Les nationalistes flamands se manifestent de plus en plus comme un  mouvement qui veut rallier le peuple flamand tout entier pour bouter  dehors les francophones qui y restent et divorcer de ces chiens de  Wallons qui ne foutent rien et vivent à ses dépens. C'est une  déclaration de guerre en bonne et dûe forme. Le mariage de raison à  l'origine de la constitution de l'Etat belge doit sauter. Les  nationalistes créent un sentiment de haine par des déclarations  insultantes, conscients qu'ils sont qu'un nombre de plus en plus grand  finira par penser comme ils le souhaitent. Ils cherchent à démontrer  qu'il n'est plus possible de vivre ensemble, que seul le divorce par  consentement mutuel ou non est la seule solution pratique.
Le nationalisme à outrance fait penser au nazisme qui a fini par  galvaniser l'Allemagne toute entière pour l'amener à déclarer la guerre  au restant de l'Europe avec comme seul résultat tangible in fine, la  mort de 50 millions d'hommes. Le nationalisme sous-tend la mort de  l'autre. 
Les moyens de pression utilisés sont multiples. Les insultes d'un  Vic Van Aelst, cautionnées par Bart De Wever, se rapprochent des  incantations que nous avons entendues avant guerre. Ne veut-on pas  assimiler les collabos condamnés à des martyrs de la cause flamande par  une loi sur l'amnistie? Les groupes paramilitaires de plus en plus  visibles recrutent. L'heure n'est plus au clivage gauche-droite mais  nord-sud.
C'est un terrible retour en arrière que nous vivons alors qu'on  tend vers un second humanisme tel que le décrit Luc Ferry, caractérisé  par une socialisation du rapport entre les humains, ouvrant la vie à un  nouvel universalisme fondé sur l'affection qui passe avant la raison et  la loi. Le nationalisme va à l'encontre de l'Histoire. Notre croissance  n'est possible que grâce à l'autre, à la croissance des pays émergents.  La croissance exige des consommateurs. Les Wallons sont les premiers  clients de la Flandre. Les réduire à la pauvreté, c'est couper la  branche sur laquelle elle est assise. Il est certain toutefois que le  modèle wallon actuel est en péril et demande une rénovation en  profondeur.
Ce que nous vivons constitue une lézarde dangereuse, une  déconstruction de l'Europe qui nous a protégés des guerres locales et  qui constitue le dernier bastion contre le radicalisme, l'impérialisme  qui émergent de par le monde d'une manière évidente. C'est aux citoyens à  réagir puisque le monde politique est bloqué par des stratégies  électoralistes à court terme.
Henri Mairlot, président du comité BPlus Hainaut 
(article paru dans la revue nationale de juin 2011 de l'asbl BPlus)
Il faut surtout un renouveau politique avec une nouvelle génération qui assume ses responsabilités vis à vis des citoyens de ce pays. j'ai 46 ans et j'espère connaître une toute nouvelle génération d'hommes et de femmes assumant une forte politique oubliant les querelles communautaires, travaillant pour les citoyens et en ouvrant une porte à l'avenir de ce formidable pays. Mais la politique ce n'est pas le plus important, il faut que nous les citoyens nous prenions aussi nos responsabilités et allions de l'avant pour nos enfants et nos petits enfants. Ne laissons pas ce pays aux mains des séparatistes.... La Belgique doit être un exemple pour l'Europe et pour le reste du monde.
RépondreSupprimerRéponse à Anonyme : c'est ce que l'asbl BPlus et l'asbl Pro Belgica, chacune à leur manière, tentent de faire... Merci de votre soutien.
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