mardi 26 novembre 2013

Devoir de mémoire à Nimy

Après Mons, Jemappes, Obourg et Ciply, nous terminons aujourd'hui notre tour de quelques sections de la commune de Mons par Nimy. L'Armistice y a été commémorée au cimetière et au monument de la place. La Ville de Mons était représentée par le conseiller communal Maxime Pourtois que nous remercions de nous avoir autorisés à reprendre ses photos et son discours (voir ci-dessous). La conseillère provinciale Catherine Hocquet, membre de Pro Belgica Hainaut, était également présente.



Mesdames et Messieurs les Elus,
Mesdames et Messieurs les représentants des associations d’Anciens Combattants,
Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi tout d’abord de vous dire combien je suis honoré de représenter le Collège communal aujourd’hui parmi vous, en ce jour emprunt d’une telle symbolique.
 
Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre. Si nous sommes réunis ce matin pour célébrer l’armistice du 11 novembre 1918, c’est précisément pour nous remémorer ensemble les lourds sacrifices consentis par les nombreux combattants – mais aussi les civils – au cours de quatre effroyables années. Si, hélas, le temps passant, les derniers témoins de la Grande Guerre ne sont désormais plus parmi nous pour nous dire combien leur souffrance était intense et leur dévotion pour leur pays immense, il nous reste néanmoins le souvenir de leur courage et de leur bravoure qui, lui, demeurera à jamais.



Si nous sommes aujourd’hui réunis pour un devoir de mémoire, je pense qu’il est également de notre responsabilité de rappeler, en ces temps, que ce conflit, dont nous commémorons aujourd’hui l’armistice, est d’abord né par et à cause du nationalisme. Il est donc de notre devoir d’œuvrer pour que jamais le feu du nationalisme ne puisse renaître, feu dont on sait qu’il reste, ça et là, quelques braises. Si le patriotisme est l’amour des siens, il ne faut jamais oublier que le nationalisme est avant tout la haine des autres.

Nimy est un lieu éminemment symbolique. C’est en effet ici que furent échangés les premiers coups de feu de la Bataille de Mons, le 23 août 1914, ce qui n’était autre que la toute première confrontation de la guerre entre les armées ennemies. Le devoir de mémoire que nous honorons ce matin est donc important, et je vous remercie chacune et chacun en vos titres et qualités pour votre présence aujourd’hui.



Je terminerai par emprunter les mots du Maréchal Foch, le Général des armées alliées, qui rappelait qu’ « un homme sans mémoire est un homme sans vie, mais qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ». Lorsque je vois à quel point nous sommes nombreux ce matin, je pense que nous pouvons envisager l'avenir de la meilleure des manières.

1 commentaire:

  1. Je regarde l'article au sujet de Nimy. Puisque j'ai habité Nimy, vers 1966 et ce jusqu'en 70. Je n'étais pas grande...Les devoirs de mémoire reprennent de l'élan dirait-on. Très bien

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