A Orroir, Il fait encore nuit le matin du 18 février 1944 quand la Gestapo fait une descente dans le centre du village. Les soldats allemands fouillent plusieurs maisons éclairées par de grosses lumières installées à l’extérieur, la ferme Dumazy notamment.
Près de la place, les Allemands embarquent hommes, femmes et enfants dans les véhicules stationnés à la rue du Profondrieux. Ils s’arrêtent aussi dans les villages voisins, notamment à Escanaffles, pour y faire prisonniers d’autres résistants. Le convoi prend la direction de la Kommandantur et de la prison de Gand.
De la prison de Gand, certains sont libérés après 6 à 7 semaines, d’autres se retrouvent dans les camps d’extermination nazis et y disparurent : Albert OPSOMER au camp de Mauthausen, Paul DERONNE à Neuengamme, Oscar DUMAZY à Neuengamme, Léon MAES au camp de Neuengamme, Emile DEBUNE au camp de Mauthausen et Agnès DOGIMONT au camp de Ravensbrück.
Pour le recueillement devant la plaque commémorative, Madame Gilberte Tilly rescapée de Ravensbrück, avait écrit un message que lurent 3 enfants.
Un drapeau des prisonniers politiques de Renaix rappelait l’univers concentrationnaire. L’hommage aux disparus des camps s’acheva en écoutant Jean Ferrat qui a pu traduire en chanson les « Nuits et brouillards » des prisonniers des camps nazis.
Denis Detemmerman exécute la sonnerie "aux champs" et dirige l'Harmonie enclusienne pour l'interprétation de la Brabançonne |
Président du comité de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus,
Président du "Relais de la Mémoire de Mont-de-l'Enclus"
Membre de Pro Belgica Hainaut
Documents photographiques : Laetitia Busine et Philippe Duponcheel
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