lundi 29 juin 2015

Rénovation du square Saint-Germain à Mons

Le Conseil de Développement de Cœur de Hainaut a retenu les projets pour les villes de Mons et de La Louvière émargeant à l'axe 5 de la programmation 2014-2020 des fonds structurels européens. Parmi les quatre projets retenus pour Mons, 907.687 euros seront attribués à la réhabilitation du square Saint-Germain.

Site classé, établi à la fin du 19ème siècle à l'emplacement de l'église Saint-Germain qui fut démolie à la fin du 18ème siècle, le square Saint-Germain sera réhabilité : aménagement du parc, rénovation des grilles, remise en fonctionnement de la fontaine, mise en lumière.

Photo Maryse Romain

Au centre de ce square se trouve une fontaine, oeuvre de l'architecte F. Poutrain, à la mémoire des combattants montois de 1830. Inaugurée le 1er juin 1930 par le bourgmestre Victor Maistriau, cette fontaine se trouvait d'abord à la place Régnier-au-Long-Col avant d'être déplacée en 1957 au Square Saint-Germain. La colonne qui supporte la grande vasque porte les noms des combattants montois morts en 1830 : Victor Andry, Joseph Devis, Auguste Durieux (né à Mons en 1800, journalier), Pierre Gantois (entrepreneur), Joseph Hollande (journalier), Xavier Lamir (né à Mons en 1810, célibataire), Joseph Lecomte (mort à l'âge de 18 ans, journalier), Pierre Maréchal (né à Jemappes en 1806), Félix Pille, François Tercelin et Nicolas Vienne (serrurier). Une cérémonie s'y tient chaque année à l'occasion de la Fête nationale.

Lors de leur passage à Mons en 1930, le roi Albert Ier et la reine Elisabeth,
accompagnés des princes Léopold et Charles, rendent hommage à ce
monument

lundi 22 juin 2015

Le drapeau d'honneur 1830 de Herve

Le drapeau d'honneur remis en 1832 a malheureusement brûlé en 1914 lors de la Première Guerre mondiale. En 1919, le gouvernement offrit un nouveau drapeau à la ville de Herve, mais peu fidèle à l'original. Ainsi, les couleurs sont disposées de manière verticale alors que les drapeaux d'honneur respectaient la disposition horizontale des couleurs du drapeau belge révolutionnaire. Le décor de feuilles de laurier et de chêne n'a pas été repris et l'inscription, placée ici en biais, mentionne la « Ville de Herve » et non la « Commune de Herve ». Ces lettres sont brodées en fils d'or sur un support en papier journal et sont bordées d'un passepoil rouge. Par ailleurs, ce drapeau, conservé dans les caves de l'ancien hôtel de ville, ne possède qu'une seule face.




En mauvais état, surtout au niveau de la bande de couleur jaune, une copie en a été réalisée afin de pouvoir être sortie lors des cérémonies patriotiques. Cette copie est assortie d'une hampe, surmontée d'un lion qui pourrait être l'original. Ce drapeau est conservé avec le diplôme remis en 1982 par Pro Belgica à l'occasion du 150e anniversaire de la remise de cet honneur aux cent communes.





Merci à Jean-Marc Demeyer pour ses recherches et photographies.

dimanche 21 juin 2015

Commémoration du 13 juin 2015 à Orroir aussi en mémoire de la Shoah

René et Alfred Knoll invités aux cérémonies patriotiques du « Drapeau éternel ». Pendant la guerre, ils étaient des enfants juifs, deux frères recueillis par la famille Laurier à la « Laiterie de l’Enclus ». 

Le village d’Orroir commémore chaque année en juin les actes de résistance de ses 5 fusillés d’Oostakker le 14 juin 1944 et des déportés exterminés dans les camps nazis. Le 13 juin 2015, d’autres faits de résistance ont été évoqués : la famille Laurier (cinq sœurs : Anna, Berthe, Maria, Léonie et Marguerite) cachaient René et Alfred Knoll et les ont ainsi sauvés de l’extermination nazie. L’Etat d’Israël décerna le 13 octobre 1994 la médaille de « Justes parmi les nations » à la famille Laurier. Leur nom est gravé sur le « mur des Justes des nations » au mémorial Yad Vashem à Jérusalem, le site de la mémoire des héros et des martyrs de la Shoah. 

Les enfants juifs et l’étoile jaune 

Dès le début de l’occupation de la Belgique par les Allemands en mai 1940, une administration militaire allemande coexista avec l'administration civile belge. Les Allemands mirent notamment en place des lois et des décrets contre les Juifs. Ils limitèrent leurs droits civils, confisquèrent leurs biens et leurs entreprises, leur interdirent certaines professions et en mai 1942, leur ordonnèrent de porter de l'étoile jaune. 

Dès l’âge de 6 ans, il était interdit aux Juifs de paraître en public sans un signe distinctif : une étoile jaune ; elle était en tissu jaune et portait, en caractères noirs, l'inscription « J » (de juif ou jood en Belgique) ; l’étoile devait être portée bien visiblement sur le côté gauche de la poitrine, solidement cousue sur le vêtement. 

A « la Laiterie » à Orroir : 11 enfants de 2 à 9 ans 

En 1942, Liliane Dupont avait 16 ans ; elle était la fille d’Anna Laurier et habitait Orroir, à « la Laiterie de l’Enclus ». En compagnie de ses parents, sa grand-mère Alida Arco et une autre tante Léonie Laurier et son mari Henri Franchomme. Liliane Dupont se souvient : « J’étais élève à Forest et résidait à Bruxelles où j’avais 3 tantes (les 3 sœurs de ma mère Anna), nous dit Liliane Dupont, J’avais parmi mes amies d’école quelques filles juives. Avant le port obligatoire de l’étoile jaune, nous étions tous belges et nous avions beaucoup de sympathie l’une pour l’autre. Quand le port de l’étoile juive fut obligatoire, ce fut la consternation, puis la peur. Certaines de mes amies furent arrêtées avec leur famille et je n’entendis jamais plus parler d’elles. » En mai 1942, ces événements incitèrent la famille de Liliane à faire quelque chose pour tous ces enfants juifs qui souffraient. Une filière s’établit entre Bruxelles et Orroir via des réseaux de résistance. « Parmi les 11 enfants recueillis figuraient notamment René Knoll, le plus âgé, son frère Alfred Knoll, tout petit » poursuit Liliane Dupont. 

En tout, 11 enfants viendront à la Laiterie de l’Enclus : « Tous ces enfants étaient aimés, comme les enfants de la maison. Nous disions qu’ils étaient des enfants réfugiés d’Anvers suite aux bombardements de la ville d’Anvers. » 

René Knoll habite la région parisienne, son frère Alfred habite en Israël. Ils étaient présents et très émus le 13 juin à Orroir pour les cérémonies du Souvenir. Liliane Dupont les accompagnait. 

Après la guerre 

A la libération en septembre 1944, l’ensemble des enfants ont quittés Orroir, retournés chez eux avec leurs parents ou leur famille rescapés des rafles nazies. Seul René Knoll qui avait perdu toute sa proche famille est resté à Orroir jusqu’en 1946. L'organisation juive OSE (Œuvre de Secours aux Enfants) vient le chercher pour le placer en Maison d'Enfants à Profondsart près de Waterloo. En 1947, un oncle de son père, ayant retrouvé sa trace, est venu le chercher et l’a repris chez lui à Paris. Ce départ en 1946 provoqua un grand chagrin la famille Laurier et pour René, le seul à revenir régulièrement avec sa famille rendre visite à Liliane Dupont. 

Le merci du monde juif 

A Yad Vashem, le mémorial national de la Shoah en Israël, près de 16 000 personnes ont été, à cette date, identifiées et un hommage leur est rendu dans le cadre d'un projet créé par une loi de 1963. Ce sont les "Justes parmi les nations". Les personnes reconnues comme telles reçoivent la médaille des Justes et un certificat honorifique. 

Cette distinction est remise au plus proche parent en cas de reconnaissance posthume. Ainsi, Liliane Dupont recevait le 9 décembre 1994 à Bruxelles des mains de l’ambassadeur d’Israël en Belgique M. Victor Harel l’hommage de Justes parmi les Nations, titre attribué aux cinq sœurs Laurier. En outre, leurs noms sont inscrits sur le Mur d'honneur du Jardin des Justes à Yad Vashem (Jérusalem). C'est la distinction suprême décernée à des non-juifs par l'Etat d'Israël, au nom du peuple juif. 

L’accueil du président Jean-Paul Béghin 

Pour présenter les frères Knoll, le président avait choisi la plaque commémorative des six résistants d’Orroir exterminés dans les camps nazis : 

« Sur cette plaque sont écrits le nom de Neuengamme, Mauthausen, Ravensbrück les camps d’extermination nazis où sont disparus des gens d’Orroir. 

C’était là notamment que s’écrivait la « solution finale » d’Hitler. Quand ceux qui portaient l’étoile jaune y entraient et n’en sortaient jamais. Pour sauver des enfants juifs, une filière s’établit entre Bruxelles et Orroir entre quatre sœurs de la famille Laurier. 

René Knoll nous explique son séjour à Orroir Je lui cède la parole… » 

Le merci de René Knoll 

René Knoll associa son frère Alfred à quelques mots de remerciements : 

« Nous commémorons aujourd'hui les héros d'Orroir tombés sous les balles de l'occupant nazi. 

Ce monument et ce drapeau éternel, je les vois chaque année lorsque je viens avec ma famille de France pour le souvenir des années vécues ici en tant qu'enfant caché. Orroir a écrit une page glorieuse de la Résistance. 

Mais une autre page a été écrite ici pendant les années 1943-1944 jour après jour. C'est l'épopée des « Justes parmi les nations ». 

Ici 11 enfants ont été cachés et élevés par les familles Franchomme-Laurier. Hébergés à la Laiterie de l'Enclus chez Henri et Léonie Franchomme-Laurier, à la maison d’Anna Laurier et dans des fermes des environs. Je suis l’un de ces 11. J'avais 9 ans et mon frère, Alfred, ici présent avait 8 mois. 

Nous réalisons seulement depuis nos âges adultes ce que les 5 sœurs Laurier: Berthe, Marguerite, Maria à Bruxelles; Léonie et Anna à Orroir, ont réalisé en nous protégeant et nous faisant vivre une vie d'enfant à la campagne. Je n'oublie pas Liliane Dupont, fille d'Anna Laurier, ici présente, qui a agi dans le plus grand secret. Tout cela s'est passé à la Laiterie de l'Enclus et dans la maison d'Anna, rue de l'Alouette, mais également avec l'aide de connaissances de la région. Je me souviens par exemple d'avoir vécu plusieurs semaines dans une ferme de Ruien. Ce n'est que beaucoup plus tard que j'appris que des informations circulaient à la kommandantur de Courtrai sur notre présence ici. Finalement rien ne s'est passé mais on peut s'imaginer l'angoisse des adultes. 

Les sœurs Laurier représentent ce que l'Humanité a de plus beau. Leur nom figure pour toujours au jardin des Justes du musée Yad Vachem à Jérusalem. »

Liliane Dupont entre Alfred Knoll (à sa gauche) et René Knoll
© Philippe Duponcheel

Décor multicolore dans le chœur de l'église
© Philippe Duponcheel

Devant le monument des cinq fusillés d'Orroir
© Philippe Duponcheel

Devant le monument des cinq fusillés d'Orroir
© Philippe Duponcheel

Alfred Knoll
© Philippe Duponcheel

René Knoll
© Philippe Duponcheel


Reportage de Notélé : lien 

Merci à Jean-Paul Béghin, Président du Comité de la Mémoire de Mont-de-l’Enclus, du Relais de la Mémoire de Mont-d-l’Enclus et de la Section locale de la F.N.C., ainsi que membre de Pro Belgica Hainaut pour son compte-rendu.

Documents photographiques : Philippe Duponcheel

vendredi 19 juin 2015

François et Frédéric de Sécus, membres du Congrès National 1830

Baron François de Sécus (1760-1836) 

Né à Mons en 1760, François étudie le droit à l'université de Louvain. Lors de la domination française, il se retire dans son château de Bauffe, et ne réapparaît dans la vie publique que sous le royaume des Pays-Bas. Député à la seconde chambre des Etats Généraux, il prend une part active aux discussions de cette assemblée et est, en 1825, l'un des plus ardents défenseurs de la liberté de l'enseignement. On le nommait "le vénérable Nestor de l'opposition". 

Le 28 août 1830, il est un des 50 notables réunis à l'hôtel de ville de Bruxelles pour tenter de maintenir l'ordre qui était momentanément rétabli. Ils l'élisent président de cette assemblée à l'unanimité. Le baron de Sécus leur propose d'envoyer une députation au roi Guillaume d'Orange pour lui exposer l'état de la ville, et le supplier de répondre aux griefs des Belges. Cette proposition est adoptée, et leur message est porté par messieurs de Merode, Palmaert père, Gendebien, de Sécus fils et Joseph d'Hoogvorst. 

Le 31 août, François de Sécus fait partie de la députation chargée de convaincre le prince d'Orange de ne pas pénétrer en force dans Bruxelles. Ce dernier accepte et entre seul sans autre escorte que ses aides de camp. 

Le 3 septembre, il signe une déclaration dans laquelle une séparation administrative de la Belgique et des Pays-Bas est présentée comme le seul moyen de concilier les droits des Belges avec les intérêts de la Maison d'Orange. Trois jours plus tard, avec 25 autres membres de la seconde chambre, il invite tous leurs collègues à se réunir sans traîner à Bruxelles. Mais cette résolution est abandonnée et, le 11 septembre, François de Sécus s'embarque à Anvers pour La Haye où les Etats Généraux viennent d'être convoqués en session extraordinaire. 

Élu député du Congrès National de 1830-1831 par la province du Hainaut, il se prononce pour la monarchie constitutionnelle et l'établissement d'un Sénat. Dans les discussions sur le choix d'un futur chef d'Etat, il vote d'abord en février pour le duc de Nemours, puis en juillet pour Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha. En septembre 1831, le baron de Sécus est élu sénateur par le district de Mons, et y siège jusqu'à sa mort. Il en sera le vice-président et le doyen d'âge. Parallèlement, il est bourgmestre de Bauffe (où sa famille possède un château) de 1812 à 1836. Il meurt le 21 novembre 1836 à Bruxelles. 

Baron Frédéric de Sécus (1787-1862) 



Né à Mons en 1787, il est le fils de François de Sécus. Après ses études de droit à Bruxelles, il est membre des Etats Provinciaux du Hainaut sous le régime hollandais, et siège avec son père au Congrès National de 1830-1831. 

Frédéric est ensuite conseiller communal de Bruxelles de 1830 à 1834, bourgmestre de Bauffe de 1836 à 1862, membre du parti catholique, représentant de l'arrondissement d'Ath à la Chambre de 1831 à 1848 et de 1852 à 1857, commandeur de l'Ordre de Léopold. A Bauffe, c'est lui qui donne un terrain pour y construire l'église Saint-Brice, et crée l'école libre Saint-Frédéric qui existera jusqu'en 1985. Il décède à Bauffe en 1862. De son union avec Louise van der Linden d'Hooghvorst, il n'eut pas d'enfants. C'est ainsi que le château de Bauffe passe à sa sœur Elisabeth, mariée au comte de Hemricourt de Grunne. Leur fils Eugène sera bourgmestre de Bauffe jusqu'en 1894. 

Quelles traces reste-t-il aujourd'hui de cette famille qui dirigea le village de Bauffe pendant tout le 19ème siècle ? 

Ayant beaucoup souffert des bombardements de la deuxième guerre mondiale, l'église de Bauffe a été fermée au culte en 1977 et détruite en 1990. Une nouvelle église à l'allure contemporaine a été ensuite construite. Derrière elle, on peut apercevoir une petite chapelle (érigée sur la crypte contenant les tombeaux héritiers de cette famille) avec les armoiries des de Sécus et des de Grunne. Une statue de Saint-Frédéric se trouve à l'intérieur. A la rue Delmotte, une chapelle néo-gothique de la fin du 19ème siècle est dédiée à Frédéric, Xavier, Ghislain de Hemricourt de Grunne (1880-1881). 



Quant au château de la famille (situé au bout de la rue Massin), il n'existe plus que des ruines... De style classique, il a été construit à la demande de Procope-François-Xavier de Sécus à la fin du 18ème siècle. Comme tout le village de Bauffe, il a été très touché par les bombardements de la deuxième guerre mondiale.

Sources des infos :
- MARTIN Cédric, « A la découverte de Lens » (travail réalisé dans le cadre d'un stage de baccalauréat en tourisme), [consultable en ligne : www.lens.be/pdf/Borchure%20culturelle.pdf]

lundi 15 juin 2015

Pro Belgica au 96ème anniversaire de la FNC à Charleroi

Après Bruxelles en 2014 (lien vers l'article), c'est Charleroi qui a accueilli cette année le 96ème anniversaire de la FNC, événement qui coïncide depuis trois ans avec la journée nationale des porte-drapeaux des associations patriotiques de Belgique. La cérémonie était présidée par la princesse Léa de Belgique, le gouverneur du Hainaut Tommy Leclercq et la bourgmestre f.f. de Charleroi Françoise Daspremont. 

Les drapeaux de Pro Belgica et de la section Oost-Vlaanderen de Pro Belgica étaient présents. Le conseil d'administration était représenté par les administrateurs Matthieu Croonen et Yves Roland. Des membres de Pro Belgica Hainaut et Pro Belgica Namur étaient également présents : Michel Bourgeois, Anne Orban, Guy Misson, Christian Delvaux, Jacques Ganty, etc.
















Un grand merci à Félicien Thiry de nous autoriser à reprendre ses photos.

dimanche 7 juin 2015

Visite royale à Leuze-en-Hainaut

Le 2 juin, la Reine a assisté la présentation des plans de création d'entreprise de jeunes qui ont suivi la formation Manager Training and Development de YouthStart. Cette présentation clôturait leur formation. YouthStart est une organisation internationale qui propose un programme de formation en entrepreneuriat à des jeunes en difficulté en Belgique. Ces cours innovants d'entrepreneuriat sont donnés par des formateurs disposant d'une grande expérience professionnelle. La formation offre aux jeunes et aux adolescents une opportunité d'apprendre le sens de l'entrepreneuriat et l'importance d'une attitude positive et entreprenante. La Reine attache une importance particulière à l'entrepreneuriat social et à une formation adéquate qui offre aux jeunes de meilleures chances sur le marché de travail. L'événement se déroulait au CEFA Athénée Provincial de Leuze-en-Hainaut.

Photo : EdA
Photo : EdA

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vendredi 5 juin 2015

Commémoration du 8 mai à Ham-sur-Heure/Nalinnes

Pendant la semaine qui a précédé les commémorations dans les cinq anciens villages de l'entité, trois membres de l'Association Communale du Souvenir Patriotique se sont répartis les rencontres prévues avec les élèves des différentes classes terminales des écoles primaires de l'entité. Près de 200 élèves ont ainsi pu être informés des causes et des conséquences des guerres, avec des exemples locaux autant que possible.

Le 8 mai à 14h, ces mêmes élèves se sont rendus en cortège au monument aux morts et aux stèles de l'ancienne commune où se situe leur école pour participer à la cérémonie d'hommage en présence d'un échevin, du corps enseignant et des associations patriotiques.










Merci à Jean-Marie Berny de nous avoir autorisés à reprendre ces photos.