vendredi 9 février 2018

Un canon QF 18pdr canadien retourne au pays

Le canon qui a tiré le dernier coup de feu de la Grande Guerre à Mons le 11 novembre 1918 part en prêt pour 5 ans au Musée de la Guerre au Canada à l’occasion du centenaire de la libération de la Ville de Mons. 



Ce canon est conservé à Mons avec un autre, un obusier QF 4.5-inch howitzer, tous deux légués par le corps expéditionnaire canadien, au nom du Lieutenant-Général Arthur Currie, le 15 août 1919. 



Ces pièces d’artillerie sont les dernières à avoir fait feu durant le conflit. Les derniers coups de canon de la Grande Guerre furent, en effet, tirés dans la région de Mons lorsque les troupes canadiennes libérèrent la ville, le 11 novembre 1918, après 100 jours de combats. Dans le cadre des commémorations de 1918, cette pièce unique devrait rejoindre le Canada pour être montrée au public dans les bâtiments du Canadian War Museum à Ottawa, soulignant les liens historiques forts entre la Belgique et la Canada. 

Le canon 

Le canon QF 18pdr porte le n° 3106. Son attelage d’origine porte le n° C.42073. Il est accompagné d’une plaque commémorative sur laquelle figure la mention suivante : « À la ville de Mons / Ces pièces / Les dernières qui aient tiré sur l’ennemi / Le 11 novembre 1918 / Jour où la ville a été délivrée du joug allemand / sont offertes par le corps canadien ». 



Son histoire 

Le canon fut utilisé par la 39ème batterie, 10ème brigade de l’artillerie canadienne de campagne. Son officier commandant était le Major R.T. Young. 
Commandant de section : Lieutenant H.L. Shepard 
Personnel de la pièce : 
Caporal F.F. Sergent J. Slater (313969) 
Artilleur R. Jones (301870) 
Artilleur S.M. Duffy (338142) 
Artilleur S.C. Short (1250199) 
Artilleur N.C. Keir (1201080) 

La batterie tira ses dernières salves durant la nuit des 10 et 11 novembre contre des postes de mitrailleuses situés le long du canal, aux lisières nord-est de Mons. Aux premières heures du matin, le 11 novembre, elle traversa la Grand’Place de Mons et entra en action à la plaine de Nimy. Cette batterie fut la première à traverser Mons avant le « cessez-le-feu ».

Sources : Ville de Mons, Archives du Canada, L'Avenir, RTBF


Merci à Rodolphe Zinga pour son article. 

Le groupe Facebook "Mons 1914/1918", animé par Rodolphe Zinga, présente de nombreux documents sur Mons durant la Grande Guerre : lien

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