vendredi 7 octobre 2011

Membres hennuyers du Congrès National 1830-1831

Pacifique Goffint est né à Jemappes, le 12 avril 1800. Avocat depuis 1819 près le tribunal de première instance de Mons, il fut nommé par les électeurs de ce district député au Congrès national. Il ne participa aux travaux de cette assemblée que jusqu’au 25 mai 1831. Il est décédé le 7 juin 1877.

Sépulture de Pacifique Goffint au cimetière de Jemappes
Charles-Adolphe (dit Alexandre) Picquet est né à Mons, le 21 juin 1798. Après avoir achevé ses humanités au collège communal de Mons, il alla suivre les cours de l'université de Liége où il obtint le diplôme de docteur en droit, le 21 juillet 1818.De retour dans sa ville natale, il fut admis au stage dans le cabinet de Jean-François Dolez. Cet avocat distingué prédit à Charles Picquetune carrière brillante.. Et, en effet, ses débuts furent éclatants, et lui attirèrent de bonne heure cette renommée qui ne fit que s'accroître et qu'il conserva jus­qu'à son dernier jour. Jurisconsulte profond, travailleur infatigable, doué du talent de la parole, il réunissait en lui toutes les qualités de l'avocat. Sa répu­tation devait l'élever dans la sphère de la politique. Il fut élu pour le district de Mons, le 5 novembre 1830, membre suppléant du Congrès national de Belgique, et appelé à remplacer Pacifique Goffint, membre effectif démissionnaire, le 31 mai 1831. A partir de cette époque, il prit part aux discussions de cette assemblée. Nommé rapporteur de la commission qui fut chargée de présenter au Régent, après l'inauguration de Léo­pold 1er, le décret portant que Surlet de Chokier avait bien mérité de la patrie, il rendit compte de la démarche faite par cette commission dans la séance du Congrès du 22 juillet 1831. Dans sa courte carrière parlementaire, Charles Picquet donna des preuves de son indépendance et de son dévouement patrio­tique. Le barreau de Mons voulut lui en témoigner sa haute satisfaction. Les suffrages de ses confrères l'appelèrent au conseil de discipline du barreau de Mons, lors de sa réorganisation en 1831, et à plusieurs reprises il remplit les fonctions de bâtonnier. En 1839, il se démit de celles d'auditeur militaire qui lui avaient été conférées par arrêté royal. Appelé par ses concitoyens au conseil communal de Mons, le 29 octobre 1840, il fit partie de cette assemblée jusqu'en 1857. Le 6 juin 1839, le roi, pour le récompenser des services qu'il avait rendus au pays, le nomma chevalier de l'Ordre de Léo­pold, et par arrêté du 22 septembre 1856, il fut promu au grade d'officier du même ordre. Il est décédé à Mons, le 5 mai 1864.


Son fils, Charles-Albert-Joseph, né à Mons, le 24 octobre 1826, y décédé, le 11 décembre 1885, montra aussi un grand talent comme avocat. Helléniste des plus distingué, il consacrait ses loisirs à l'étude des mathématiques supérieures et à celle des langues et des littératures étrangères,

Sépulture de Charles-Adolphe Piquet au cimetière de Mons


Merci à M. Jean-Pierre Dupont (Échevin de l’État Civil et Population de la Ville de Mons) et à M. Bernard Bougard (Service Gestion des Cimetières) pour leurs aides. 

Pour les informations biographiques : www.unionisme.be

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