mercredi 28 décembre 2011

L'année 2011 de l'asbl Pro Belgica

Tout au long de l'année 2011, Pro Belgica a été représentée par son porte-drapeau Yves Roland ou/et des membres du conseil d'administration de l'asbl aux cérémonies patriotiques les plus importantes du pays : hommage aux Membres défunts de la dynastie (17 février), Journée nationale du Prisonnier politique (3 avril), défilé de la Libération à Wageningen aux Pays-Bas (5 mai), Commémoration rappelant la capitulation du 8 mai 1945, 18ème anniversaire du décès du roi Baudouin (31 juillet), hommage national à Nieuwpoort au roi Albert Ier et aux Héros de l'Yser (7 août), journée nationale des porte-drapeaux (en septembre), commémoration au Fort de Breendonk (25 septembre), défilé devant le Soldat Inconnu et la Colonne du Congrès (11 novembre), etc.

Lors de la cérémonie en la crypte royale de l'église Notre-Dame de Laeken
en mémoire du roi Baudouin

La délégation de Pro Belgica lors de la cérémonie du 11 novembre à Bruxelles
Photo : Yves Roland

Plusieurs membres de Pro Belgica ont également participé à Bruxelles à la manifestation Shame (23 janvier) et à la journée belge pour la solidarité (7 mai) afin de montrer leur attachement à l'unité du pays.

Membres de Pro Belgica à la manifestation Shame

Pro Belgica s'est également prononcée contre la proposition de loi sur l'amnistie déposée par le Vlaams Belang, via un article d'Albert Paternostre dans la revue de juin (lien) et un communiqué diffusé par Pro Belgica Hainaut et par Pro Belgica Namur en collaboration avec d'autres associations patriotiques (lien).

Le 21 juillet, pendant que les Jeunes Pro Belgica étaient présents à la sortie du Te Deum avec des ballons noirs, jaunes et rouges, d'autres bénévoles se relayaient à la boutique de vente d'objets patriotiques dans la rue de la Régence.

Action des Jeunes Pro Belgica lors du Te Deum du 21 juillet
Stand de Pro Belgica le 21 juillet
Comme chaque année, l'asbl Pro Belgica a organisé, avec l'aide des Volontaires de Bruxelles 1830 et la Ville de Bruxelles, les commémorations du 181e anniversaire de la Révolution belge à la Place des Martyrs : un représentant de S.M. le Roi, le président de la Chambre André Flahaut et le vice-président du Sénat Armand De Decker ainsi que les représentants de nombreuses associations patriotiques étaient présents à cet hommage aux Héros de 1830. Pour retrouver toutes les photos et le discours de notre présidente : lien

Jacqueline de Montjoye (présidente nationale), Anthony Millequant (administrateur) et Peter Broos (président de Pro Belgica Flandre Orientale) ont participé aux émissions "C'est du belge" (RTBF) en septembre et "Koppen" (Een) en octobre, au cours desquelles des images de la cérémonie à la place des Martyrs ont été diffusées.

Images de l'émission "Koppen (Een)


Le 13 novembre, des membres de Pro Belgica se sont réunis pour le traditionnel lunch de la fête du Roi.


Et du côté des sections provinciales (en formation)? 

Pro Belgica Hainaut et Pro Belgica Namur s'unissent pour faire connaître Pro Belgica au sud du pays via les nouvelles technologies. Ils ont chacun leur blog : probelgicahainaut.blogspot.com (plus de 22.000 visites depuis sa création en mai 2010) et probelgicanamur.blogspot.com (plus de 1.000 visites depuis sa création en octobre 2011). Chaque membre de Pro Belgica qui le souhaite, peut y placer un article historique, un compte-rendu de lecture ou des photos de cérémonies patriotiques auxquelles il assiste. Les blogs relaient les activités d'autres associations, comme le Comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus dont le président est membre de Pro Belgica Hainaut. Plusieurs fois par mois, un mail est envoyé aux membres pour les informer des nouveaux articles parus et de l'évolution des projets en cours. Des liens sont également placés sur le groupe Pro Belgica de Facebook.

Autre objectif : retrouver et photographier les drapeaux d'honneur 1830 offerts aux communes ayant participé à la révolution belge. Grâce à l'aide de membres de Pro Belgica, nous en avons déjà retrouvé 10 : 5 en Hainaut (Mons, Leuze-en-Hainaut, Ath, Maffle et Enghien), 3 en Brabant wallon (Grez-Doiceau, Waterloo et Wavre) et 2 en province de Namur (Philippeville et Dinant). Photos de ces drapeaux : lien


Bref, entre tradition et modernité, l'asbl Pro Belgica continue de défendre l'unité du pays, d'honorer la mémoire des Belges qui se sont battus en 1830 et durant les deux guerres mondiales, de soutenir la famille royale, de promouvoir les couleurs tricolores du drapeau national et de faire mieux connaître l'histoire de notre pays.

lundi 26 décembre 2011

Le Last Post de décembre de Ploegsteert

Ce dernier Last Post de l'année a eu lieu au Prowse Point Military Cemetery, dans le cadre de la trêve de Noël, en présence de nombreux figurants malgré des conditions climatiques difficiles. Cette reconstitution a mis en scène la symbolique remise d'un sapin de Noël entre les soldats allemands et britanniques lors de la Première Guerre Mondiale.

 
Le bourgmestre de Comines-Warneton dépose une gerbe de fleurs
au pied de la croix du sacrifice à la mémoire des soldats ayant
perdus la vie lors du premier conflit mondial



Merci à Jean-Michel Van Elslande (www.ploegsteert.info) pour les photos.

jeudi 22 décembre 2011

Bonne nouvelle pour le Monument de la Résistance à Cuesmes

Le 19/12/2011

Cuesmes - Installation du Monument de la Résistance sur la Place :

En 2010, l'Echevinat des Associations patriotiques a répondu à un appel à projets émis par la Région wallonne dans le cadre de « Mémoires vives sauvegarde du patrimoine lié aux deux conflits mondiaux». Nos propositions ont été retenues et ont fait l'objet d'une subsidiation de 15.000 euros pour :

1. remettre en état certaines sépultures au cimetière de Cuesmes, sépultures de résistants tués lors des combats à la Malogne, monument du Commissaire Nicodème assassiné par les rexistes et monument à Joseph Delsaut ancien Bourgmestre de Cuesmes fusillé pour espionnage en 1916

2. déplacer le monument de la Résistance qui se trouvait, jusque dans les années 80 à la rue Ferrer, d'où il avait été déplacé dans le petit parc situé derrière la rue de Ciply. Cet endroit, très bien situé au départ, est devenu depuis quelques années un endroit peu fréquentable ; des dégradations au monument ont, d'ailleurs, été occasionnées à plusieurs reprises. La demande des groupements patriotiques de Cuesmes et des familles de ceux dont le nom se trouvent sur ce monument était forte mais l’Administration communale n'avait jamais pu réaliser le déplacement. Grâce au subside de la Région wallonne, le monument a pu être déplacé. Depuis ce lundi, il se trouver sur la Place de Cuesmes.

Je suis très heureux, et fier, d'avoir pu participer à satisfaire la demande de celles et ceux qui représentent, à Cuesmes, des Héros morts pour notre liberté.

Texte de Jean-Pierre Dupont, Échevin des Associations patriotiques de Mons

Merci à Maryse Romain de nous avoir communiqué cette information

mercredi 21 décembre 2011

"Comment peut-on être belge?" (Charles Bricman)

Dès le premier chapitre, le journaliste Charles Bricman explique : "La Belgique est une éponge. Elle absorbe les fluides qui viennent de partout à l'entour et les restitue imprégnés de saveurs et de fragrances nouvelles, parfois détonantes. Ou insipides. Mais forcément métisses. Nous sommes ce qu'on appelle ici des zinnekes pour désigner ces chiens de rues à l'ascendance improbable. Nous avons bien du mal à dire ce que nous sommes et plus encore à l'expliquer à nos voisins. Sauf à leur indiquer que nous ne sommes pas hollandais, ni allemands, ni luxembourgeois, ni français, mais quand même un peu de tout çà et d'autres choses encore, à des degrés très variables selon les individus. Un concentré d'Europe mijoté à l'étuvée".

Destiné au grand public, cet essai nous explique la révolution de 1830, les problèmes communautaires, les différences économiques, la fédéralisation du pays, l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, etc.

J'ai trouvé son chapitre "Pauvre Wallonie" particulièrement objectif et nuancé. Après avoir évoqué l'âge d'or de l'économie wallonne et les 500.000 Flamands qui y sont venus trouver du travail jusqu'en 1960, Charles Bricman parle de son déclin. Les responsables? Les capitaines d'industrie (qui l'ont délaissée et sacrifiée par rentabilité), les grands travaux d'infrastructure routière, portuaire et ferroviaire lancés par l’État belge (qui ont bien contribué à l'industrialisation de la Flandre) et les responsables politiques wallons (qui ont d'abord voulu sauver les emplois des vieilles industries au lieu de tenter de les reconvertir).

Il va à contre-courant du discours actuel : "Le gouvernement régional wallon investit dans la technologie, crée des pôles de compétitivité. C'est bien. Les décideurs politiques s'emploient à convaincre qu'ils se sont convertis à l'optimisme de la volonté, qu'ils ont enfin compris qu'on ne sauvera pas les vieilles industries, qu'on n'arrêtera pas le temps avec des aides publiques, qu'il faut changer de cap. Ils ont raison, bien sûr. Mais çà prendra encore du temps, beaucoup de temps perdu pour les générations sacrifiées".

Charles Bricman ne croit pas à la scission du pays car la Flandre n'a pas envie de perdre Bruxelles et le label "Belgique" d'une part, et de nombreux problèmes seraient difficiles à régler, comme le partage de la dette publique d'autre part ("Une séparation n'aiderait en rien à résoudre les questions pendantes mais en ajouterait au contraire de nouvelles").

Sa solution? Changer de méthode et se demander quelles compétences et quel financement on veut attribuer à l’État belge (et non l'inverse en négociant sur ce qu'on veut lui enlever et confier aux régions). Mon seul reproche est que cette solution concerne uniquement le monde politique, et non les citoyens belges qui ont pourtant aussi un rôle à jouer, comme l'avait très bien expliqué Gilles Vanden Burre dans son livre "Oui, une autre Belgique est possible". L'auteur n'évoque pas non plus le projet de création d'une circonscription électorale nationale.

Vincent Leroy
Membre de Pro Belgica Hainaut

vendredi 16 décembre 2011

Les provinces du Brabant

La légende antique que l’on évoque à propos d’Anvers fournit une très simple et très claire étymologie du mot « Brabant ». Brabo, un parent de Jules César aurait terrassé le géant Antigon et, lui appliquant la loi du talion, lui aurait coupé la main et l’aurait jetée dans l’Escaut. Par reconnaissance envers son libérateur, le pays ainsi délivré d’Antigon aurait adopté son nom et serait appelé « Brabant ». Les étymologistes de notre temps récusent toutefois pour le nom du Brabant, cette origine légendaire. Ils prétendent que, dans le langage des Francs, le terme « bant » ou « band » désignerait un district, une marche, une bande de terrain, une zone, une terre libre autour d’un centre habité et que « brak » ou « braak » se disait d’une terre en friche, d’une jachère . Un « braak-band » aurait donc été « une marche de terre marécageuse ou broussailleuse », ce qui pouvait se dire spécialement de territoire avoisinant la « Brakena », terme d’antique désignation commune de la Senne ou de la Braine et du Hain ainsi que de leurs vallées. Et ce « braak-band » aurait donné par extension son nom à tout le territoire de l’état féodal dont les seigneurs établirent en cette région leur principale résidence. Les chercheurs qui ont scruté les langues scandinaves sont portés à croire que « Brachbante », « Bragband » viendrait de « braka » : faire irruption ; et « band » : bande, horde.



Le territoire qui devint plus tard, le duché de Brabant était occupé, avant la conquête romaine, par les Nerviens et les Ambivarites. Il était situé dans la partie septentrionale de la Lotharingie qui devint le duché de Lothier et dont la couronne passa, au début du XIe siècle, du carolingien Charles de France à la maison d’Ardenne, dans la personne de Godefroid, fils du comte de Verdun, Godefroid le Captif. A la mort de Godefroid de Bouillon, qui survint à Jérusalem en 1100, l’empereur Henri IV donna le duché de Lothier à Henri, comte de Limbourg. Henri V le retira à celui-ci pour le donner, le 13 mai 1106, à Godefroid le Barbu, septième comte de Louvain.

Jean Ier de Brabant
Les comtes de Louvain, issus de Régnier III de Hainaut, avaient déjà hérité à cette époque, du comté de Bruxelles. Ils étaient avoués des abbayes de Nivelles et de Gembloux et s’étaient partagé, avec le comte de Hainaut, le territoire du comté de Hal. La marche d’Anvers, dépendance directe des ducs de Lothier vint grossir le domaine de Godefroid le Barbu qui s’intitula dorénavant duc de Brabant. Jean Ier, qui accéda au trône ducal en 1261, vainquit une coalition des princes d’Entre-Meuse et Rhin et conquit le duché de Limbourg en 1288. La lignée mâle de la dynastie du Brabant s’éteignit avec Jean III dont la fille Jeanne épousa Wenceslas de Luxembourg et eut pour héritier son petit neveu, Antoine de Bourgogne. Antoine de Bourgogne périt à Azincourt, en 1415 et son fils ainé devint duc de Brabant sous le nom de Jean IV et mourut sans enfants, en 1427. Son frère et héritier, Philippe de Saint-Pol, disparût également sans hoirs, trois ans plus tard et Philippe le Bon ajouta, en 1430, à ses titres, déjà nombreux, celui de duc de Brabant qui fut porté par tous les souverains ultérieurs des Pays-Bas.

En 1795, le ci-devant duché de Brabant fut scindé en deux départements : celui de la Dyle, comprenant le sud du Duché avec Bruxelles comme chef-lieu et celui des Deux-Nèthes, comprenant le marquisat d’Anvers et la seigneurie de Malines. Cette division se confirma pendant la réunion de la Belgique et des Pays-Bas, les anciens départements des Deux-Nèthes et de la Dyle devenant respectivement les provinces d’Anvers et de Brabant.

S.A.R. le prince Philippe, actuel duc de Brabant
Depuis l’indépendance de la Belgique, le titre de duc de Brabant est attribué à l’héritier présomptif du trône. « En restaurant ces titres (duc de Brabant, comte de Flandre et comte de Hainaut), qui vivent dans la mémoire du peuple, dit le rapport présenté au Roi, le 14 décembre 1840, le gouvernement a voulu renouer la chaine des traditions du pays, attacher à la monarchie nouvelle, symbole et force de l’unité nationale, la puissance des souverains d’un autre temps ». Le titre fut conféré le 14 décembre 1840 au prince Léopold, le futur roi Léopold II. Le prince Léopold, fils unique de Léopold II, fut le suivant duc dès l’accession au trône de son père en 1865 et jusqu’à son décès du jeune garçon en 1869. S.M. le roi Léopold III le porta à son tour et, lorsqu’il devint roi des Belges en 1934, il transmit le titre de duc de Brabant à son fils Baudouin, comte de Hainaut. S.M. Baudouin abandonna le titre ducal en 1951, lors de son inauguration comme Roi des Belges. Il faut attendre la mort inopinée du Roi Baudouin, le 31 juillet 1993, pour que le prince Philippe devienne officiellement Prince héritier et relève le titre de duc de Brabant




Bernard Coomans de Brachène
Administrateur de Pro Belgica

mercredi 14 décembre 2011

Communiqué

Nous sommes contre la proposition de loi sur l'amnistie déposée par le Vlaams Belang au Sénat. Comme l'ont déjà fait certaines d'entre elles, nous demandons à toutes les communes de voter une motion contre cette proposition de loi.

We verzetten ons tegen het wetsvoorstel over amnestie dat het Vlaams Belang bij de Senaat heeft ingediend. We vragen alle gemeenten om een motie tegen dit wetsvoorstel op te stellen, zoals andere gemeenten dat al hebben gedaan.

Wir sind gegen den im Senat vom Vlaams Belang vorgelegten Gesetzentwurf zur Amnestie. Wir fragen deshalb alle Gemeinden, die es noch nicht gemacht haben, einen Antrag gegen diesen Gesetzentwurf zu stellen.


Pro Belgica Hainaut et Pro Belgica Namur
Association Régionale des Militaires Belges en Allemagne

Comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus
Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus
BPlus Hainaut
Association patriotique de Bougnies
Provinciale du Hainaut de la Société Royale Philanthropique des Médaillés et Décorés de Belgique
Régionale de Charleroi de la Société Royale Philanthropique des Médaillés et Décorés de Belgique
Comité de liaison des associations patriotiques de Charleroi

Fraternelle Royale de la 4ème Brigade d'Infanterie "Steenstraete" - Section Hainaut
Section de Buvrinnes de la Fédération Nationale des Combattants de Belgique
BUB Hainaut
Front Unique National des Anciens Combattants
Union de Défense et des Intérêts des Anciens Combattants
Section de Leuze-en-Hainaut de la Ligue Royale des Vétérans du Roi Léopold III
Entente des Groupements Patriotiques d'Obourg

***

A notre connaissance, les communes hennuyères qui ont adopté une mention d'opposition contre cette proposition de loi sont : Aiseau-Presles, Anderlues, Antoing, Bernissart, Boussu, Braine-le-Comte, Brugelette, Chapelle-lez-Herlaimont, Charleroi, Chimay, Colfontaine, Dour, Ecaussinnes, Enghien, Erquelinnes, Flobecq, Farciennes, Fontaine-l'Evêque, Frameries, Froidchapelle, Gerpinne, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Jurbise, La Louvière, Les Bons Villers, Leuze-en-Hainaut, Manage, Merbes-le-Château, Momignies, Mouscron, Péruwelz, Pont-à-Celles, Quaregnon, Quevy, Sivry-Rance et Thuin. Par ailleurs, le conseil provincial du Hainaut a également adopté une motion similaire.

dimanche 11 décembre 2011

Droit de réponse

Suite aux critiques d'un bloggeur, nous tenons à lui répondre publiquement :

1° Les photos du Last Post de Ploegsteert ont été reprises sur notre blog avec l'accord de l'auteur de ces photos.

2° Contrairement à ce qui est écrit dans la présentation de l'asbl Pro Belgica par ce bloggeur, la princesse Rosalie de Merode et Michel Breydel de Groeninghe ne font plus partie du conseil d'administration national.

3° Nous invitons ce bloggeur à consulter notre site internet national (www.probelgica.be), nos deux blogs provinciaux (http://probelgicahainaut.blogspot.com et http://probelgicanamur.blogspot.com) afin qu'il constate qu'aucun article d'entre eux ne diffuse des thèses d'extrême-droite...

4° Il est surprenant que l'asbl Pro Belgica soit qualifiée de "fasciste" alors que nous diffusons régulièrement un communiqué contre la proposition de loi du Vlaams Belang sur l'amnistie :  http://probelgicahainaut.blogspot.com/2011/10/communique.html

5° Notre manifeste national stipule que Pro Belgica est une association sans but lucratif, apolitique, ouverte à tous, sans distinction d'appartenance politique, religieuse ou sociale, qui oeuvre pour le maintien de la commémoration annuelle des combats de septembre 1830, grâce auxquels la Belgique devint indépendante. Pro Belgica veut contribuer à la paix et à l'harmonie entre les Belges, encourager toutes les manifestations d'union entre les Belges, promouvoir les couleurs tricolores du drapeau national. Pro Belgica permet à des personnes conscientes de l'importance de la cohésion nationale, de se rencontrer et d'oeuvrer ensemble à des activités de citoyens responsables en phase avec leur sensibilité belge. Pro Belgica considère que les régions et communautés constituent ensemble la Belgique et forment une seule communauté de destin.

Pro Belgica Hainaut

jeudi 8 décembre 2011

Le monument 1830 à Mons


Photo prise le 21 juillet 2011 (Photo Maryse Romain)

Initialement placée à la place Régnier-au-Long-Col, une fontaine à la mémoire des combattants montois de 1830 est inaugurée le 1er juin 1930 par le bourgmestre Victor Maistriau, à l'occasion du centenaire de la révolution belge. Elle est l'oeuvre de l'architecte F. Poutrain. La colonne qui supporte la grande vasque porte les noms des combattants montois morts en 1830 : Victor Andry, Joseph Devis, Auguste Durieux (né à Mons en 1800, journalier), Pierre Gantois (entrepreneur), Joseph Hollande (journalier), Xavier Lamir (né à Mons en 1810, célibataire), Joseph Lecomte (mort à l'âge de 18 ans, journalier), Pierre Maréchal (né à Jemappes en 1806), Félix Pille, François Tercelin et Nicolas Vienne (serrurier). En 1957, la fontaine est déplacée au Square Saint-Germain, à l'arrière de la collégiale Sainte-Waudru. Une commémoration y est organisée chaque année le 21 juillet.


Visite du roi Albert Ier, de la reine Elisabeth et des princes Léopold et Charles en 1930, où une cérémonie fut organisée au monument 1830 de Mons (Photo Le Soir Illustré)
Photo prise le 21 juillet 2011 (Photo Maryse Romain)
A Mons, il existe aussi une rue Pierre-Joseph Dumenil. Né le 26 août 1811 à Mons, fonctionnaire au ministère des Finances, Pierre-Joseph Dumenil participa comme volontaire à la révolution belge de 1830 tant à Mons qu'à Bruxelles. Il est décédé le 4 janvier 1889 à Saint-Josse-ten-Noode.

Rappelons que la ville de Mons a reçu le drapeau d'honneur 1830 que nous vous avons déjà présenté : lien

Merci à Maryse Romain pour les photos de la fontaine, et à Jean-Pierre Dupont et Damien Pirmez pour les informations qu'ils nous ont transmises.

dimanche 4 décembre 2011

Le drapeau d'honneur 1830 de Morlanwelz

Article paru dans La Dernière Heure - Les Sports dans l'édition du 10 et 11 novembre 2011 :



Le journaliste s'est cependant trompé et a photographié un autre drapeau évoquant lui aussi la révolution belge de 1830. Nous sommes donc toujours à la recherche d'une photographie du drapeau d'honneur 1830 de la ville de Morlanwelz portant la mention de "Commune de Morlanwelz - 1830 - La Patrie reconnaissante".