A l'occasion de l'Armistice, le gouverneur du Hainaut Tommy Leclercq, le bourgmestre f.f. de Mons Nicolas Martin, l'échevin des associations patriotiques Achille Sakas, les autorités militaires et les associations patriotiques se sont rendus au cimetière de Mons pour fleurir les différents monuments et pelouses d'honneur.
Parmi les tombes fleuries par les autorités, signalons celle de Marguerite Bervoets. Née à La Louvière en 1914, Marguerite Bervoets termine ses humanités au lycée de Mons, où sa famille s'installe en 1930. Très jeune, elle manifeste une passion pour la poésie. En 1936, elle obtient à l'ULB le diplôme de licenciée en philologie romane avec grande distinction. Un an plus tard, Marguerite commence à enseigner à l'Ecole Normale de Tournai.
Lorsque la deuxième guerre éclate, elle gagne rapidement les rangs de la résistance : elle fait paraître un journal clandestin intitulé "La Délivrance" et sert d'agent de liaison entre les groupes de résistance de Lille et de Tournai. Arrêtée en 1942 au cours d'une observation du champ d'aviation de Chièvres, elle est emprisonnée à Ath, Tournai et Mons, puis déportée en Allemagne. Condamnée à mort, elle est décapitée en août 1944. Parmi les nombreux hommages à sa mémoire, le lycée de l'Etat de Mons prend son nom et s'appelle actuellement l'Athénée Royal Marguerite Bervoets.
La suite des commémorations s'est déroulée au Monument aux Morts de la Place du Parc puis aux plaques commémoratives sous le porche de l'hôtel de ville. Une réception en la Salle Gothique clôturait les cérémonies du 95e anniversaire de l'Armistice.
Un grand merci à Colette Wuilbaut Van Hoorde, conseillère provinciale et communale, de nous avoir autorisés à reprendre ses photos.
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