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dimanche 30 novembre 2014
samedi 29 novembre 2014
Le centenaire de la bataille de Collarmont
Le matin de l'affrontement, ma grand-mère sentant ce qui allait se passer décida d'évacuer dans la famille à Morlanwelz. Mon papa était né en mars 1914. Arrivée à quelques centaine de mètres de sa maison, elle est arrêtée par une voisine qui lui dit de rester chez elle avec mon papa, ce qu'elle accepte.
Au plus fort de la bataille ils se réfugient tous à la cave (la maison était un estaminet). Le soir, les Allemands se saoulent dans le café tandis qu'en bas ils sont apeurés, redoutant des pleurs de mon papa. Comme disait ma grand-mère "miracle Jules n'a jamais rien dit" sans quoi ils auraient été abattus par ces Allemands avinés.
Le 23 août ils rentrent chez eux et découvrent que la maison porte une grande croix rouge, c'est le poste de secours. Il y a des blessées et des cadavres partout sur des bottes de paille (la maison était une petite ferme). Parmi les mourants installés sur une botte de paille, il y avait, avec son chapelet, le Lieutenant français Henri Mouilleron qui s'était battu en duel avec un gradé allemand, le lieutenant Koenig. Mouilleron avait eu le dessus mais les Allemands, ivres de rage, s'étaient rués sur lui, le transperçant à la baïonnette. Koenig avait été installé dans le lit de ma grand-mère qu'il avait défoncé dans son agonie.
Ma grand-mère avait récupéré le chapelet de Mouilleron qui a été remis à son fils lors de la grande cérémonie du cinquantième anniversaire en 1964. Le casque à pointe de Koenig, également récupéré, fut enterré en 1940. Fait de cuir bouilli, il ne restait que la pointe en cuivre en 1945.
Voila un récit que j'ai entendu raconter des dizaines de fois par ma grand-mère Marie Wasterlain. La maison existe toujours à la Rue de la Rosière 19 à Carnières-Collarmont.
Un de mes voisins était René Parisot, un poilu qui avait été blessé le 22 août 1914 à Collarmont. Soigné à l'hospice de Carnières, il avait épousé son infirmière Ida Paul. Ils habitaient Rue Sault à Sault (Collarmont). Lors de son décès, la demande d'inhumation avait été demandée au cimetière militaire mais le gouvernement français refusa car il n'était pas décédé au combat. Il est inhumé à la pelouse d'honneur de Carnières.
Texte signé par Jean-Pierre Dupont, membre de Pro Belgica Hainaut, tandis que les trois premières photos sont dues au conseiller communal Alexandre Mpasinas.
Au plus fort de la bataille ils se réfugient tous à la cave (la maison était un estaminet). Le soir, les Allemands se saoulent dans le café tandis qu'en bas ils sont apeurés, redoutant des pleurs de mon papa. Comme disait ma grand-mère "miracle Jules n'a jamais rien dit" sans quoi ils auraient été abattus par ces Allemands avinés.
Centenaire de la bataille en 2014 |
Le 23 août ils rentrent chez eux et découvrent que la maison porte une grande croix rouge, c'est le poste de secours. Il y a des blessées et des cadavres partout sur des bottes de paille (la maison était une petite ferme). Parmi les mourants installés sur une botte de paille, il y avait, avec son chapelet, le Lieutenant français Henri Mouilleron qui s'était battu en duel avec un gradé allemand, le lieutenant Koenig. Mouilleron avait eu le dessus mais les Allemands, ivres de rage, s'étaient rués sur lui, le transperçant à la baïonnette. Koenig avait été installé dans le lit de ma grand-mère qu'il avait défoncé dans son agonie.
Centenaire de la bataille en 2014 |
Ma grand-mère avait récupéré le chapelet de Mouilleron qui a été remis à son fils lors de la grande cérémonie du cinquantième anniversaire en 1964. Le casque à pointe de Koenig, également récupéré, fut enterré en 1940. Fait de cuir bouilli, il ne restait que la pointe en cuivre en 1945.
Voila un récit que j'ai entendu raconter des dizaines de fois par ma grand-mère Marie Wasterlain. La maison existe toujours à la Rue de la Rosière 19 à Carnières-Collarmont.
Centenaire de la bataille en 2014 |
Un de mes voisins était René Parisot, un poilu qui avait été blessé le 22 août 1914 à Collarmont. Soigné à l'hospice de Carnières, il avait épousé son infirmière Ida Paul. Ils habitaient Rue Sault à Sault (Collarmont). Lors de son décès, la demande d'inhumation avait été demandée au cimetière militaire mais le gouvernement français refusa car il n'était pas décédé au combat. Il est inhumé à la pelouse d'honneur de Carnières.
Centenaire de la bataille en 2014 - Cimetière de Collarmont |
Texte signé par Jean-Pierre Dupont, membre de Pro Belgica Hainaut, tandis que les trois premières photos sont dues au conseiller communal Alexandre Mpasinas.
vendredi 28 novembre 2014
Pro Belgica Flandre Orientale à la fête du Roi à Alost
Plusieurs membres de la section Flandre Orientale de Pro Belgica ont assisté au Te Deum de la fête du Roi à Alost.
Plus d'infos sur Pro Belgica Flandre Orientale : lien vers notre article qui leur est consacré.
Merci à Anne-Françoise Gavel, membre de Pro Belgica Flandre Orientale, de nous avoir envoyé ses photos.
jeudi 27 novembre 2014
Commémoration de l'Armistice à Brugelette
Après les dépôts de fleurs dans les différentes sections de la commune, à savoir Cambron-Casteau, Attre, Gages et Mévergnies (voir précédent article), une importante commémoration a eu lieu le 11 novembre à Brugelette. La FNC Brugelette s'est ensuite réunie pour son traditionnel banquet.
Présence d'un détachement de la base militaire américaine de Chièvres |
Plaque commémorative dédiée à Gabrielle Petit qui a séjourné à l'institut de Brugelette |
Merci à Jean-Louis Dieu (porte-drapeau de la FNC Brugelette) de nous avoir autorisé à reprendre ses photos.
mercredi 26 novembre 2014
Commémorations dans les villages de la commune de Brugelette
Les commémorations de la commune de Brugelette ont commencé par une conférence du professeur Christian Cannuyer sur le sabotage du dépôt de munitions à la gare de Mévergnies-Attre le 9 mars 1918.
A Mévergnies :
A Cambron-Casteau :
A Gages :
A Attre :
Merci à Jean-Louis Dieu (président de la FNC Brugelette) de nous avoir autorisés à reprendre ses photos.
mardi 25 novembre 2014
Devoir de mémoire à Comines-Warneton
Le 7 novembre, au Mémorial britannique de Ploegsteert, le premier Last Post sous le mode hivernal a vu notamment les dépôts de fleurs du Conseil communal des enfants, des Jeunes de Comines-Warneton, de la Ville et des pompiers.
Le 8 novembre, la Loge N°55 "The Builders of the Silent Cities _ In Flanders Fields", appartenant à la Grande Loge Régulière de Belgique et basée à Ploegsteert, a procédé à un dépôt de fleurs au Mémorial britannique. Cette loge est particulièrement active dans le devoir de mémoire et rend un hommage particulier à ceux qui ont construit et qui entretiennent les cimetières où reposent des soldats britanniques ou provenant du Commonwealth.
Le 10 novembre, des dépôts de fleurs se sont tenus aux monuments aux morts de Bas-Warneton et d'Houthem. Ce-dernier s'est déroulé en présence des élus du Conseil communal des enfants et des élèves de l'école Saint-Henri qui ont remis des dessins au bourgmestre et aux portes-drapeaux.
A Bas-Warneton :
A Houthem :
Un office religieux avait également lieu dans l'église de Comines Ten-Brielen. Ensuite, l'assistance, emmenée par l'Harmonie Royale de Comines, s'est rendue au monument aux morts pour un hommage.
Le 11 novembre, le premier dépôt de fleurs s'est tenu à Ploegsteert en présence du Conseil communal des enfants ainsi que de l'organisation de la Course du Souvenir.
Provenance des photos : Ploegsteert Info
Merci notamment à Jean-Michel Van Elslande, membre de Pro Belgica Hainaut, pour ses photos.