mercredi 29 février 2012

Banquet du Mouvement Dynastique Ath-Tournai-Mouscron


Photo : Christian Sabbe

Article issu du quotidien Vers l'Avenir du 16 février 2012


Merci à Christian Sabbe qui nous a envoyé ces photos du banquet annuel de la section Ath-Tournai-Mouscron qui a eu lieu le 11 février à "La Ferme du Reposoir" au Mont-Saint-Aubert

lundi 27 février 2012

samedi 25 février 2012

jeudi 23 février 2012

La province de Namur

L’étymologie du nom de Namur s’est longtemps expliquée par l’histoire de Nam personnage issu du paganisme préromain qui aurait exercé son mauvais génie sur les gens de «Nam»ur, de «Nam»èche et de Di«nam» (Dinant), mais que Saint Materne chassa de la vallée mosane. Sa puissance dans la région avait toutefois été si longue et si agissante que, malgré le triomphe de la religion chrétienne, son nom païen de « Nam » serait demeuré dans l’appellation des trois localités que nous venons de citer. Les linguistes, philologues et toponymistes sont aujourd’hui généralement d’accord pour attribuer au nom de Namur une origine celtique. Le radical « Nam » (ou « Nem », forme sous laquelle on le retrouve dans « Nemours ») a servi dans les langues indo-européennes à désigner des vallées et des prairies. Namucum serait donc « l’endroit aux prés » ou « l’habitation dans la vallée ». Et cela correspond effectivement bien à la situation de Namur . D’autre part, les « scandinavistes » croient pouvoir risquer pour Namur une descendance de « Namée », mines, carrières, ce qui trouve aussi quelques justifications dans la nature du sol namurois.


Le territoire qui forma, au Xe siècle, le comté de Namur était peuplé, avant la conquête de César, par les Aduatiques, descendants des guerriers que les Cimbres et les Teutons, partant vers l’Italie, avaient laissé au confluent de la Sambre et de la Meuse, à la garde de leurs bagages. Cette région, qui n’était encore qu’une vaste solitude boisée, fût désignée, au VIIIe siècle, sous la dénomination de « pagus Lommensis » ou « Lomacensis ». Des localités et des monastères naquirent dans les endroits que, petit à petit, l’on défricha. Le « pagus Lomacensis » semble avoir été administré, sous les carolingiens, par des comtes ou margraves que le souverain changeait à volonté et dont la charge devint ensuite héréditaire.

Le premier comte de Namur connu paraît avoir été un certain Béranger à qui, vers l’an 960, aurait succédé Albert « descendu d’icelluy mais en quel degré ne puis dire » et dont la postérité régna jusqu’en 1195 . Henri l’Aveugle – qui avait hérité précédemment des comtés de La Roche, de Durbuy et de Luxembourg – était devenu comte de Namur en 1139. Parvenu à un âge avancé, il désigna d’abord comme héritier son neveu, Baudouin V, comte de Flandre et de Hainaut, puis il se remaria avec Agnès de Nassau. Contre toute attente, une fille Ermesinde, naquit de cette union tardive. Henri l’Aveugle déshérita alors son neveu qui, mécontent, envahit le comté de Namur et en obtint l’investiture, en 1188, de l’empereur Frédéric Barberousse qui l’érigea pour lui en marquisat . Baudouin V, en mourant, disposa du marquisat de Namur en faveur de son second fils, Philippe le Noble, à charge de le relever du Hainaut. Philippe le Noble mourut sans postérité et fit cession de son marquisat à sa sœur Yolande et au mari de celle-ci, Pierre de Courtenay.

Pierre II de Courtenay
Yolande et Pierre signalèrent leur avènement par l’affranchissement, en 1213, de Bouvignes et, en 1214, du quartier namurois de Neuveville. Pierre de Courtenay devint, en 1216, empereur de Constantinople. Il périt dans une embuscade en 1219 et, quelques années plus tard, sa fille aînée Marguerite, femme d’Henri, comte de Vianden, prit possession du comté de Namur sur lequel Ferrand, mari de Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut, avait des prétentions. En 1229, Henri, roi des Romains, investit Ferrand du comté de Namur. Le différend se termina par un compromis aux termes duquel le comte de Namur s’engagea à prêter hommage au comte de Flandre et Baudouin de Courtenay, qui était devenu comte de Namur en 1237, vendit son comté, en 1262, à Gui de Dampierre.

Les comtes de la maison de Flandre se succédèrent : le fils de Gui de Dampierre, Jean Ier, commanda les six cents Namurois qui combattirent dans les rangs flamands à la bataille des Eperons d’or ; ses héritiers furent successivement Jean II, Gui II, Philippe III, Guillaume Ier et finalement Guillaume II qui mourut sans enfant et laissa le comté de Namur à son frère Jean, seigneur de Wierendale. Ce dernier, qui régné sous le nom de Jean III, connut de graves démêlées avec la Principauté de Liège et il revendit son comté de Namur à Philippe le Bon en 1421. Avec lui finit la dynastie de la maison de Dampierre et aussi l’histoire particulière du Namurois qui suivit dés lors le même déroulement historique que le reste de la Belgique.

Gui de Dampierre, arborant les couleurs des comtes de Flandre
Pendant la première partie du Moyen-âge, l’autorité comtale s’exerça sous la forme féodale. Le comte de Namur possédait de nombreux châteaux – notamment ceux de Montaigle, Golzinnes, Viesville, Haibe, Poilvache et Beaufort – dont les châtelains constituaient ce que l’on pourrait appeler le personnel administratif du comté, mais dont les membres n’étaient attachés au souverain que par le lien fragile de la vassalité héréditaire. L’apparition des villes et l’émancipation des classes rurales créèrent un nouveau système d’administration qui favorisa singulièrement la puissance comtale puisque le comte retint dans ses mains la juridiction et le gouvernement des bourgeois et des vilains libres. L’institution des baillis déposséda les châtelains de leur autorité qui fut ainsi centralisée entre les mains du comte.

Au XIVe siècle, le comté de Namur fut divisé en six baillages (Wasseiges, Samson, Bouvignes, Montaigle, Fleurus, Viesville), deux mairies (Namur et Feix) et la prévôté de Poilvache. Les titulaires des ces districts étaient appelés les grand officiers du comté de Namur. Subordonnés au souverain Bailli de la Province, ils comprenaient dans leur ressort tout le territoire namurois, même celui des seigneuries hautaines qui y étaient enclavées ou annexées.

Bernard Coomans de Brachène
Membre de Pro Belgica
Administrateur de Pro Belgica

dimanche 19 février 2012

Visite des ducs de Brabant dans le Hainaut occidental

Mercredi dernier, les ducs de Brabant se sont rendus dans la matinée en province du Hainaut, plus particulièrement dans sa partie occidentale. Ils ont visité d'abord la "Tannerie Masure", à Estaimbourg, qui fournit des cuirs au secteur de la maroquinerie, puis se sont rendus au Service d'Accueil et d'Aide Éducative "Les Tourelles", à Chercq, qui accueille des enfants en difficultés familiales. Les princes ont visité ensuite l'important chantier de restauration qui est en cours à la Cathédrale Notre-Dame de Tournai. Une réception à l'Hôtel de Ville de Tournai et une rencontre avec les habitants dans la Cour d'Honneur ont clôturé cette visite.

(Photo Vers l'Avenir / EDA - Audrey Ronlez)
(Photo Sudpresse / Bernard Libert)
(Photo Vers l'Avenir / EDA - Audrey Ronlez)
(Photo Vers l'Avenir / EDA - Audrey Ronlez)
(Photo Vers l'Avenir / EDA - Audrey Ronlez)

vendredi 17 février 2012

Messe en mémoire des membres défunts de la famille royale

Le 17 février 1934, le roi Albert Ier se tuait accidentellement à Marches-les-Dames en pratiquant sa passion, l'alpinisme. Depuis, c'est ce jour de l'année qui a été choisi pour honorer la mémoire des membres défunts de la famille royale belge. Une messe est ainsi célébrée chaque année en l'église Notre-Dame de Laeken, édifice religieux abritant la crypte royale où reposent les rois et reines des Belges, ainsi que plusieurs princes et princesses de Belgique.


Cette année, la messe en question a été célébrée le jeudi 16 février. La famille royale y était présente en nombre : le Roi et la Reine, la reine Fabiola, le prince Philippe et la princesse Mathilde, la princesse Astrid et le prince Lorenz, la princesse Maria-Laura, le prince Laurent et la princesse Claire, ainsi que les princesses Marie-Esméralda et Léa. Aux côtés de plusieurs portes-drapeaux et fédérations d'anciens combattants, Pro Belgica y était représentée par sa présidente, Jacqueline de Montjoye, et son porte-drapeau, Yves Roland.

Photo : Yves Roland
Photo : Yves Roland
Photo : Yves Roland
Photo : Yves Roland

mardi 14 février 2012

Le Last Post de février de Ploegsteert

Durant ce Last Post du mois de février, ce sont les corps des sapeurs-pompiers et de police de l'entité de Comines-Warneton qui ont rendu un hommage aux soldats du Commonwealth. Ainsi, le commissaire Dauchy et le commandant Deblauwe ont déposé des gerbes de fleurs au pied du monument.



Merci à Jean-Michel Van Elslande (www.ploegsteert.info) pour les photos.

dimanche 12 février 2012

Bravo les Belges! (janvier 2012)

Le site américain spécialisé RateBeer a couronné la bière trappiste belge Westvleteren 12 meilleure bière au monde en 2012! D'autres bières belges sont dans le Top 50 : la Rochefort Trappiste 10 (5ème), la 3 Fonteinen Armand' 4 Oude Geuze Lente (14ème), la Westvleteren Extra 8 (18ème), la Struise Pannepot (21ème), la 3 Fonteinen Armand'4 Oude Geuze Zomer (27ème), la St. Bernardus Abt. 12 (43ème) et la Struise Black Albert (46ème).

En sport, Kim Clijsters a atteint les demi-finales de l'Open de tennis d'Australie. Sept coureurs belges ont pris les sept premières places du championnat du monde de cyclo-cross à Koksijde en présence du roi Albert II : Niels Albert a remporté la victoire, suivi par Rob Peeters, Kevin Pauwels, Tom Meeusen, Bart Aernouts, Klaas Vantornout et Sven Nys.

Dans le domaine culturel, la bande-son du film muet "The Artist" a remporté la Golden Globe de la meilleure musique originale et a été enregistrée à Bruxelles et Gand par le Brussels Philharmonic et le Brussels Jazz Orchestra. "Hasta la Vista", le cinquième long-métrage du réalisateur belge Geoffrey Enthoven, a obtenu le prix du public au Festival International du film de comédie de l'Alpe d'Huez. Les acteurs Marie Gillain et Olivier Gourmet, et les réalisateurs Luc et Jean-Pierre Dardenne sont tous les quatre nominés pour les Césars qui auront lieu le 24 février. Le film "Rundskop" ("Tête de boeuf" en français) du cinéaste belge Michaël Roskam vient d'être nommé pour l'Oscar du meilleur film étranger!

Pour les fans de bande dessinée, le Marsupilami a fêté ses 60 ans. Inventé par le dessinateur belge André Franquin, il apparaît, pour la première fois, le 31 janvier 1952 dans "Spirou et les héritiers". Le nom de ce sympathique animal qui communique par onomatopées (houba! houba! p.ex.) désigne son appartenance à la famille des marsupiaux (marsu-), sa proximité avec le pilou-pilou inventé par Segar (-pil-) et son caractère amical (-ami). Au fil des ans, l'attachant Marsupilami est passé du second rôle à un héros de bande dessinée à part entière après une quinzaine d'aventures avec Spirou. Il a également une statue à son effigie à Charleroi (province du Hainaut). 15 ans après le décès de son créateur André Franquin, le Marsupilami continue d'inspirer la bande dessinée et le cinéma. Il aura son propre film le 4 avril prochain avec Alain Chabat comme cinéaste et Jamel Debouzze comme acteur.

mardi 7 février 2012

Le drapeau d'honneur 1830 de La Hulpe

Le drapeau, remis en 1832 par le roi Léopold Ier à la délégation envoyée par La Hulpte, est exposé à la maison communale. Le drapeau a été restauré en 1979.


Merci à Marc Brans, bibliothécaire et archiviste du Cercle Historique de Collectionneurs de Décorations et Médailles.

vendredi 3 février 2012

Mémoriaux 1830 à Jumet et Saint-Servais

 La plaque est située à l'extérieur de la maison communale, sur la place du Chef-lieu et a été réalisée par Eug. Cornil (originaire de Jumet).

Mémorial 1830 de Jumet (© M. Jean-Marie Aubry)
Le monument de Saint-Servais (section de la ville de Namur) est situé dans le cimetière de Namur et est dédié "aux braves morts pour la liberté, 1er octobre 1830 à Namur". Quinze noms y sont inscrits.

Mémorial 1830 de Saint-Servais
Les photos proviennent du site Bel-Mémorial