, malades, auxquels les années ont encore ajouté des peines, qu'ils essaient, chaque jour, de reprendre un peu de courage et de sérénité, car nous sommes tous de tout cœur avec eux". 

Ransart-Heppignies
Message de Marie-Jeanne Pierlot, présidente de la FNAPG Ransart-Heppignies : "En octobre, nous avons organisé une exposition commémorant le centenaire de la guerre 1914-1918 dans la salle des fêtes de Ransart : "La grande guerre dans les grandes lignes". Une exposition créée par l'Institut des Vétérans, Institut National des Invalides de Guerre, Anciens Combattants et Victimes de Guerre, et par la Province du Hainaut. Les classes du degré supérieur des écoles primaires, tous réseaux confondus, de notre commune, ont participé à la visite avec Michel Descamps, un guide génial. Cette activité a été appréciée par tout le public durant la semaine. Après cette exposition, nous recevions plus ou moins 80 personnes pour notre goûter traditionnel qui a toujours autant de succès. Le 1er novembre : dépôt de fleurs aux monuments aux morts dans les deux cimetières de notre localité. Le 10 novembre : célébration de l'Armistice (messe à la chapelle, dépôt de fleurs et réception à la maison communale). Pour terminer l'année : distribution des bûches et fleurs aux veuves et prisonniers de guerre de notre section pour la Noël. Nous en profitons pour vous présenter nos meilleurs vœux de santé, pour vous souhaiter une année sereine remplie de bons moments. Dates à retenir pour 2015 : 1er goûter le mardi 10 mars 2015, Jour V le jeudi 7 mai 2015 (messe, monument et banquet), et 2ème goûter le mardi 13 octobre 2015". 

Merci au membre de Pro Belgica Hainaut qui nous a envoyé toutes ces informations de la FNAPG que nous nous faisons un plaisir de relayer sur notre blog. Entre associations patriotiques, l'union fait la force...

mercredi 14 janvier 2015

Nos recherches des drapeaux d'honneur 1830

Grâce à nos membres, à des responsables de cercles historiques, à des mandataires politiques ou des administrations communales, nous avons déjà retrouvé et photographié 25 drapeaux d'honneur de 1830 parmi les 100 remis par le roi Léopold Ier le 27 septembre 1832 aux communes du pays qui s'étaient illustrées durant la Révolution belge, ainsi qu'à Paris, Luxembourg et aux villes néerlandaises de Ruremonde et Venlo. Parmi les drapeaux retrouvés figurent à la fois des originaux et/ou des copies, dans des états de conservation variables, alors qu'un certain nombre de ces drapeaux a disparu notamment durant les deux guerres.  

Nous avons donc pour l'instant retrouvé : 

- 10 drapeaux en province de Hainaut : Ath, Enghien, Fleurus, Meslin-l'Evêque, Leuze, Maffle, Mons, Quiévrain, Soignies et Tournai
- 5 drapeaux en province du Brabant wallon : Braine l'Alleud, Grez-Doiceau, La Hulpe, Waterloo et Wavre ; 
- 4 drapeaux en province de Liège : Ans-et-Glain, Herstal, Huy et Liège ;
- 4 drapeaux en province de Namur : Dinant, Namur, Philippeville et Gembloux ;
- 1 drapeau en province de Luxembourg : Arlon ;
- Ainsi que le drapeau décerné à Paris.

Voici l'état de nos recherches :

  1. Aarschot : le drapeau original et une copie se trouveraient dans un musée
  2. Alost : le drapeau a disparu pour cause inconnue
  3. Andenne : le drapeau a disparu lors de la Première Guerre Mondiale
  4. Anderlecht : le drapeau se trouverait dans un musée
  5. Ans-et-Glain (sections d'Ans): le drapeau original a disparu, mais il en existe deux copies : une conservée dans la Salle du Conseil de l'Hôtel de Ville de Ans, monté sur la hampe d'origine, ainsi qu'une autre dans les collections du Fort de Loncin (photos sur le blog)
  6. Anvers : le drapeau se trouverait au dépôt des musées de la Ville
  7. Arlon : le drapeau se trouve dans la Salle des Mariages de l'Hôtel de Ville (photos sur le blog)
  8. Ath : le drapeau se trouve dans les réserves du Musée d'histoire et de folklore (photo sur le blog)
  9. Bastogne : le drapeau, en mauvais état, existe toujours
  10. Binche : le drapeau a disparu pour une cause inconnue
  11. Boitsfort (section de Watermael-Boitsfort) : le drapeau serait à l'Hôtel de Ville
  12. Boom : ?
  13. Bouillon : le drapeau existe toujours
  14. Braine-l'Alleud : le drapeau se trouve dans la Salle des Mariages de l'Hôtel de Ville (photo sur le blog)
  15. Braine-le-Comte : le drapeau se trouverait au musée de la Ville
  16. Bruges : ?
  17. Bruxelles : le drapeau se trouverait à la Maison du Roi et une république existerait également
  18. Charleroi : le drapeau se trouverait dans un musée
  19. Châtelet : le drapeau existerait toujours
  20. Courtrai : ?
  21. Couvin : le drapeau se trouve à l'Hôtel de Ville 
  22. Diest : ?
  23. Dinant : le drapeau se trouve à l'Hôtel de Ville (photos sur Pro Belgica Namur)
  24. Dison : le drapeau se trouve dans la Salle du Conseil communal
  25. Dour : le drapeau a disparu et n'a pas pu être retrouvé suite à un appel lancé en 2013 (photo d'archive sur le blog)
  26. Enghien : le drapeau est conservé à l'Hôtel de Ville (photos sur le blog)
  27. Ensival (section de Verviers) : le drapeau se trouverait à l'Hôtel de Ville
  28. Fayt (section de Manage) :le drapeau se trouve dans la Salle du Conseil communal de l'Hôtel de Ville
  29. Fleurus : le drapeau se trouve dans l'ancien Hôtel de Ville (Photo sur le blog)
  30. Fontaine-l'Evêque : le drapeau se trouverait à l'Hôtel de Ville
  31. Gand : le drapeau a disparu pour une cause inconnu
  32. Geel : le drapeau se trouverait dans un musée
  33. Gembloux : le drapeau, restauré en 2005, se trouve dans la Salle des Mariages du Château du Bailli (photos sur le blog)
  34. Genappe : le drapeau se trouverait à l'Hôtel de Ville
  35. Gosselies (section de Charleroi) : ?
  36. Grâce-Montegnée (section de Saint-Nicolas) : le drapeau se trouve dans la Salle des Mariages, abandonnée, de l'Hôtel de Ville de Montegnée
  37. Grammont : ? 
  38. Grez-Doiceau : le drapeau existe toujours et il a été vu lors d'une cérémonie en 2011 (photos sur le blog)
  39. Hal : ?
  40. Hasselt : ?
  41. Herenthout : ?
  42. Hermée (section d'Oupeye) : le drapeau a brûlé en 1914
  43. Herselt : le drapeau a disparu pour une cause inconnue
  44. Herstal : le drapeau, dans un mauvais état, se trouve dans le musée communal (photo sur le blog)
  45. Herve : le drapeau a disparu lors de la Première Guerre Mondiale, mais une copie a ensuite été réalisée, puis une autre copie peu fidèle à l'original
  46. Heverlee (section de Louvain) : ?
  47. Hodimont (section de Verviers) : le drapeau se trouve dans les archives de l'Hôtel de Ville
  48. Huy : le drapeau se trouve dans la Salle du Conseil de l'Hôtel de Ville (photo sur le blog)
  49. Ixelles : le drapeau serait au centre culturel Georges Mundeleer
  50. Jemappes : le drapeau serait détenu par un particulier
  51. Jemeppe : le drapeau a disparu pour cause inconnue
  52. Jodoigne : ?
  53. La Hestre (section de Manage) : la drapeau a disparu pour une raison inconnue
  54. La Hulpe : le drapeau a été restauré en 1979 et se trouve à la maison communale (photo sur le blog)
  55. Leeuw-Saint-Pierre : ?
  56. Leuze (section de Leuze-en-Hainaut) : le drapeau se trouve dans la Salle du Conseil de l'Hôtel de Ville (photo sur le blog)
  57. Liège : le drapeau original a été restauré mais c'est une copie qui se trouve dans une vitrine à l'Hôtel de Ville (photos)
  58. Lierre : ?
  59. Louvain : le drapeau a disparu pour une cause inconnue
  60. Luxembourg (Grand-Duché de Luxembourg) : le drapeau se trouve au Musée royal de l'Armée et d'Histoire Militaire à Bruxelles
  61. Maaseik : le drapeau a disparu pour une cause inconnue
  62. Maffle (section d'Ath) : le drapeau, en très mauvais état, se trouve dans les collections du Musée royal de l'Armée et d'Histoire Militaire à à Bruxelles (photo sur le blog
  63. Meerhout : ?
  64. Menin : le drapeau serait au cercle historique
  65. Meslin-l'Evêque (section d'Ath) : le drapeau se trouve dans l'ancienne maison communale (photo sur le blog)
  66. Mol : ?
  67. Molenbeek-Saint-Jean : ?
  68. Mons : le drapeau se trouve dans les collections de la Ville (photos sur le blog)
  69. Morlanwelz : le drapeau serait à l'Hôtel de Ville
  70. Namur : le drapeau se trouve à l'Hôtel de Ville (photos sur Pro Belgica Namur)
  71. Neufchâteau : ?
  72. Nivelles : le drapeau a brûlé en 1940
  73. Ostende : ?
  74. Overijse : ?
  75. Paris : un fragment du drapeau se trouve au Musée royal de l'Armée et d'Histoire Militaire à Bruxelles, vitrine n° 411 (photos sur le blog
  76. Péruwelz : le drapeau serait à l'Hôtel de Ville
  77. Perwez : abîmé lors de deux occupations, le drapeau n'a pas pu être conservé, mais une réplique existe dans le bureau du Bourgmestre
  78. Philippeville : le drapeau se trouve à l'Hôtel de Ville (photos sur Pro Belgica Namur)
  79. Quaregnon : ?
  80. Quiévrain : le drapeau se trouve dans les caves de l'administration communale (photos sur le blog)
  81. Rebecq-Rognon (section de Rebecq) : ?
  82. Ruremonde (Pays-Bas) : le drapeau n'a pas été remis, puisque la Ville appartenait aux Pays-Bas, il pourrait dès lors se trouvait au Musée royal de l'Armée et d'Histoire Militaire de Bruxelles 
  83. Renaix : le drapeau serait dans un musée
  84. Roulers : le drapeau serait dans un musée
  85. Saintes (section de Tubize) : le drapeau existerait et aurait été restauré dans les années 1970
  86. Saint-Ghislain : le drapeau a disparu pour une cause inconnue
  87. Sclayn (section d'Andenne) : ?
  88. Seneffe : le drapeau se trouverait à l'Hôtel de Ville
  89. Soignies : le drapeau se trouve au musée du Vieux Cimetière dans un mauvais état (photo sur le blog)
  90. Termonde : le drapeau se trouverait dans le cabinet du bourgmestre
  91. Tervuren : ?
  92. Thuin : le drapeau a disparu pour une cause inconnue 
  93. Tielt : ?
  94. Tirlemont : le drapeau a disparu en 1914
  95. Tournai : le drapeau a disparu durant la Seconde Guerre Mondiale mais une copie existe (photo sur le blog)
  96. Venlo (Pays-Bas) :  le drapeau n'a pas été remis, puisque la Ville appartenait aux Pays-Bas, il pourrait dès lors se trouvait au Musée royal de l'Armée et d'Histoire Militaire de Bruxelles 
  97. Verviers : le drapeau se trouve dans le Musée de Verviers et une copie se trouve dans les archives de l'Hôtel de Ville 
  98. Waterloo : le drapeau se trouve dans le Musée communal (photo sur le blog)
  99. Wavre : disparu durant la Seconde Guerre Mondiale mais une copie a été réalisée et se trouve à l'Hôtel de Ville (photo sur le blog
  100. Westerlo : le drapeau serait à la maison communale


Des recherches sont en cours. Nous remercions d'avance ceux qui nous aideront à poursuivre ces recherches.

Article sur le remise des drapeaux en 1832 ; lien

samedi 10 janvier 2015

L'action de la Fondation Roi Baudouin dans le Hainaut en 2013

La Fondation Roi Baudouin a été créée en 1976 à l'occasion des 25 ans de règne du roi Baudouin. C'est une fondation indépendante et pluraliste, active en Belgique et à l'étranger, qui veut apporter des changements positifs dans la société et, par conséquent, investir dans des projets et des individus propres à en inspirer d'autres. En 2013, la Fondation Roi Baudouin a soutenu 2.000 organisations et individus pour un montant total de 28 millions d'euros. Deux mille personnes dans des jurys indépendants, des groupes de travail et des comités d'accompagnement ont mis bénévolement leur expertise à disposition. La Fondation organise également des tables rondes sur des thèmes sociétaux, communique des résultats de recherche dans des publications, noue des partenariats, et stimule la philanthropie en gérant de nombreux fonds nominatifs et d'entreprise. Elle peut remplir ces objectifs notamment grâce à une dotation annuelle d'environ 10 millions d'euros de la Loterie Nationale. Plus d'infos sur www.kbs-frb.be 



Le but ici n'est pas de dresser une liste exhaustive du travail de la Fondation Roi Baudouin, mais de citer quelques exemples concrets de ses actions dans la province de Hainaut. 

Programme Vis mon village 

Dans le cadre d'un appel à projets visant à soutenir des initiatives qui renforcent la qualité de vie dans le quartier et améliorent les contacts entre les différents groupes d'habitants, 55 projets ont bénéficié d'un soutien, dont neuf en province de Hainaut : l'asbl Femmes Immigrées et Culture à Hensies (4.000 euros pour aménager un potager multiculturel représentant les huit communautés de migrants du quartier), le centre culturel de Leuze-en-Hainaut (3.210 euros pour aménager un parcours de contes et photos réalisés par les habitants avec des artistes professionnels), le comité de quartier Bois du Prince à Gozée (5.000 euros pour réaménager la maison de village et l'aire de détente en un espace sûr et fonctionnel), l'Ecomusée du Pays des Collines (4.374 euros pour lancer un projet d'apiculture didactique), etc. 

Fonds Aubrac 

Ce fonds nominatif est géré par la Fondation Roi Baudouin, et a pour objectif de lutter contre la pauvreté. En 2013, le Fonds a aidé deux associations, dont une est hennuyère : les Petites Sœurs des Pauvres de Montignies-sur-Sambre ont reçu 20.000 euros afin d'acheter du matériel de soins pour les personnes âgées démunies de la maison de repos. 

Programme Close the Gap - PC Solidarity 

Ce programme a pour objectif de réduire la fracture numérique en Belgique en remettant en état des ordinateurs usagés haut de gamme et en les proposant à des projets sociaux visant à faciliter l'accès de certains groupes cibles aux technologies numériques. Neuf d'entre eux sont situés dans le Hainaut : l'asbl S.I.M.A. Charleroi (12 PC reçus), le Centre de Loisirs Actifs L'Eveil à Ransart (5 PC), la Maison de la Jeunesse de Soignies (3 PC), l'asbl C.I.E.P.-H.O. (15 PC), l'asbl Ellipse à Carnières (8 PC), l'asbl Secteur 42 à Lodelinsart (8 PC), l'asbl SOS Depannage à Charleroi (4 PC), la Maison des Jeunes de Chimay (10 PC), et l'asbl Anama à Tournai (5 PC). 

Fonds Pauvreté 

L'appel à projets permanent du Fonds a permis à 53 initiatives de recevoir un soutien financier pour un montant total de 445.113 euros en 2013. Parmi les 53, 7 sont hennuyères, comme les Œuvres paroissiales de Marchienne-Monceau-Goutroux (12.500 euros pour effectuer des travaux d'isolation pour réduire les coûts d'énergie d'une maison pour personnes sans-abris ou défavorisées), l'asbl Le Foyer à Charleroi (7.841 euros pour aménager une cuisine communautaire), l'asbl Relogeas à Monceau-sur-Sambre (20.000 euros pour aménager 10 kots sociaux avec espaces collectifs pour les jeunes défavorisés). 

Fonds Mestdagh 

Géré par la Fondation Roi Baudouin, ce fonds a pour objectif de soutenir des projets d'associations ou d'institutions actives en matière d'intégration socio-professionnelle de personnes précarisées ou marginalisées dans la région de Charleroi. En 2013, cinq associations ont bénéficié d'un soutien pour un montant total de 60.000 euros, dont l'asbl Monceau-Fontaines qui a reçu 5.000 euros pour organiser un salon de l'emploi à destination de stagiaires peu qualifiés et d'employeurs potentiels dans le secteur du bâtiment, de l'horticulture, de l'horeca ou du nettoyage. 

Santé mentale et précarité 

La Fondation Roi Baudouin a confié en 2013 une mission exploratoire au Département d'études et d'actions sociales (DEAS), Centre de recherche en inclusion sociale (CERIS), Service de sciences de la famille de l'Université de Mons, en collaboration avec la KULeuven, afin de disposer d'un état des lieux de l'offre de soins de santé mentale pour les personnes en situation de grande précarité en Belgique. L'université montoise a bénéficié d'un montant de 20.000 euros pour l'organisation de deux tables rondes sur la santé mentale et l'exclusion sociale en communauté française, visant à rassembler les bonnes pratiques existantes, les recommandations déjà formulées sur la question, les défis et les difficultés rencontrées sur le terrain, ainsi que pour la rédaction de recommandations politiques autour de cette thématique. 

Santé pour tous 

La Fédération de l'Industrie Alimentaire a demandé à la Fondation Roi Baudouin de lancer un appel à projets pour soutenir des projets en Belgique qui encouragent des habitudes alimentaires saines et l'exercice physique en suffisance. Deux projets hennuyers ont été récompensés : l'Association Sportive Flobecq Ellezelles a bénéficié de 5.000 euros afin de lancer un projet commun autour d'une alimentation saine et de l'exercice physique avec l'ensemble des forces vives de la commune (écoles, centres sportifs, etc.) et l'asbl For'J de Couillet s'est vu octroyer 5.000 euros afin de réaliser des reportages vidéos sur l'alimentation saine et d'étudier les habitudes alimentaires des jeunes. 

Comptes à projets 

La Fondation Roi Baudouin stimule la philanthropie locale en mettant son expérience pour aider à récolter des fonds pour des projets d'intérêt général. Les dons destinés aux comptes de projet sont fiscalement déductibles (ce qui n'est pas toujours le cas pour les petites associations, d'où l'intérêt de travailler avec la Fondation). Voici quelques exemples de comptes à projets hennuyers aidés par la Fondation : l'asbl Gy Seray Boussu, le Basket Ball Club Brainois, l'asbl Quelque chose à faire de Monceau-sur-Sambre, le centre culturel de Colfontaine, les Amis du château de Trazegnies, le comité de quartier Saint-Odile à Elouges, les Compagnons de l'abbaye de Bonne Espérance, l'asbl Graine de Vie du Roeulx, la fabrique d'église Sainte-Waudru de Mons, le Foyer Notre-Dame de la Paix à Audregnies, le Musée du Chapitre à Soignies, les Amis de l'église Saint-Jacques de Tournai, etc. 

L'Histoire dans une valise 

Le réseau européen Eustory organise des concours d'histoire. Pour 2012-2013, le Musée BEL-Vue (dont s'occupe la Fondation Roi Baudouin) a fait appel aux élèves du troisième degré secondaire pour réaliser un travail sur le thème "L'Histoire dans une valise". Les jeunes ont été invités à récolter des témoignages et des récits racontés par des témoins d'événements et à les replacer dans un contexte historique. Huit jeunes ont reçu un prix, dont quatre de notre province : Michail Dunayev de Lessines (500 euros pour une recherche sur les causes et les conséquences de la migration familiale et sur les événements historiques de la Russie), Sihame Hamid de Lessines (500 euros pour l'histoire d'un pays ravagé par un génocide et d'un homme ayant fui les massacres), Danny De Meyer de Leuze-en-Hainaut (500 euros pour l'histoire d'un Camerounais et des raisons qui l'ont poussé à quitter son pays) et Lysis Mettens de Flobecq (500 euros pour l'histoire d'une aïeule qui a émigré de Russie en Belgique et a été déportée en 1942 à Ravensbrück). 

Belgodyssée 

En collaboration avec la RTBF, la VRT, les Editions de l'Avenir, Metro, la Chancellerie du premier ministre, Brussels Airlines et la Fondation Roi Baudouin, des duos bilingues de jeunes étudiants en journalisme parcourent les trois communautés de Belgique pour réaliser des reportages pour la RTBF et la VRT. Le thème de 2013 était la crise économique et les alternatives proposées par des citoyens créatifs pour y répondre positivement. La remise des prix a lieu chaque année par le roi Philippe au palais royal, et trois jeunes Hennuyères ont été récompensées le 16 décembre 2013 : Amélie Deconninck de Ladeuze, Marie Sottiau de Nimy et Pauline Dacquin de Basècles. 

Projet Patrimoine du Fonds InBev-Baillet Latour 

Ce programme soutient des projets de restauration de chefs d'œuvre du patrimoine culturel mobilier belge. En 2013, douze projets de restauration ont été soutenus, dont trois dans notre province : le Manège/Mons (22.990 euros pour restaurer le dernier fourgon cellulaire de Belgique), les Amis de la cathédrale de Tournai (8.163 euros pour restaurer la chasuble de Thomas Becket appartenant au trésor de la cathédrale), et les Amis de la cathédrale de Tournai (18.447 euros pour restaurer le baldaquin du trésor de la cathédrale).   

Collection Thomas Neirynck 

La Fondation Roi Baudouin a reçu la collection de Thomas Neirynck qui contient des peintures et sculptures de très grande valeur. Elle a décidé de mettre cette collection en dépôt au Musée des Beaux-Arts de Mons (BAM) afin d'en montrer une partie au public. 

Etc. etc. (cette liste est loin d'être complète) 

Source : "La Fondation Roi Baudouin en province de Hainaut en 2013" (publication gratuite qu'on peut recevoir sur simple demande)

mardi 6 janvier 2015

Fromage Party des Volontaires 1830 de Bruxelles



Voici quelques photos de l'édition 2014 de la Fromage Party, en présence de Jacqueline de Montjoye et de Pierre-Henry Van Caubergh, présidente et trésorier de Pro Belgica :





Plus d'infos sur les Volontaires 1830 de Bruxelles : www.be1830.be