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jeudi 30 juin 2011

Le 24 avril 2011 à Quaregnon






Merci à la Compagnie Royale des Volontaires Réunis de la Révolution Brabançonne / Ham-sur-Heure (http://volontaireshamsurheure.skynetblogs.be) de nous avoir autorisés à publier des photos de sa prestation à Quaregnon le 24 avril 2011.

Secrétariat de la Compagnie : volontaires.hamsheure@gmail.com

mercredi 29 juin 2011

Appel du Mouvement Dynastique

Chers membres,

La situation politique actuelle de notre pays n'est pas des plus réjouissantes. Affirmer le contraire serait adopter la politique de l'autruche. Les flamingants, à ne pas confondre avec nos frères flamands, se font de plus en plus radicaux, de plus en plus pressants pour revendiquer l'autonomie de la Flandre, et certains extrémistes wallons et bruxellois ne sont pas en reste.

Bien que le lavage de cerveaux ait fait son œuvre dans une partie de la population, nous restons convaincus qu'une grande majorité ne souhaite pas l'éclatement de la Belgique. Partant de ce constat, il nous semble opportun aujourd'hui que nous nous fassions entendre. Si les arguments verbaux ou écrits n'ont plus d'influence, il faut que la population soit sur le terrain. Non pour créer des conflits, mais tout simplement pour manifester son ras-le-bol et se faire entendre.

Rassemblons-nous donc le 1er septembre 2011 à la journée des porte-drapeaux. Serrons-nous les coudes, tous présents, ainsi que le samedi 24 septembre 2011 avec Pro Belgica pour la commémoration des combats de 1830, le 181ème anniversaire de l'indépendance de la Belgique et le 180ème anniversaire de la dynastie. Arborons nos couleurs nationales et disons de cette manière notre refus du séparatisme et de l'extrémisme, et ainsi montrons notre attachement à notre pays, la Belgique.

René Lievens, président national du Mouvement Dynastique

Plus d'infos sur le blog de la section Ath-Tournai-Mouscron du Mouvement Dynastique : http://mouv-dynastique.skynetblogs.be

dimanche 26 juin 2011

Monument aux Héros de 1830 à Feluy



Merci à Yves Roland, porte-drapeau de Pro Belgica, pour cette photo du monument aux Héros de 1830 situé à Feluy (commune de Seneffe).

vendredi 24 juin 2011

La province de Liège

On a longtemps cru que Liège tenait son nom de la rivière « Legia » qui portait, avant la conquête romaine, le nom celtique de « Glain » qui signifie « l’eau claire ». Cette origine est manifestement fausse. Une agglomération qui s’était formée au confluent du Glain et de la Meuse tomba dans le lot des rois au titre du domaine public, Vicus publicus ou Vicus leudicus (leud-icus, de leod : peuple), expression déclinant ensuite en Leudicum. D’après Godefroid Kurth, ce serait de ce Leudicum que seraient sortis les mots Leiodium, Leu dium, Legia, Legium, Lige (en wallon) et Liège. 

L’actuelle province de Liège est, chacun le sait, l’héritage de l’ancienne principauté épiscopale du même nom.

Le pays de Liège a connu un développement entièrement différent de celui des autres territoires belges. Son évolution particulière a été largement influencée par deux faits prédominants : l’existence d’un cadre naturel (c’est-à-dire la vallée de la Meuse) et la vassalité, pendant de longs siècles à l’empire germanique.

Le territoire liégeois fut occupé primitivement par les Éburons qui furent exterminés par les Romains. Vers le milieu du IIIe siècle, une organisation épiscopale s’y établit.

Le christianisme fut introduit dans nos régions par les garnisons romaines des bords du Rhin et, plus particulièrement, par celle de Trèves, siège d’un épiscopat dés le milieu du IIIe siècle. Des évêchés distincts de celui de Trêves furent créés à Cologne par Saint Materne et à Tongres par Saint Servais au IVe siècle. Saint Monulphe transféra le siège de cet épiscopat à Maastricht vers l’an 500. Au début du VIIIe siècle, le Saint évêque Hubert, estimant Maastricht, sise au croisement de la chaussée Brunehaut et de la Meuse, un peu trop accessible aux invasions normandes, s’installa à Liège, qui n’était alors qu’un hameau où Saint Monulphe avait déjà bâti une chapelle 150 ans auparavant.

Les Normands saccagèrent en 881 tout le diocèse, y compris la nouvelle cité et formation qui après le départ des envahisseurs, prospéra rapidement, grâce à la proximité des « villæ » des rois carolingiens. En 925, le roi de Germanie, Henri l’Oiseleur, conquit la Lotharingie où se situait le diocèse de Liège et Othon 1er, son fils, l’attacha pour des siècles au Premier Empire. Les évêques de Liège devinrent ainsi des hommes liges de l’empereur à qui ils devaient prêter hommage en signe de sujétion. La Principauté de Liège proprement dite ne se constitua que vers 1100. Les évêques eurent, à cette époque, des vassaux tels que le comte de Hainaut et le comte de Namur. Le prince-évêque Otbert acheta au duc Godefroid, qui partait pour la Croisade, ses terres de Bouillon et de Couvin et il les joignit aux territoires qu’il contrôlait déjà, formant un fief puissant.

L’humeur batailleuse de certains princes-évêques s’opposa aux prétentions des princes voisins et, particulièrement, à celles des ducs de Brabant. Des guerres aux fortunes diverses s’ensuivirent. Henri 1er de Brabant brûla Liège en 1212 mais l’année suivante, les milices liégeoises, groupées autour de leur prince-évêque Hughes de Pierrepont, écrasèrent les Brabançons. Le Concordat de Worms (11 septembre 1122) qui abandonnait aux chanoines l’élection de leurs évêques fut un des éléments déterminants de la désagrégation de l’autorité impériale : l’influence allemande dans les territoires liégeois diminua progressivement et, petit à petit, le pays de Liège se dissocia pratiquement et spirituellement de la Germanie.

Dans la querelle qui opposa le pape aux princes allemands, Adolphe de la Marck, évêque de Liège (1313-1314), prit nettement position en faveur du Saint-Père et de son allié le roi de France ; ce dernier devint successivement arbitre, allié puis seigneur des évêques de Liège, dont les troupes combattirent pour lui notamment à Cambrai et à Tournai. Toutefois, ce changement de suzeraineté n’altéra pas pour autant la volonté d’indépendance des gens du pays de Liège qui continuèrent de tout mettre en œuvre pour échapper aux volontés des souverains étrangers.


Dans le même temps, le pays se transforma intérieurement. Le prince-évêque Albert de Cuyck avait octroyé en 1196, à la Principauté toute entière, une charte (photo) qui reconnaissait notamment la liberté individuelle de l’inviolabilité du domicile. C’était là un appréciable progrès social qui n’apportait toutefois pas la solution à tous les problèmes posés par l’évolution politique du XIIIe siècle.

En plus des guerres privées telle que la « guerre de la Vache » qui prit pour prétexte le vol, à Ciney, d’une génisse, et des interminables vendettas familiales des seigneurs féodaux, comme celle des Awans et des Waroux qui dura trente-neuf ans, des conflits naquirent entre les le prince et les Villes, les Chapitres cathédraux et les Nobles, les Grands (c’est-à-dire les riches propriétaires de houillères, maîtres de forges et fabricants d’armes) et les Petits qui constituaient la classe artisanale et prolétarienne. Les Petits, groupés en des communautés professionnelles qui, peu à peu, devinrent juridiques et politiques, n’acceptèrent plus de s’abandonner aux Grands. Les corporations prétendirent élire elles-mêmes leur bourgmestre. Alarmés par cette velléité d’indépendance, princes, clergé et noblesse se liguèrent contre les Petits qui, d’abord vaincus en 1251, remportèrent en 1313 une victoire sanglante, connue dans les annales liégeoises sous le nom de « Male Saint-Martin ». La paix d’Angleur, la paix de Fexhe en 1316 et la Paix des XXII en 1373 anéantirent le pouvoir politique des Grands et consacrèrent le triomphe des Corporations. Les princes-évêques durent partager le gouvernement avec leur Chapitre cathédral, leurs chevaliers et leurs villes, ces dernières personnifiées par les Métiers.

Au début du XVe siècle, les gens du pays de Liège, fort mécontents de leur prince-évêque Jean de Bavière, le déposèrent et élirent à sa place Thierry de Hornes. Les familles de Bourgogne et de Bavière, auxquelles l’évêque déposé était allié, intervinrent et leurs armées réunies écrasèrent, le 23 septembre 1408, les milices liégeoises dans la plaine d’Othée et, pendant neuf ans, la Principauté de Liège vécut sous un régime absolutiste.

Vers le milieu du XVe siècle, les Liégeois épousèrent fougueusement la querelle de leur suzerain Louis XI, roi de France, et ils entrèrent en guerre contre Philippe le Bon. Mal leur en prit : Liège, Dinant et la plupart des villes de la Principauté furent saccagées et perdirent tous leurs privilèges et monopoles. Ce ne fut qu’à la mort du Téméraire que le pays de Liège se releva et, en 1492, la France et les Pays-Bas reconnurent sa neutralité.

Après les effroyables épreuves du XVe siècle, la Principauté de Liège connut une période plus calme, sous le règne du prince-évêque Erard de la Marck (photo ci-dessous) et sous celui de ses successeurs. La cité de Liège reconstruisit ses murailles et ses tours. Dinant et les autres villes saccagées renaquirent de leurs cendres. L’industrie houillère, les forges du pays de Liège, l’orfèvrerie et l’agriculture prirent un essor nouveau. Le peuple liégeois reconquit rapidement une position privilégiées et les pouvoirs des Métiers de tardèrent pas à dépasser ceux du clergé et de la noblesse. En 1500, l’Etat de Liège fut incorporé dans le cercle de Westphalie par l’empereur Maximilien, ce qui fit de la cité, une ville impériale et presque libre puisqu’elle ne relevait que d’un monarque, l’empereur romain germanique, qui n’avait en fait qu’une semblant d’autorité. L’avènement des princes-évêques de la maison de Bavière, au trône de Saint Lambert, rompit cette ère de prospérité et de paix. Des troubles éclatèrent auxquels Maximilien de Bavière mit fin en promulguant le « Règlement de 1684 » qui abolissait les privilèges des Métiers et attribuait aux princes des droits absolus.


En 1789, électrisés par l’exemple des Parisiens qui venaient de prendre la Bastille, les Liégeois se soulevèrent contre leur prince-évêque César de Hoensbroeck (photo ci-dessous). Les Etats réunis du pays de Liège » proclamèrent sa déchéance. Les princes du cercle de Westphalie envoyèrent des troupes et la révolution liégeoise se termina par le rétablissement de César de Hoensbroeck. La répression qui suivit provoqua une émigration massive vers la France. En 1792, l’armée de la jeune République française, qui comptait dans ses rangs une « Légion belge » composée en majeure partie de réfugiés politiques liégeois, envahit la Belgique que la Convention annexa le 9 vendémiaire de l’an IV, c’est-à-dire le 1er octobre 1795.



La Principauté de Liège, amputée des territoires qu’elle avait possédés dans le Hainaut, le Namurois et le Luxembourg, devint alors le département de l’Ourthe et, en 1830, une des neuf provinces de la Belgique indépendante.

S.M. le Roi Albert, fils puiné du roi Léopold III et 6ème Roi des Belges, reçut le titre de Prince de Liége le 7 juin 1934 en hommage à la Résistance de la ville durant la Première Guerre Mondiale.



Bernard Coomans de Brachène
Membre de Pro Belgica
Administrateur de Pro Belgica

mercredi 22 juin 2011

Actualité de Pro Belgica Hainaut

Chers amis de Pro Belgica Hainaut,

Nous avons besoin de votre aide pour rédiger un programme le plus complet possible des festivités et cérémonies organisées le 21 juillet prochain dans la province du Hainaut. Si vous connaissez certaines d'entre elles, envoyez-nous les informations (avec l'heure et le lieu). Merci d'avance.

Nous sommes toujours à la recherche des drapeaux d'honneur 1830 offerts aux communes ayant participé à la révolution belge de 1830. Si vous avez des contacts avec l'administration ou un cercle d'histoire de l'une d'entre elles, demandez si ce drapeau existe toujours et si oui, faites une photo pour notre blog. Plus d'infos : ici

Si vous habitez dans la région, nous aimerions mettre sur notre blog des photos de la Colonne aux Volontaires de 1830 à Nivelles (esplanade du souvenir devant l'église), de la Colonne aux Volontaires de 1830 à Monceau-sur-Sambre, et de la plaque dédiée aux volontaires 1830 sur le mur de la maison communale de Jumet. Merci d'avance pour votre aide.

Pro Belgica Hainaut

vendredi 17 juin 2011

Cérémonie Drapeau éternel 11 juin 2011 (1/6)

Cet article inaugure une série de 6 articles rendant compte de la 32ème cérémonie du Drapeau éternel à Orroir (Mont-de-l’Enclus).


L’Espace du Souvenir à Orroir


A Orroir, suite à des travaux d’aménagement, l’Espace du Souvenir se trouve près de l’église. Y sont réunis le monument aux morts 14-18 (où ne figurent que les victimes de la grande guerre), la plaque commémorative de 6 disparus dans les camps d’extermination nazis et la Dalle sacrée où sont enterrés les 5 résistants d’Orroir fusillés à Oostakker le 14 juin 1944.
Près de la Dalle sacrée flotte sans interruption le Drapeau éternel renouvelé chaque année.

Jean-Paul Béghin,
Président du comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus,
Président du "Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus"
Membre de Pro Belgica Hainaut

Cérémonie Drapeau éternel 11 juin 2011 (2/6)

Le cortège des Drapeaux, les personnalités politiques et les membres des familles des victimes se forme à la rue des Fusillés.

Premiers moments de recueillement au monument aux morts en Souvenir des victimes de la Grande Guerre : Jean BOQUET, Félix CARTON, Victor DEMETS, Albert DUMAZY, Alphonse HAEDENS, Henri MISPREUVE, Achille VANDEWALLE et Emile VINCHE.

Après le dépôt de gerbes, l’appel aux morts, la sonnerie « aux champs » et la Brabançonne, le cortège se dirige vers l’église d’Orroir.



Les drapeaux entourent le monument aux morts 14-18 : l'assemblée s'y recueille

Jean-Paul Béghin,
Président du comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus
Président du "Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus
Membre de Pro Belgica Hainaut

Documents photographiques : Laetitia Busine et Philippe Duponcheel

Cérémonie Drapeau éternel 11 juin 2011 (3/6)

A Orroir, Il fait encore nuit le matin du 18 février 1944 quand la Gestapo fait une descente dans le centre du village. Les soldats allemands fouillent plusieurs maisons éclairées par de grosses lumières installées à l’extérieur, la ferme Dumazy notamment.

Près de la place, les Allemands embarquent hommes, femmes et enfants dans les véhicules stationnés à la rue du Profondrieux. Ils s’arrêtent aussi dans les villages voisins, notamment à Escanaffles, pour y faire prisonniers d’autres résistants. Le convoi prend la direction de la Kommandantur et de la prison de Gand.

De la prison de Gand, certains sont libérés après 6 à 7 semaines, d’autres se retrouvent dans les camps d’extermination nazis et y disparurent : Albert OPSOMER au camp de Mauthausen, Paul DERONNE à Neuengamme, Oscar DUMAZY à Neuengamme, Léon MAES au camp de Neuengamme, Emile DEBUNE au camp de Mauthausen et Agnès DOGIMONT au camp de Ravensbrück.

Pour le recueillement devant la plaque commémorative, Madame Gilberte Tilly rescapée de Ravensbrück, avait écrit un message que lurent 3 enfants.

Un drapeau des prisonniers politiques de Renaix rappelait l’univers concentrationnaire. L’hommage aux disparus des camps s’acheva en écoutant Jean Ferrat qui a pu traduire en chanson les « Nuits et brouillards » des prisonniers des camps nazis.

Denis Detemmerman exécute la sonnerie "aux champs" et dirige l'Harmonie
enclusienne pour l'interprétation de la Brabançonne
Devant la plaque des disparus dans les camps
Monsieur Antonio Berni présentait l'ensemble des cérémonie. Il accueille ici
Madame Gilberte Tilly, rescapée de Ravensbrück, soutenue par le président
Jean-Paul Béghin. Membre du "Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus,
Julien Hoste, Camille Delaunoy et Nell Jonnieaux liront le message de Madame
Tilly

Jean-Paul Béghin,
Président du comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus,
Président du "Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus"
Membre de Pro Belgica Hainaut

Documents photographiques : Laetitia Busine et Philippe Duponcheel

Cérémonie Drapeau éternel 11 juin 2011 (4/6)

Dans l’église Saint-Brice d’Orroir, Monsieur l’abbé Laurent Ruelle, curé des Entités de Celles et Mont-de-l’Enclus célébra l’Eucharistie à l’intention des victimes de toutes les guerres. Dans son homélie il rappela que l’homme est capable du mauvais et du bon et que l’Esprit-Saint encourage tous les hommes de bonne volonté à construire la paix dans l’amour du prochain.

A la fin de la cérémonie religieuse, le curé Ruelle bénit les nouveaux drapeaux : le Drapeau éternel et celui du « Relais de la Mémoire ».

Le curé Laurent Ruelle bénit les nouveaux drapeaux
Monsieur Henri Deridder, directeur des fêtes, explique les mouvements du cortège
aux porte-drapeaux, ici celui du drapeau des prisonniers politiques de Renaix


Jean-Paul Béghin,
Président du comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus,
Président du "Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus"
Membre de Pro Belgica Hainaut

Documents photographiques : Laetitia Busine et Philippe Duponcheel

Cérémonie Drapeau éternel 11 juin 2011 (5/6)

L’hommage aux 5 fusillés d’Orroir se déroule face à la Dalle sacrée, où ils sont enterrés, au fond de l’allée principale. C’est près de la dalle que flotte le Drapeau éternel, un drapeau renouvelé chaque année.

La marraine et le parrain du drapeau s’approchent du mât puis hissent le nouvel emblème tricolore pendant que retentit le « chant des Partisans ».

Dans son bref discours, le président Béghin fit un réquisitoire contre le récent projet de loi sur l’amnistie :


« Il y a un mois, le 12 mai, le Sénat approuvait, une proposition de loi du Vlaams Belang. Cette proposition de loi efface les sanctions infligées pour les actes de collaboration avec l’ennemi entre le 10 mai 1940 et le 8 mai 1945. Elle crée aussi une commission chargée d’indemniser les victimes de la répression d’après-guerre ou leurs descendants.

Les collaborateurs ont été jugés. Pourquoi rouvrirait-on des procès après plus de 50 ans ? Il est impensable de disculper et d’indemniser ces collaborateurs adeptes du nazisme.

Nous sommes réunis aujourd’hui pour préserver le souvenir de celles et ceux qui ont subi les horreurs et le barbarisme nazi. »



Lors de l'hommage aux 5 fusillés d'Orroir, on reconnaît Madame Gilberte Tilly
(assise), Monsieur Roger Maes (assis), puis Madame Yvon Callaert-Monart,
le président Jean-Paul Béghin, le bourgmestre Jean-Pierre Bourdeaud'huy,
l'échevine Magda Mas et le député fédéral Ronny Balcaen

Jean-Paul Béghin,
Président du comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus,
Président du "Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus"
Membre de Pro Belgica Hainaut

Document photographique : Laetitia Busine et Philippe Duponcheel

Cérémonie Drapeau éternel 11 juin 2011 (6/6)

Les cérémonies d’Orroir se sont achevées par un lâcher de ballons et une distribution de drapeaux belges aux jeunes. Le verre de l’amitié et un lunch furent proposés à tous les participants à la salle communale des fêtes d’Amougies.

Porteurs d'espoir, les ballons blancs furent libérés par les enfants enclusiens
Les tout jeunes qui n'avaient pas d'emblème de la Belgique reçurent
un drapeau tricolore des organisateurs
Henri Béghin, le petit-fils du président (sur les épaules de son papa) arbore
avec fierté l'emblème tricolore
La fin du stress pour le président, ici interviewé par la journaliste Françoise
Delplancq de "Notélé"


Jean-Paul Béghin,
Président du comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus,
Président du "Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus"
Membre de Pro Belgica Hainaut

Documents photographiques : Laetitia Busine et Philippe Duponcheel


dimanche 12 juin 2011

Recherche d'informations

Mr George Capelle, qui habite Dinant dans la province de Namur, est rentré à Peutie le 1er mars 1983 dans l'artillerie comme canonnier et y est resté environ un mois. Son numéro de matricule était le 8305805. Il recherche les noms des camarades de chambre qui étaient dans le même secteur que lui, ainsi que des photos. Vous pouvez le contacter par mail : chery1934@msn.com

mercredi 8 juin 2011

"Ce fleuve qui nous unit - De rivier die ons samenbrengt"

B PLUS n’est pas un parti politique mais bien un mouvement qui mène le bon combat pour le fédéralisme d’union. La tolérance et la solidarité forment avec le respect de la diversité, les bases de son action. Alors que d’aucuns ne ratent aucune occasion pour dresser les communautés de ce pays les unes contre les autres, B PLUS a comme objectif de promouvoir le dialogue entre néerlandophones et francophones.

C’est dans cette perspective que le Comité B PLUS de la Flandre orientale organise le dimanche 19 juin 2011 sous la devise « Ce fleuve qui nous unit - De rivier die ons samenbrengt », une balade cycliste le long de l’Escaut, à partir de Tournai et de Gand, et une rencontre à Audenarde autour d’une bonne table (barbecue).



Balade cycliste

Le départ sera donné à 10 heures à « La Patinoire » à Tournai (Quai des Vicinaux) et au pont sur l’Escaut à Zwijnaarde (Adolphe della Faillelaan).

Vers 11.30 heures les moins entrainés pourront se joindre à Pottes (Place de l’Eglise) et à Gavere, près du pont sur l’Escaut (Scheldestraat).

Barbecue

Aura lieu à 12.30 heures à la Brasserie Liefmans - Aalststraat 220 - 9700 Oudenaarde. Il est bien entendu que les non-cyclistes sont également les bienvenus!

Participation aux frais: 17,50 € par personne (1 apéritif inclus), à verser au compte bancaire 733-0565258-69 au nom de B PLUS Oost-Vlaanderen.

Pour les membres qui sont en ordre avec la cotisation 2011: 15 € par personne.

Avec une causerie de Mme Els Ampe, Cheffe de groupe "Open VLD" au Parlement Bruxellois.


Willy Peerens
Secrétaire B Plus Comité Flandre orientale

Pour plus d'infos : www.bplus.be (attention, inscriptions avant le 13 juin)

Visiste royale à Charleroi

Le Roi et la Reine se sont rendus dans la matinée du 31 mai à Charleroi dans le cadre des festivités "Charleroi 1911-2011". L'accueil officiel dans la Maison communale a été suivi par une rencontre avec les habitants sur la Place Charles II.

Le Roi a ensuite visité le site de Caterpillar tandis que la Reine s'est rendue au Musée de la Photographie pour l'exposition phare de "Charleroi 1911-2011". Les Souverains se rendus ensuite aux studios "Dreamwall/Keywall" pour une brève visite et une réception de clôture.



Commémoration du 8 mai à Tournai

La cérémonie a eu lieu le 4 mai, et les photos ont été prises par Jacques De Ceuninck, webmaster de la régionale du Tournaisis de la Société Royale Philhantropique des Médaillés et Décorés de Belgique (http://medaillesdutournaisis.skynetblogs.be)