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samedi 27 août 2011

Yves Roland, porte-drapeau de l'asbl Pro Belgica

(Photo Denis Noë)

1° Quand et pourquoi as-tu rejoint l'asbl Pro Belgica?

Je suis membre de Pro Belgica depuis 1998-1999. J'ai rejoint par hasard cette association à l'occasion d'un 21 juillet en prenant des informations au stand de cette association, mais aussi en allant aux assemblées générales. Petit à petit, je prenais conscience qu'il fallait que je participe activement aux activités de Pro Belgica, ce que je fis comme membre. En 2008, la présidente me proposait de faire un remplacement comme porte-drapeau pour une cérémonie.

2° Qu'est-ce que çà représente pour toi d'être porte-drapeau? A quelles cérémonies assistes-tu?

C'est un honneur et non un rôle ingrat. C'est la chance de pouvoir être vraiment au coeur des cérémonies, de représenter Pro Belgica, de voir des anciens combattants et d'autres associations. C'est aussi pouvoir vraiment rendre hommage à nos héros et à la famille royale. Etre porte-drapeau, c'est un rôle très important, quel que soit le temps. J'assiste à la journée des porte-drapeaux, à la cérémonie des journées de septembre, au 11 novembre, au 15 novembre, à l'hommage au roi Léopold II, à la journée des prisonniers politiques en avril, à la cérémonie à Breendonk, à la cérémonie au roi Albert Ier et aux héros de l'Yser à Nieuport, à la journée de la Liberté aux Pays-Bas, le 17 février à l'hommage aux défunts de la famille royale, le 8 mai pour la journée de la fin de la deuxième guerre mondiale, le 31 juillet à l'hommage au roi Baudouin, le 21 juillet au Te Deum et au défilé. Il arrive aussi d'être présent pour une cérémonie qui n'est pas prévue à l'avance (comme des funérailles...). Un porte-drapeau doit être impeccable comme le drapeau que lui confie son association ; il doit aussi faire preuve de discrétion et de courtoisie.

3° Peux-tu nous expliquer le déroulement de la 4ème journée des porte-drapeaux ce 1er septembre?

La journée débute à 9h en l'église Notre-Dame de Laeken avec l'ouverture de la crypte royale, suivie d'une célébration en présence des porte-drapeaux. Ensuite, hommage et dépôts de fleurs au monument du Poilu Inconnu qui se trouve à gauche de l'église Notre-Dame de Laeken. Départ en car vers la Colonne du Congrès pour un hommage et des dépôts de fleurs au Soldat Inconnu. Départ à pied vers le buste du roi Baudouin qui se trouve devant la cathédrale de Bruxelles. Hommage et dépôts de fleurs. Défilé vers la grand-place de Bruxelles et défilé sur cette même place. Rassemblement des participants dans la grande salle de l'hôtel de ville.

mercredi 24 août 2011

Commémoration de la Bataille de Mons

Ce 23 août, la ville de Mons a rendu hommage aux soldats britanniques tombés lors de la Bataille de Mons en 1914. Tout d'abord une cérémonie a eu lieu à 15h30 devant la plaque commémorative du Pont-Rail à Nimy, suivi d'une cérémonie à 15h50 au Mémorial britannique et au Monument des Irlandais à Mons à l'intersection des chaussées de Beaumont et de Binche, d'une cérémonie à 16h20 au cimetière militaire de Saint-Symphorien et d'une cérémonie à 16h45 devant la plaque commémorative de l'ancienne gare d'Obourg.

Mémorial britannique, situé en face du Monument des Irlandais

La "Croix du Sacrifice" dans le cimetière militaire de
Saint-Symphorien où reposent des anglais et des allemands



Merci à Maryse Romain (photographe de Jean-Pierre Dupont, échevin de l’État-Civil et des associations patriotiques à Mons) pour les photos

mardi 23 août 2011

Le Centre d'Interprétation d'Histoire Militaire à Mons

La Ville de Mons lance un appel pour collecter des témoignages et des documents sur les deux guerres mondiales à Mons. Cet appel s'inscrit dans la perspective du Centre d'Interprétation d'Histoire Militaire qui verra le jour en 2014. Ce nouveau lieu retracera les événements des deux conflits mondiaux dans la cité hennuyère et sa région. Dans ce cadre, la Ville de Mons recherche des personnes qui ont vécu le dernier conflit mondial dans la région de Mons et qui souhaitent témoigner de leur vécu afin de faire partager leur expérience. Mais aussi des lettres, des photographies, des journaux intimes, des affiches, des tracts, des films ou tout autre document concernant les années de guerre dans la cité hennuyère et ses campagnes. La participation et l'aide de la population sont indispensables pour mener ce projet. Si la première guerre mondiale sera mise à l'honneur par la Bataille de Mons en août 1914 et la légende des Anges (qui constituent une spécificité de l'histoire militaire montoise), la guerre 1940-1945 ne sera pas en reste, notamment par l'évocation de la victoire dite de Mons en septembre 1944, remportée par l'armée américaine secondée par la résistance locale. Une attention toute particulière sera également réservée à la vie quotidienne durant ces huit années d'occupation.

Infos au 02/ 556. 92. 25

jeudi 18 août 2011

La province du Limbourg

Le mot « Limbourg » – qui s’orthographiait en 1093 « Lintburch » et « Lemburg », ce qui signifie « bourg aux tilleuls » - a d’abord désigné une localité de l’actuel arrondissement de Verviers puis il est passé au duché de Limbourg et, plus récemment, à la province du même nom qui est constituée, non pas par le pays de Limbourg mais par l’ancien comté de Looz.

Lorsque Jules César entreprit la conquête des Gaules, il trouva dans l’Eburonnie, l’autorité partagée entre deux chefs dont l’un, Ambiorix, commandait à la partie du pays correspondant au futur duché du Limbourg et l’autre, Cativulx, à celle qui fut plus tard la Principauté de Liège. Les Francs Saliens s’y établirent au commencement du Ve siècle et, lors du partage de l’empire de Charlemagne, le Limbourg fit partie des possessions de Lothaire.

Le duché de Limbourg en 1635

Walran IV
Le premier seigneur héréditaire limbourgeois sembla avoir été, au début du XIe siècle, Frédéric, fils puiné du comte de Luxembourg. Judith, fille de Frédéric de Luxembourg, épousa Waléran II, comte d’Arlon, qui descendait des comtes d’Ardenne par son père, des rois de France et des empereurs d’Allemagne de la maison de Saxe, par sa mère. Ce Waléran prit le titre de comte de Limbourg et fonda une dynastie qui compta notamment Henri de Limbourg. Ce prince succéda, en 1100, à Godefroid de Bouillon dans la dignité de duc de Lothier que l’empereur Henri IV lui retira, six ans après, pour la donner à Godefroid le Barbu, comte de Louvain. La descendance masculine des comtes de Limbourg s’éteignit avec Waleran IV. Son gendre, Renaud de Guelde, prit, vers 1270, la qualité de duc de Limbourg. Il fut vaincu et fait prisonnier à la bataille de Woeringen à la suite de laquelle Jean Ier annexa à son duché de Brabant, celui de Limbourg. Depuis cette époque – ou, plus exactement, depuis l’extinction des comtes de Fauquemont qui poursuivirent la lutte contre les Brabançons – et jusqu’à la Révolution française, le Limbourg n’eut plus d’existence individuelle.
La configuration de la province de Limbourg moderne est approximativement celle de l’ancien comté de Looz dont l’origine n’est pas connue avec certitude mais semble devoir être cherchée dans un démembrement du domaine campinois que possédait, vers l’an 1000, le comte Ansfrid, évêque d’Utrecht.Le siège primitif de ce comté semble avoir été Hufte ou Hocht, localité voisine de Maestricht. Au début du XIe siècle, il fût transféré à Looz où l’existence d’un château fort est signalée dans un acte de 1016. Cette forteresse était la résidence habituelle de comtes qui en prirent le nom pour le donner ensuite à leur comté dont le plus ancien seigneur connu fut Gielebert que l’on trouve cité, avec la qualification de « Comes de Looz », de 1015 à 1034.

Hemricourt, l’historien des nobles de la Hesbaye, rapporte que Jeanne de Looz, fille unique du comte Arnould de Looz, épousa, contre la volonté paternelle, son écuyer, Guillaume d’Oreye, dont elle eut un fils, Arnould de Rummen, qui revendiqua le comté de Looz que son oncle, Louis de Looz, avait légué à un autre des ses neveux, Thierry de Heinsberg. Une guerre s’ensuivit qui se termina par l’assaut victorieux des Liégeois contre le puissant château fort de Rummen et la réunion définitive du comté de Looz à la principauté de Liège.A partir de 1366 et jusqu’en 1581, les princes-évêques de Liège se firent inaugurer à Looz en tant que comtes de Looz et y prêtèrent le serment de maintenir les droits, privilèges, franchises et anciennes coutumes de leur comté.

Sous l’occupation française, l’ancien comté lossain devint le département de la Meuse inférieure avec Maestricht comme préfecture. Le 12 septembre 1814, les territoires situés à la droite de la Meuse et faisant partie des anciens départements de la Meuse-Inférieure, de l’Ourthe et de la Sambre-et-Meuse, furent réunis en un département « de la Meuse et de l’Ourthe » ayant Liège comme chef-lieu. 

Un an plus tard, le roi Guillaume décida de reprendre le nom perdu de Limbourg et de le donner à l’ancienne Meuse-Inférieure. La Province de Limbourg, la ville de Maestricht exceptée, fit partie du royaume de Belgique jusqu’en 1839, année au cours de laquelle – en vertu du traité des XXIV articles – sa portion orientale fut cédée définitivement aux Pays-Bas.

Bernard Coomans de Brachène
Membre de Pro Belgica
Administrateur de Pro Belgica

mercredi 17 août 2011

Opinion d'Henri Mairlot (BPlus Hainaut)

Les nationalistes flamands se manifestent de plus en plus comme un mouvement qui veut rallier le peuple flamand tout entier pour bouter dehors les francophones qui y restent et divorcer de ces chiens de Wallons qui ne foutent rien et vivent à ses dépens. C'est une déclaration de guerre en bonne et dûe forme. Le mariage de raison à l'origine de la constitution de l'Etat belge doit sauter. Les nationalistes créent un sentiment de haine par des déclarations insultantes, conscients qu'ils sont qu'un nombre de plus en plus grand finira par penser comme ils le souhaitent. Ils cherchent à démontrer qu'il n'est plus possible de vivre ensemble, que seul le divorce par consentement mutuel ou non est la seule solution pratique.

Le nationalisme à outrance fait penser au nazisme qui a fini par galvaniser l'Allemagne toute entière pour l'amener à déclarer la guerre au restant de l'Europe avec comme seul résultat tangible in fine, la mort de 50 millions d'hommes. Le nationalisme sous-tend la mort de l'autre.

Les moyens de pression utilisés sont multiples. Les insultes d'un Vic Van Aelst, cautionnées par Bart De Wever, se rapprochent des incantations que nous avons entendues avant guerre. Ne veut-on pas assimiler les collabos condamnés à des martyrs de la cause flamande par une loi sur l'amnistie? Les groupes paramilitaires de plus en plus visibles recrutent. L'heure n'est plus au clivage gauche-droite mais nord-sud.

C'est un terrible retour en arrière que nous vivons alors qu'on tend vers un second humanisme tel que le décrit Luc Ferry, caractérisé par une socialisation du rapport entre les humains, ouvrant la vie à un nouvel universalisme fondé sur l'affection qui passe avant la raison et la loi. Le nationalisme va à l'encontre de l'Histoire. Notre croissance n'est possible que grâce à l'autre, à la croissance des pays émergents. La croissance exige des consommateurs. Les Wallons sont les premiers clients de la Flandre. Les réduire à la pauvreté, c'est couper la branche sur laquelle elle est assise. Il est certain toutefois que le modèle wallon actuel est en péril et demande une rénovation en profondeur.

Ce que nous vivons constitue une lézarde dangereuse, une déconstruction de l'Europe qui nous a protégés des guerres locales et qui constitue le dernier bastion contre le radicalisme, l'impérialisme qui émergent de par le monde d'une manière évidente. C'est aux citoyens à réagir puisque le monde politique est bloqué par des stratégies électoralistes à court terme.

Henri Mairlot, président du comité BPlus Hainaut
(article paru dans la revue nationale de juin 2011 de l'asbl BPlus)

lundi 15 août 2011

Communiqué

Nous sommes contre la proposition de loi sur l'amnistie déposée par le Vlaams Belang au Sénat. Comme l'ont déjà fait certaines d'entre elles, nous demandons à toutes les communes de la province du Hainaut de voter une motion contre cette proposition de loi.

Pro Belgica Hainaut
Association Régionale des Militaires Belges en Allemagne
Comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus
Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus
BPlus Hainaut
Association Patriotique de Bougnies
Provinciale du Hainaut de la Société Royale Philanthropique des Médaillés et Décorés de Belgique
Régionale de Charleroi de la Société Royale Philanthropique des Médaillés et Décorés de Belgique
Comité de liaison des associations patriotiques de Charleroi
Fraternelle Royale de la 4ème Brigade d'Infanterie "Steenstraete" - section Hainaut
Section de Buvrinnes de la Fédération Nationale des Combattants de Belgique

dimanche 14 août 2011

Le drapeau d'honneur 1830 de Grez-Doiceau

Le drapeau d'honneur Grez-Doiceau est encore très bien conservé et est toujours monté sur hampe, mais il pourrait s'agir d'une copie. Il participe aussi à l'un ou l'autre événement patriotique.

Le drapeau a été sorti par les Volontaires 1830 lors de la dernière fête nationale à Bossut, en province du Brabant wallon (Photo Denis Noë)

La hampe du drapeau (Photo Denis Noë)

samedi 13 août 2011

Fête nationale à Bossut

Voici quelques photos de la fête nationale à Bossut, dans la province du Brabant wallon, où étaient présents des Volontaires 1830.

(Photo Denis Noë)
(Photo Denis Noë)
(Photo Denis Noë)
(Photo Denis Noë)
(Photo Denis Noë)
Merci à Denis Noë pour les photos de cette journée.

jeudi 11 août 2011

Last Post d'août à Ploegsteert

Cette cérémonie du mois d'août était dédiée aux résidents des maisons de repos de Comines-Warneton qui ont déposés des roses sur les marches du Mémorial. L'association Goal était également présente : elle organise chaque année la cérémonie de Libération de Dranouter qui a eu lieu le 30 août 1944.

Les résidents des maisons de repos
L'association Goal
Les gerbes de fleurs et les roses déposées sur les marches du Mémorial

Merci à Jean-Michel Van Elslande (www.ploegsteert.info) pour les photos.

mercredi 10 août 2011

Pro Belgica à Nieuport

Le 7 août 2011 a eu lieu le 76ème Hommage National à S.M. le Roi Albert Ier et aux Héros de l'Yser à Nieuport en présence du Représentant du Roi, des représentants du Gouvernement Fédéral et de la Région Flamande, mais aussi des autorités de la Ville de Nieuport.

Pour l'une des plus importantes cérémonies du pays, plus de 250 porte-drapeaux étaient présents autour du monument Albert Ier, ainsi que la présidente de Pro Belgica, Jacqueline de Montjoye, et le porte-drapeau de Pro Belgica, Yves Roland.

Médaille remise à chaque porte-drapeau
(merci à Yves Roland, porte-drapeau de Pro Belgica, pour la photo)

mardi 9 août 2011

Agenda des prochains mois

23 août 2011 : hommage de la Ville de Mons aux soldats britanniques tombés lors de la Bataille de Mons (cérémonie à 15h30 devant la plaque commémorative du Pont-Rail à Nimy, cérémonie à 15h50 au Mémorial britannique et au Monument des Irlandais à Mons à l'intersection des chaussées de Beaumont et de Binche, cérémonie à 16h20 au cimetière militaire de Saint-Symphorien, cérémonie à 16h45 devant la plaque commémorative de l'ancienne gare d'Obourg).
 
1er septembre 2011 : 4ème journée nationale des porte-drapeaux à Bruxelles (messe à Laeken à 10h, hommage à la Colonne du Congrès à 12h, suivi d'un défilé jusqu'à la grand-place).
 
2 septembre 2011 à 10h45 : commémoration de la Libération au monument aux morts de la First US Division à Mons (boulevard Dolez).
 
2 septembre 2011 à 17h : commémoration de la Libération à Flénu (rendez-vous à l'avenue du champ de Bataille pour le départ du cortège).
 
3 septembre 2011 : commémoration de la Libération de Leuze-en-Hainaut (cérémonie à 16h50 à la stèle avenue de la Libération, appel aux morts à 17h à la Chapelle des Fusillés le long de la grand-route Leuze-Ath, puis dépôt de fleurs au monument aux morts des deux guerres sur la place de l'hôtel de ville). A noter que la Ville de Leuze-en-Hainaut a voté une motion contre le projet de loi d'amnistie déposé par le Vlaams Belang au Sénat.
 
3 septembre 2011 à 10h40 : commémoration de la Libération sur la place de Saint-Denis.
 
3 septembre 2011 à 16h : commémoration de la Libération à Jemappes (rendez-vous sur la place pour le départ du cortège qui arrivera à 16h45 au parc communal).
 
4 septembre 2011 à 11h : commémoration de la Libération à Ghlin (rendez-vous sur la place pour le départ du cortège).
 
4 septembre 2011 à 10h45 : commémoration de la Libération à Obourg (rendez-vous sur la place pour le départ du cortège).
 
5 septembre 2011 à 11h : commémoration de la Libération à Saint-Symphorien.
 
10 septembre 2011 à 14h50 : journée internationale de la Résistance à Cuesmes sur le site de la Malogne en présence du président de l'Union Nationale des Compagnons de la Libération.
 
10 septembre 2011 : journée de la section de Charleroi de la Société Royale Philhanthropique des Médaillés et Décorés de Belgiques (visite du musée du 2ème Chasseur à Pied, assemblée générale et banquet).
 
24 septembre 2011 : commémoration du 181ème anniversaire de la révolution belge (à la Colonne du Congrès et à la place des Martyrs) et défilé historique des Volontaires 1830 dans les rues de Bruxelles.
 
25 septembre 2011 à 10h45 : hommage au roi Léopold III à la crypte royale de Laeken à l'occasion du 28ème anniversaire de son décès.
 
25 septembre 2011 : fête de Wallonie en Flandre organisée par l'asbl BPlus.
 
15 octobre 2011 : journée nationale du souvenir Léopold III.
 
11 novembre 2011 à 10h : commémoration de l'Armistice à l'église Saint-Brice à Tournai.
 
15 novembre 2011 à 11h : Te Deum de la fête du Roi en la cathédrale de Tournai.
 
11 février 2012 : hommage à la statue du roi Albert Ier à Tournai, puis repas annuel de la section Ath-Tournai-Mouscron du Mouvement Dynastique.
 
Un grand MERCI à toutes les personnes qui nous envoyé ces informations !

lundi 8 août 2011

La Société Royale Philhanthropique des Médaillés et Décorés de Belgique

La Société Royale Philhanthropique des Médaillés et Décorés de Belgique pour actes de courage, de dévouement et d'humanité est une société nationale créée en décembre 1865. En 1874, la société sera reçue en audience au palais royal par le roi Léopold II qui leur remet un drapeau (celui-ci a été offert un siècle plus tard au Musée de la Dynastie). Durant la deuxième guerre mondiale, la société se consacre à l'aide des personnes âgées. Le bourgmestre de Bruxelles en est le président d'honneur et le roi Albert II leur accorde son Haut Patronage depuis son accession au trône en 1993. La société a pour objectifs la philhanthropie et le patriotisme. Leurs devises :  "Sauver ou périr" ; "Fidélité au Roi et à la Patrie". C'est Rudy Maes qui en est l'actuel président national depuis le décès de Germain Coelembier.

La Société Royale Philhanthropique des Médaillés et Décorés de Belgique est subdivisée par province. Celle du Hainaut est présidée par Guy Misson et a le prince Philippe de Chimay comme président d'honneur. Elle a trois régionales (Charleroi, Tournaisis et Nord de la France).

La régionale de Charleroi réunit ses membres le 10 septembre 2011 pour une visite du musée du 2ème Chasseur à Pied, son assemblée générale et un banquet (réservations obligatoires).

La régionale du Tournaisis a son propre blog où vous trouverez des photos et des comptes-rendus de toutes leurs activités :  http://medaillesdutournaisis.skynetblogs.be

dimanche 7 août 2011

Pro Belgica contre l'amnistie

Un problème qui a fait la Une pendant des années, oublié pendant près de vingt ans, semble resurgir depuis les dernières élections qui ont vu une victoire d'un parti flamand qu'on peut qualifier de séparatiste puisqu'il n'en fait pas mystère.

Même s'ils n'ont pas connu la guerre mondiale des années 1940, les Belges doivent savoir que les occupants de 40-45, qui furent également ceux de 14-18, ont essayé de rallier à l'Allemagne nombre de nos concitoyens, tant du sud que du nord. Si le fanfaron Degrelle a affirmé dans un de ses discours que les Wallons étaient de race germanique et qu'en conséquence, il se faisait un devoir de rallier l'Allemagne dans sa lutte contre le bolchevisme, il est manifeste que sous la houlette de chefs politiques, des Flamands ne sont pas restés passifs dans leur désir de collaborer avec l'occupant. La collaboration a sûrement des sources différentes : nationalisme, idéalisme, matérialisme et vengeance ou intérêt strictement personnel.

Lorsque certains réclament l'amnistie pour ceux qui, pendant l'occupation, ont collaboré avec les Allemands, il faut savoir avant tout de quoi l'on parle. La présidente de Sant' Egidio avoue qu'elle n'en connaît pas bien le sens : "Certains estiment qu'il s'agit de considérer que la faute commise n'a jamais existé ; d'autres qu'il s'agit d'effacer le caractère délictueux de la faute et de supprimer la peine". D'autres enfin, qu'il s'agit d'un pardon, comme le propose le professeur Philippe Van Meerbeeck, psychiatre et professeur à l'UCL. Selon lui, ce pardon doit être accordé aux Flamands avant la scission de BHV, ce qui faciliterait probablement la solution de ce chancre qui empoisonne la vie du pays depuis trente ans. Il est sûr que les conceptions attribuées à ce terme, varient selon les catégories de personnes qui, d'une façon ou l'autre, seraient intéressées par les conséquences d'une loi d'amnistie votée par le Parlement.

Il me paraît indubitable que l'amnistie, dans sa première acceptation, est inacceptable car considérer qu'un acte réellement commis n'a pas existé est une vue de l'esprit qu'aucun être raisonnable ne peut accepter. Il en est de même en ce qui concerne la deuxième conception pour celles et ceux qui ont souffert dans leur chair à la suite de dénonciations à l'ennemi par des collaborateurs. Et pour leurs descendants ce même état d'esprit est pratiquement certain. Considérer qu'une faute n'est plus punissable, c'est provoquer les jeunes qui pourraient s'imaginer que le mal est assimilable au bien.

Qu'en est-il du pardon prôné par le professeur Van Meerbeeck? Personnellement, je ne serais pas opposé à ce qu'une loi vote le pardon à celles ou ceux, tous les Belges confondus (j'insiste car il n'y a pas que des collaborateurs flamands) qui ont commis ces horribles erreurs, pour autant qu'ils manifestent un réel regret et qu'aucun tort n'ait été porté directement à un compatriote. Mais il serait naïf de croire qu'un regret exprimé sur un formulaire soit vraiment sincère. Seul un renouveau de vie et de pensée peut être crédible et là, trouvez-moi la façon de le constater.

Oui, il faudrait pouvoir tourner la page. Elle a été tournée entre la France et l'Allemagne ; c'est probablement plus difficile entre compatriotes car la traîtrise et les dénonciations laissent des traces. Et pourtant il faudra tourner la page : nos hommes politiques sont-ils vraiment conscients de ce que l'opposition nord-sud a de néfaste pour le bien commun de tous les Belges?


Albert Paternostre, administrateur de Pro Belgica
(extrait de la revue trimestrielle de Pro Belgica de juin 2011)

mercredi 3 août 2011

Des communes hennuyères contre l'amnistie


Suite à la proposition de loi d'amnistie des collaborateurs belges des nazis durant la deuxième guerre mondiale déposée au Sénat par le Vlaams Belang, plusieurs communes hennuyères (Anderlues, Charleroi, Erquelinnes, Ham-sur-Heure et Pont-à-Celles) s'y opposent via une motion votée par le conseil communal. Les responsables politiques de ces communes ont expliqué leur démarche au groupe Sud Presse.

Antoine Tanzilli, échevin à Charleroi : "Le pardon est une chose. L'oubli en est une autre. En amnistiant les collabos belges, cela revient à dire que leur faute n'en est plus une. Cette loi aurait l'effet de gommer définitivement les erreurs de notre passé. Et cela, le conseil communal de Charleroi ne peut décemment pas l'accepter. Les partis démocratiques présents à Charleroi sont donc unanimement contre la proposition de loi prônant l'amnistie des collabos proposée par le Vlaams Belang".

Yves Binon, bourgmestre d'Ham-sur-Heure : "L'oubli est tout bonnement impossible. Les erreurs du passé doivent restées à jamais punies, car pour construire convenablement l'avenir, il faut connaître le passé".

Christian Dupont, bourgmestre de Pont-à-Celles : "Cette motion est essentielle. Même si nous ne sommes pas encore au vote de la loi proprement dite, nous avons décidé de prendre les devants. Via cette motion, nous dénonçons les dangers et les conséquences d'une telle mesure. Nous ne voulons pas blanchir et réhabiliter les inciviques qui ont manqué à leur devoir de citoyen. Nous ne pouvons la plonger dans l'oubli, sinon nous courons le risque que cela se reproduise un jour. Il est évident que si une seule commune vote la motion, l'impact ne sera pas énorme. Par contre, si une grande majorité y a recours, cela peut avoir un poids certain sur le débat. Ensemble, nous pouvons faire réellement entendre notre voix. L'important n'est donc pas notre réaction à proprement parlée, mais bien l'ensemble des réactions combinées".

Président du comité de liaison des Associations Patriotiques de Charleroi, Jules Nitelet réagit à ces motions : "Leur prise de position est totalement compréhensible. Je n'en attendais pas moins de nos responsables politiques. La loi du Vlaams Belang est un véritable scandale. Ils veulent absoudre ces traîtres. C'est le monde à l'envers! Je pense qu'il faut laisser les inciviques là où ils sont. A Charleroi, chaque année, nous célébrons la mort de 250 résistants qui ont été tués à cause de collabos. Alors le pardon... Je peux vous confirmer que toutes les associations patriotiques de Charleroi sont outrées et se sentent insultées. Comment pourrions-nous un jour oublier et leur pardonner tout le mal qu'ils ont fait à de nombreux innocents? Mon père, qui était résistant actif, a été prisonnier de guerre durant la première et la deuxième guerres mondiales. Tant de souffrances dûe à ces collaborateurs belges qui l'ont dénoncé lâchement. Alors effacer cela de notre mémoire, cela serait un véritable scandale".

source : quotidiens du groupe Sud Presse le 24 juillet 2011

lundi 1 août 2011

18ème anniversaire du décès du roi Baudouin

La reine Fabiola a assisté à la messe spéciale pour l'anniversaire de la mort du roi Baudouin, le 31 juillet, en l'église Notre-Dame de Laeken. La presse a annoncé que 300 personnes ont également tenu à rendre hommage au roi, ainsi qu'une délégation d'anciens combattants portant médailles et drapeaux. La crypte royale était ensuite exceptionnellement ouverte, où la tombe du roi défunt a été fleurie, mais aussi celles du roi Léopold III et du prince Alexandre, dont l'épouse, la princesse Léa, était également présente.

Le drapeau de Pro Belgica