dimanche 30 juin 2019

Revue Pro Belgica de juin 2019

Au sommaire de la revue trimestrielle, nationale et bilingue de juin (envoyée par courrier à nos membres en règle de cotisation pour 2019) :



- Editorial (par le conseil d'administration)
- Le 21 juillet
- Passé récent
- "Léopold II, potentat congolais : l'action royale face à la violence coloniale" de Pierre-Luc Plasman (par Vincent Leroy)
- La reine Marie-Henriette (par Vincent Leroy)
- Série de vexillologie : la province de Namur (par Michaël Rousseau)
- Hainaut : les barons François et Frédéric de Sécus (par le comité de la section provinciale de Hainaut)
- Promotion 
- Nouvel article: le pin's pâquerette 14-18
- Invitation : 189e anniversaire de la révolution belge
- Grand concours de plaques d'immatriculation avec l'autocollant de Pro Belgica
- Boutique de Pro Belgica
- Manifeste national

mercredi 26 juin 2019

Commémoration du 8 mai à Ath









Merci à Nicolas Wallez de nous autoriser à reprendre ses photos.

Cliquez ci-dessous sur "Ath" pour retrouver nos autres articles consacrés à cette commune.

jeudi 13 juin 2019

40ème cérémonie du Drapeau Éternel à Orroir



Cliquez ci-dessous pour retrouver nos autres articles consacrés à cette commune, grâce à l'aide du regretté Jean-Paul Béghin (membre de Pro Belgica Hainaut), décédé en 2018.

lundi 10 juin 2019

Hommage à Philippe Dumoulin à Arquennes

Philippe-Joseph Demoulin est né le 28 décembre 1809 à Arquennes. En 1828, il est incorporé pour une période de cinq ans dans la 2ème division d'infanterie. Lorsque la Révolution belge a éclaté, il n'a pas hésité à participer aux combats du parc de Bruxelles qui ont réussi à refouler les Hollandais. Pour cet engagement, Philippe Demoulin a reçu la Croix commémorative des Volontaires de 1830 et fut fait plus tard Chevalier de l'Ordre de Léopold. Le 1er octobre 1830, il est admis au sein de l'armée belge et est passé en 1836 au 12ème régiment de réserve duquel il fut congédié deux ans plus tard.  Considéré comme le dernier combattant de 1830 en vie, il a reçu le 16 janvier 1912 la visite du roi Albert Ier. Philippe Demoulin est décédé le 14 février 1912. Suite à ce décès, on apprit en réalité qu'un autre combattant de la Révolution était encore en vie : Jean-Philippe Lavallé, né en 1809 et qui est décédé le 19 février 1913. 

Une plaque commémorative a été apposée sur la façade de son habitation, aujourd'hui "Café du Stade" sur la place Albert Ier. Lors des festivités du centenaire de la Belgique qui se déroulèrent le 15 juin 1930 à Arquennes, le souvenir de Philippe Demoulin fut naturellement mis à l'honneur. En 2013, les habitants d'Arquennes ont choisi de baptiser une rue à son nom dans un lotissement. En 2015, une exposition lui a été consacrée à la Grange à la Dîme.

Sa biographie complète : lien

En 2017, une délégation de notre section s'est rendu à cet hommage annuel, qui se déroule dans le cadre de la Marche Sainte-Aldegonde de Feluy. Pour retrouver les photos : lien







Copyright photos : page Facebook des Volontaires 1830 de Bruxelles

lundi 3 juin 2019

Expo sur le camp de prisonniers allemands de Ghlin-Erbisoeul


Du samedi 11 mai au dimanche 18 août 2019, le Mons Memorial Museum accueille une exposition sur le camp de prisonniers allemands de Ghlin-Erbisoeul. Il s’agit de la première exposition consacrée aux prisonniers de guerre allemands détenus par la Belgique après la Seconde Guerre mondiale. Entre témoignages de détenus et documents historiques, l’exposition plonge les visiteurs dans le quotidien de milliers de prisonniers allemands. 

Le camp de prisonniers allemands de Ghlin-Erbisoeul a été ouvert en 1945 par les troupes américaines et fermé en 1948 par l’armée belge. Ce camp a accueilli, à un moment ou l’autre de leur détention, l’écrasante majorité des prisonniers de guerre allemands détenus par la Belgique (près de 52 000). L’exposition, la première proposée par une institution muséale belge sur cette thématique encore brûlante, a pour but de présenter l’histoire et les conditions de vie de ces hommes dans une Belgique en pleine reconstruction au travers d’objets et de documents encore inédits. Le public peut aussi en apprendre plus sur cette Belgique d’après-guerre à l’économie fragilisée, où la production de charbon est au plus bas. Les prisonniers allemands, main d’œuvre importante, disponible immédiatement et peu cher à entretenir, sont mis à contribution dans cette « bataille du charbon », essentielle à l’économie de l’époque et au chauffage de nombreux foyers. Après la fermeture du camp, en 1948, environ 2 000 allemands n’ont jamais quitté la Belgique et y ont fondé une famille. À l’heure actuelle, plusieurs milliers de descendants de ces prisonniers de guerre vivent toujours en Belgique. Cette exposition permet d’en savoir un peu plus sur le passé de leur père ou grand-père. 

Derrière ce projet, un véritable travail d’historien a été nécessaire afin de recouper les témoignages laissés par les prisonniers avec des documents provenant d’archives militaires belges ou d’institutions a priori neutres, comme la Croix-Rouge. De plus, ce sujet est sensible pour ses échos avec l’actualité, particulièrement préoccupée par les problématiques liées à l’enfermement, ainsi qu’au traitement à réserver à certaines catégories de combattants capturés et désarmés.

Source : visitmons.be