Affichage des articles dont le libellé est Membre du Congrès National. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Membre du Congrès National. Afficher tous les articles

mercredi 2 avril 2025

Joseph-Olivier Andries (1796-1886), membre du Congrès National

Dans la liste alphabétique des membres du Congrès National, on trouve en deuxième position Joseph-Olivier Andries (1796-1886), le fils du bourgmestre de Ruddervoorde. Après ses études au séminaire de Gand, il est ordonné prêtre à Malines en 1820. 

Joseph-Olivier est nommé curé de la paroisse de Middelbourg, où il soutient les pétitions contre la politique du roi Guillaume d'Orange. En 1830, il rejoint les révolutionnaires et est élu membre du Congrès National pour le district d'Eeklo. Il y vote pour l'indépendance de la Belgique, la monarchie constitutionnelle et le choix de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier roi des Belges. Il sera ensuite député de l'arrondissement de Gand jusqu'en 1839. 

Après l'approbation du traité des XXIV articles en 1839, Joseph-Olivier se retire de la politique. Ce traité met huit ans à être accepté par le roi Guillaume d'Orange car il contenait la reconnaissance internationale de la Belgique et fixait les nouvelles frontières des deux pays. 

Joseph-Olivier part alors étudier à Rome, avant de revenir en Belgique pour gérer les travaux de la cathédrale Saint-Sauveur de Bruges après son incendie. Il a aussi été le co-fondateur de la Société d'Histoire de Bruges. 

Après une vie bien remplie de prêtre, homme politique et historien, Joseph-Olivier Andries décède en 1886 à Bruges et est inhumé à Middelbourg. 





In de alfabetische lijst van leden van het Nationaal Congres komt Joseph-Olivier Andries (1796-1886), de zoon van de burge-meester van Ruddervoorde, op de tweede plaats. Na zijn studies aan het seminarie van Gent wordt hij in 1820 priester gewijd in Mechelen. 

Joseph-Olivier wordt tot pastoor van Middelbourg benoemd, waar hij voorstander is van petities tegen het beleid van Koning Willem van Oranje. In 1830 sluit hij aan bij de revolutionairen en wordt verkozen tot lid van het Nationaal Congres voor het dis-trict Eeklo. Hij stemt voor de Belgische onafhankelijkheid, voor de constitutionele monarchie en voor de keuze van Leopold van Saksen-Coburg als eerste koning der Belgen. Daarna wordt hij parlementslid voor het arrondissement Gent tot 1839. 

Na de goedkeuring van het Verdrag der XXIV Artikelen in 1839, trekt Joseph-Olivier zich terug uit de politiek. Het duurde acht jaar voordat dit verdrag werd goedgekeurd door Koning Willem van Oranje, omdat het de internationale erkenning van België bevatte en de nieuwe grenzen van de twee landen vastlegde. 

Joseph-Olivier gaat vervolgens in Rome studeren; hij komt terug naar België om de werkzaamheden aan de Brugse Sint-Salvatorskathedraal te leiden nadat deze was afgebrand. Hij is ook medeoprichter van het Brugse Genootschap voor Geschiede-nis. 

Na een druk leven als priester, politicus en historicus sterft Joseph-Olivier Andries in 1886 in Brugge en wordt in Middelburg begraven.

Vincent Leroy

dimanche 16 février 2025

Lactance Allard (1779-1844), membre du Congrès National

Dans l'ordre alphabétique des membres du Congrès National, on trouve en premier Lactance Allard, né en 1779 à Tournai. Après des études au collège Saint-Paul, il choisit le métier d'avocat et épouse une Tournaisienne, Romaine Drogart. Il est élu conseiller communal de Tournai à partir de 1821, puis se retrouve échevin au moment où la révolution belge éclate. Il se dévoue au nouveau conseil de régence de la ville, avant d'accepter de faire partie des sept personnes qui vont représenter l'arrondissement de Tournai au Congrès National 1830-1831. En remerciement de ses services, le roi Léopold Ier lui octroie la Croix de Fer en 1835. 

Lactance Allard ne souhaite pas ensuite se lancer dans la politique nationale, et préfère revenir dans sa ville des Cinq Clochers. Il est élu conseiller provincial en 1836 et sera vice-président de cette assemblée. Il est décédé en 1844 à Tournai.






In alfabetische volgorde van de leden van het Nationaal Congres is de eerste Lactance Allard, geboren in Doornik in 1779. Na zijn studies aan het Sint-Pauluscollege werd hij advocaat en trouwde hij met Romaine Drogart, een vrouw uit Doornik. In 1821 werd hij verkozen tot gemeenteraadslid in Doornik; hij was schepen toen de Belgische Revolutie uitbrak. Hij zette zich in voor de nieuwe Regentenraad van de stad en stemde ermee in om één van de zeven vertegenwoordigers van het district Doornik te worden op het Nationaal Congres van 1830-1831. Als erkenning voor zijn diensten kende Koning Leopold I hem in 1835 het IJze-ren Kruis toe. 

Lactance Allard wilde geen deelnemen aan de nationale politiek. Hij keerde liever terug naar zijn geboortestad met de vijf klokkentorens. Hij werd in 1836 verkozen tot provincieraadslid en was ondervoorzitter van dit orgaan. Hij stierf in Doornik in 1844. 

 Vincent Leroy

lundi 22 avril 2024

Les Rodenbach et la Révolution belge

En 1832, la ville de Roulers a reçu un drapeau d’honneur des mains du roi Léopold Ier en guise de remerciement pour l’envoi à Bruxelles de secours aux combattants de la révolution de 1830. Ce drapeau est aujourd’hui visible à la brasserie Rodenbach. Mais pourquoi ? 



Il s’avère que le fondateur de la brasserie, Alexander Rodenbach (1786-1869), a joué un rôle lors de la révolution belge, tout comme ses frères Ferdinand (1783-1841), Constantin (1791-1846) et Pierre (1794-1848). Alexandre, Constantin et Pierre ont d’ailleurs reçu en 1835 la Croix de Fer, une décoration instituée afin de récompenser les combattants de la révolution belge. 

Alexander Rodenbach
Aveugle depuis l’âge de onze ans, Alexander commence son engagement politique vers 1826 dans le mouvement d'opposition catholique contre le roi Guillaume des Pays-Bas, notamment par des pétitions. Il y gagne le surnom de « L'aveugle de Roulers ». Lorsqu’éclate la révolution belge, il entretient l’agitation dans sa région. Durant les Journées de Septembre, il se rend avec son frère Ferdinand à Lille où, de concert avec Barthélemy Dumortier, il convoque une assemblée des exilés. À Bruges, il organise la révolution avec Adolphe Bartels. Il y provoque la débandade de la garnison hollandaise par sa proclamation enflammée adressée aux sous-officiers de l'armée, colportée dans les casernes. Ensuite, il devient membre du Congrès national. Avec ses 90 interventions en séance publique, il en est l'un des membres les plus actifs. Il soutient le duc de Leuchtenberg comme candidat au trône de Belgique. Mais lorsque Léopold de Saxe-Cobourg prête serment, il se tient à ses côtés. 

En 1831, il est élu à la Chambre pour l’arrondissement de Roulers, où il siège jusqu’en 1868. Député du parti catholique, il fait preuve d’une grande activité. Le développement économique de la Flandre Orientale et de la Flandre Occidentale est son cheval de bataille. En parallèle, Alexander poursuit des actions en faveur des aveugles. A partir de 1840, bien que parlant un néerlandais médiocre, il s’engage en faveur du mouvement flamand. En 1854, il est fait officier de l'Ordre de Léopold. Il a reçu également une dizaine de décorations étrangères. Il a été bourgmestre de Rumbeke de 1844 à son décès en 1869. Il y a construit une gare, une bibliothèque, un hôpital, une nouvelle école communale et a modernisé le réseau routier. Une statue lui rend hommage à côte de l'église. 

Constantin Rodenbach
Tout comme son frère Alexander, Constantin, qui est médecin, collabore activement au journal « Le Catholique des Pays-Bas » et contribue au mouvement pétitionnaire. Le 9 juillet 1829, il organise à Bruges le « Banquet des Infâmes » en opposition au roi des Pays-Bas et à son système de gouvernement. Avec le déclenchement de la révolution belge, il prend une part active aux événements. À la fin du mois d’août 1830, il rejoint à Bruges le comité de sûreté publique afin d’assurer la sécurité. Un mois plus tard, la garnison hollandaise est partie et la ville est passée sous le contrôle des révolutionnaires. En septembre 1830, il co-écrit même avec Jenneval une troisième version de la Brabançonne. Elu au Congrès national pour l’arrondissement de Roulers, c’est lui qui présente le projet d’exclusion à vie des Orange-Nassau au trône de Belgique. Il soutient aussi d’abord la candidature du duc de Leuchtenberg avant de finalement voter pour le prince Léopold de Saxe-Cobourg. Avant la fin des travaux du Congrès national, il est nommé commissaire de district et doit s’occuper des incursions hollandaises dans le Pays de Waes. 

En 1831, Constantin est élu à la Chambre. Il y siège jusqu'en 1839. En 1832, il est également nommé commissaire d'arrondissement à Malines. L’année suivante, il publie « Episodes de la révolution dans les Flandres de 1829 à 1831 ». Avec son épouse, une descendante collatérale de Christoph Martin Wieland (1733-1813), surnommé le « Voltaire allemand », il entretient des contacts suivis avec Charles Nodier, Victor Hugo et Alexandre Dumas. En 1839, Constantin se lance dans la carrière diplomatique. D’abord ambassadeur en Suisse, il accède ensuite à un poste en Grèce. En 1846, il décède inopinément à Athènes et est inhumé sous un rocher en face de l’Acropole. 

Manuscrit de la troisième version de la Brabançonne signé par Jenneval et Constantin Rodenbach



Pierre Rodenbach

Pierre Rodenbach a quant à lui fait carrière dans l’armée, d’abord française puis hollandaise, avant de démissionner en 1818. Dès juin 1829, il se fait connaître en remettant au roi Guillaume Ier des Pays une pétition rédigée par son frère Alexandre appelant à la libération de Louis de Potter et d’autres prisonniers politiques. S’inspirant d’un discours prononcé à Liège en juin 1829 par le roi Guillaume qui qualifiait d’infâmes les attaques incessantes de l’opposition, il institue avec son frère Constantin l’« Ordre de l’Infamie ». Les deux frères font frapper à Bruges des « médailles d’infamie » portant à l’avers la devise « Rex. lnfamia nobilitat, - Lex. Fidèle jusqu'à l'infamie », et au revers les articles 151 et 161 de la Loi Fondamentale concernant le droit de pétitionnement et le droit pour les Etats provinciaux de faire valoir leurs griefs auprès du Roi et des Etats-généraux. 

Au début de la révolution, il cofonde la « Réunion centrale », un club de révolutionnaires réunissant également Charles Rogier. Il accourt à Bruxelles pour y organiser la première compagnie de volontaires dont il prend le commandement. Le 20 septembre, il attise la révolution à Louvain. Toujours durant ces Journées de Septembre, il se rend en chemin de fer à Lille afin d’accompagner l’exilé Louis de Potter dans son voyage de retour vers la Belgique où il rejoint le Gouvernement Provisoire. 

Ensuite, Pierre se destine à la carrière militaire au sein de la toute nouvelle armée belge. En tant que colonel, il est chargé d’organiser le premier régiment de chasseurs à cheval. De 1831 à 1839, il est commandant de la place militaire de Bruxelles. Grâce à la fortune de sa femme, il rachète en 1836 les parts de ses frères dans l’entreprise familiale, la future brasserie Rodenbach. Même après sa démobilisation en juin 1839 (il a alors le grade de capitaine), il continue de vivre à Bruxelles et la gestion de l'entreprise est confiée à son épouse à Roulers. Il meurt en 1848. 

Valentin Dupont

vendredi 19 juin 2015

François et Frédéric de Sécus, membres du Congrès National 1830

Baron François de Sécus (1760-1836) 

Né à Mons en 1760, François étudie le droit à l'université de Louvain. Lors de la domination française, il se retire dans son château de Bauffe, et ne réapparaît dans la vie publique que sous le royaume des Pays-Bas. Député à la seconde chambre des Etats Généraux, il prend une part active aux discussions de cette assemblée et est, en 1825, l'un des plus ardents défenseurs de la liberté de l'enseignement. On le nommait "le vénérable Nestor de l'opposition". 

Le 28 août 1830, il est un des 50 notables réunis à l'hôtel de ville de Bruxelles pour tenter de maintenir l'ordre qui était momentanément rétabli. Ils l'élisent président de cette assemblée à l'unanimité. Le baron de Sécus leur propose d'envoyer une députation au roi Guillaume d'Orange pour lui exposer l'état de la ville, et le supplier de répondre aux griefs des Belges. Cette proposition est adoptée, et leur message est porté par messieurs de Merode, Palmaert père, Gendebien, de Sécus fils et Joseph d'Hoogvorst. 

Le 31 août, François de Sécus fait partie de la députation chargée de convaincre le prince d'Orange de ne pas pénétrer en force dans Bruxelles. Ce dernier accepte et entre seul sans autre escorte que ses aides de camp. 

Le 3 septembre, il signe une déclaration dans laquelle une séparation administrative de la Belgique et des Pays-Bas est présentée comme le seul moyen de concilier les droits des Belges avec les intérêts de la Maison d'Orange. Trois jours plus tard, avec 25 autres membres de la seconde chambre, il invite tous leurs collègues à se réunir sans traîner à Bruxelles. Mais cette résolution est abandonnée et, le 11 septembre, François de Sécus s'embarque à Anvers pour La Haye où les Etats Généraux viennent d'être convoqués en session extraordinaire. 

Élu député du Congrès National de 1830-1831 par la province du Hainaut, il se prononce pour la monarchie constitutionnelle et l'établissement d'un Sénat. Dans les discussions sur le choix d'un futur chef d'Etat, il vote d'abord en février pour le duc de Nemours, puis en juillet pour Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha. En septembre 1831, le baron de Sécus est élu sénateur par le district de Mons, et y siège jusqu'à sa mort. Il en sera le vice-président et le doyen d'âge. Parallèlement, il est bourgmestre de Bauffe (où sa famille possède un château) de 1812 à 1836. Il meurt le 21 novembre 1836 à Bruxelles. 

Baron Frédéric de Sécus (1787-1862) 



Né à Mons en 1787, il est le fils de François de Sécus. Après ses études de droit à Bruxelles, il est membre des Etats Provinciaux du Hainaut sous le régime hollandais, et siège avec son père au Congrès National de 1830-1831. 

Frédéric est ensuite conseiller communal de Bruxelles de 1830 à 1834, bourgmestre de Bauffe de 1836 à 1862, membre du parti catholique, représentant de l'arrondissement d'Ath à la Chambre de 1831 à 1848 et de 1852 à 1857, commandeur de l'Ordre de Léopold. A Bauffe, c'est lui qui donne un terrain pour y construire l'église Saint-Brice, et crée l'école libre Saint-Frédéric qui existera jusqu'en 1985. Il décède à Bauffe en 1862. De son union avec Louise van der Linden d'Hooghvorst, il n'eut pas d'enfants. C'est ainsi que le château de Bauffe passe à sa sœur Elisabeth, mariée au comte de Hemricourt de Grunne. Leur fils Eugène sera bourgmestre de Bauffe jusqu'en 1894. 

Quelles traces reste-t-il aujourd'hui de cette famille qui dirigea le village de Bauffe pendant tout le 19ème siècle ? 

Ayant beaucoup souffert des bombardements de la deuxième guerre mondiale, l'église de Bauffe a été fermée au culte en 1977 et détruite en 1990. Une nouvelle église à l'allure contemporaine a été ensuite construite. Derrière elle, on peut apercevoir une petite chapelle (érigée sur la crypte contenant les tombeaux héritiers de cette famille) avec les armoiries des de Sécus et des de Grunne. Une statue de Saint-Frédéric se trouve à l'intérieur. A la rue Delmotte, une chapelle néo-gothique de la fin du 19ème siècle est dédiée à Frédéric, Xavier, Ghislain de Hemricourt de Grunne (1880-1881). 



Quant au château de la famille (situé au bout de la rue Massin), il n'existe plus que des ruines... De style classique, il a été construit à la demande de Procope-François-Xavier de Sécus à la fin du 18ème siècle. Comme tout le village de Bauffe, il a été très touché par les bombardements de la deuxième guerre mondiale.

Sources des infos :
- MARTIN Cédric, « A la découverte de Lens » (travail réalisé dans le cadre d'un stage de baccalauréat en tourisme), [consultable en ligne : www.lens.be/pdf/Borchure%20culturelle.pdf]

mardi 5 mai 2015

Hommage au comte Charles-Alexandre de Bousies à Rouveroy

Après avoir rendu hommage l'an dernier à deux combattants de 1830 à Fouleng et Lombise, et à deux membres du Congrès National 1830 à Jemappes et Mons, nous poursuivons notre travail de mémoire autour de 1830 dans notre province du Hainaut.

Le 1er mai dernier, Pro Belgica, la commune d'Estinnes et la fabrique d'église de Rouveroy se sont unis pour rendre hommage au comte Charles-Alexandre de Bousies (1789-1871) qui fut notamment membre du Congrès National 1830-1831 pour l'arrondissement de Thuin, bourgmestre de Rouveroy et sénateur. La cérémonie a eu lieu en l'église Saint-Rémi et Saint-Médard de Rouveroy où il repose, en présence d'une trentaine de personnes, dont deux de ses descendants, la bourgmestre d'Estinnes, le conseil d'administration et des membres de Pro Belgica, des habitants du village, etc. Le drapeau de Pro Belgica était encadré dans le chœur par celui de l'Amicale Nationale des Vétérans des Forces Armées (NVVS-ANVFA) et celui de la Section de Mons-en-Hainaut de la Ligue Royale des Vétérans du Roi Léopold III.

Nous remercions Alexandre Jaupart (jeune membre de Pro Belgica) pour l'organisation de ce bel hommage, l'abbé Bryan Sultana (également membre de Pro Belgica) pour la concélébration de la messe, et la fabrique d'église de Rouveroy pour le verre de l'amitié offert à nos membres, parfois venus de très loin. Certains d'entre eux ont ensuite pris la direction du domaine de Mariemont pour le repas de midi et une balade ensoleillée dans le parc.

© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen
© Matthieu Croonen


Merci à Matthieu Croonen, administrateur de Pro Belgica, pour ses photos. 

lundi 23 mars 2015

Edouard de Rouillé, bourgmestre d'Ath et membre du Congrès National

Sa famille

La famille de Rouillé est originaire de Touraine et dispose d'un hôtel particulier à Paris. Mais Louis de Rouillé (1739-1814) n'est pas bien vu au sein de l'aristocratie française : Parisien raffiné, libertin effréné, il dilapide la fortune ancestrale des Rouillé. 

En 1777, Louis épouse une Hennuyère : Angélique Pollart (1756-1840), fille unique de Ferdinand Pollart de Herimez (qui gérait la châtellenie d'Ath) et d'Antoinette de Pestre dont la famille a construit le château de Seneffe. La famille Pollart est établie à Ormeignies depuis le XVIème siècle et a été anoblie à la fin du XVIIème siècle. C'est donc au château d'Ormeignies qu'Angélique passe son enfance. A l'âge de 18 ans, elle rencontre son futur mari libertin et ruiné, âgé de 35 ans, à la société maçonnique mixte d'Ath, "L'Amitié ou la Parfaite Union". Le couple eut plusieurs enfants, mais ne fut guère heureux : Louis préfère Paris à son épouse, Angélique Ormeignies à son mari. Ce sont les parents d'Edouard de Rouillé. 



Edouard de Rouillé (1786-1865) 

Ex-sabreur de l'Empire et héros de Wagram, la chute de Napoléon lui fait renoncer à la carrière militaire. Il regagne ensuite le Hainaut où il fréquente aussi la loge maçonnique "L'Amitié ou la Parfaite Union". En 1815, Edouard épouse Aldegonde Van Segbroeck, fille d'un riche marchand de draps et ancien maire d'Ath qui reçut dans son hôtel particulier le roi Louis XVIII lors de son passage à Ath! Edouard refusa de travailler pour ses beaux-parents, et se lança en politique : membre des Etats de Hainaut, commandant de la garde bourgeoise de 1830, membre du Congrès National 1830-1831, bourgmestre d'Ath de 1830 à 1833, sénateur de 1831 à 1848. En 1857, il reçoit le titre de comte qu'il peut transmettre à son fils Adhémar. 



Son rôle dans les événements de 1830 

Dans un contexte économique et social déprimé, les événements bruxellois attisent la colère des Athois contre le gouvernement de La Haye. Les autorités communales comptent sur la garde urbaine pour les préserver des excès populaires. L'entente règne entre le bourgmestre Ricart du Régal et Edouard de Rouillé, nommé dès le 28 août commandant en chef de la garde urbaine par le conseil de Régence. La garde urbaine, forte de 500 hommes, répartie en sections de 20 hommes, patrouille toute la nuit du 29, rétablit l'ordre, mais n'empêche pas l'enlèvement des armes royales des bureaux des domaines et des messageries. 

Edouard de Rouillé est impliqué dans la révolution bien malgré lui, sur l'insistance de quelques jeunes qui "lui dirent que son refus était très mal interprété et pourrait être dangereux qu'on s'était déjà attroupé près de sa maison où sa femme et ses enfants étaient très alarmés". 

Le 18 septembre, il rappelle aux hommes et aux officiers le devoir d'observer strictement les consignes et de s'acquitter scrupuleusement de son service, tandis que "Le Courrier de l'Escaut" ranime l'élan patriotique de la fin du mois d'août. Dès lors, les incidents se multiplient : les militaires hollandais sont injuriés et agressés par les patriotes. 

La révolution de 1830 est-elle une révolution nationale? La Régence d'Ath est partagée : à côté d'un bourgmestre orangiste (Ricart du Régal), de conseillers francophiles (Delescluse père et fils) et de quelques patriotes (L. Defacqz et E. Dupret), on relève de nombreux hésitants. Eugène Defacqz (qui n'est pas conseiller de Régence) est pratiquement le seul à afficher publiquement ses sentiments patriotiques belges dès la fin du mois d'août. Il entraîne dans son sillage quelques libéraux comme Emmanuel Dupret (futur bourgmestre de Tongre-Saint-Martin) et l'avocat Maximilien Deghouy. Les autres préfèrent attendre les événements. Si la bourgeoisie demeure prudente, la noblesse reste longtemps loyaliste à l'égard de Guillaume Ier : le prince Eugène de Ligne et le comte Edouard de Rouillé craignent l'anarchie. 

Plus d'infos sur la révolution de 1830 dans la région d'Ath : lien 

Le comte Edouard de Rouillé est ensuite membre du Congrès National en 1830 et 1831. 

Son décès 

Le comte Edouard de Rouillé décède en 1865 et est inhumé dans la crypte de sa famille. Construite contre l'église d'Ormeignies, elle compte 26 caveaux dont 16 sont occupés. La première inhumation eut lieu en 1809 et c'est Edouard (fils d'Adhémar et petit-fils d'Edouard), dernier comte de Rouillé, mort sans descendance, qui est le dernier à y avoir été enterré en 1938. Ses deux sœurs avaient épousé des comtes d'Ursel, et le château d'Ormeignies fut vendu et démoli avant la deuxième guerre mondiale. Seule cette crypte à Ormeignies rappelle l'histoire des comtes de Rouillé. 

Vue générale de la crypte en 1991
© asbl Les Amis d'Angélique de Rouillé 
__________________________________
Sources : 
- "Richesse oblige : la Belle Epoque des grandes fortunes" d'Eric Meuwissen (éditions Racine, 1999) 
- "La révolution de 1830 au pays d'Ath" de Jean-Pierre Delhaye (annale du Cercle Royal d'Histoire d'Ath, 1982/1983)

jeudi 26 février 2015

Le mausolée Gendebien à Mons

Dans le cimetière de Mons, le mausolée Gendebien s'apparente à un haut obélisque sur un socle néoclassique. Dans une documentation éditée par Hainaut Culture et Démocratie, il y est précisé que « chaque face de l'obélisque est ornée d'une palme, d'une amphore et d'une couronne de pavot enrubannée avec, en son centre, un hibou. Le socle est surmonté d'un fronton triangulaire flanqué d'acrotères et comportant un sablier ailé. Le monument constitue une sorte de rond-point dans la circulation de cette partie latérale de la nécropole, ce qui signifie bien la considération pour le défunt lors de l'octroi de la concession. Il attire l'attention par sa hauteur, mais également par la richesse des symboles qui se répartissent à différentes niveaux de la construction ».

© Jacky Legge


Sous ce mausolée repose notamment la dépouille de Jean-François Gendebien, « Jurisconsulte - Magistrat - Législateur ». Son décès fut à l'origine d'une décision exceptionnelle de la Ville puisque sur le côté droit du mausolée une plaque indique que  « par délibération du 6 août 1838, le Conseil communal de Mons à conférer gratuitement ce terrain consacré à la sépulture de M. Jean-François Gendebien ; son doyen d’âge et le plus ancien de ses membres, 54 années de soins assidus, donnés aux intérêts de sa ville et de son pays, ont motivé ce témoignage de gratitude envers cet estimable magistrat ». Quatre mots sont disposés aux extrémités de cette plaque : « Indépendance – Zèle – Justice – Désintéressement ».

© Jacky Legge

Fils de Jean-Joseph Gendebien (1718-1803) et de Marie Louise Sebastien (née en 1721), Jean-François Gendebien est né le 21 février 1753 à Givet, dans le département français des Ardennes. Après des études en droit à Liège, Paris et Vienne, il fut licencié en droit à l'Université de Louvain en 1777. Il décida de s'installer à Mons où il s'inscrit comme avocat en 1779 au Conseil souverain de Hainaut. L'année suivante, il est devenu intendant de la Maison d'Arenberg. Fidèle serviteur de cette prestigieuse famille, il suivit en cela les pas de son père qui en était déjà un conseiller. Du côté familial, il s'est marié en 1785 avec Célestine de Bray (1761-1830). Le couple a eu six enfants : Emilie (1786-1842), Thérèse (1787-1860), Alexandre (1789-1869), Jean-Baptiste (1791-1865) et Victoire (1789-1864).



Dans un compte-rendu d'une biographie écrite à son sujet en 1940 par Garsou, P. Verhaegen écrit l'année suivante que « durant les années 1783 à 1794, il prodigue son activité et son savoir en faveur des intérêts de ses concitoyens, dont il aide à défendre les droits contre les entreprises de Joseph II et des fonctionnaires autrichiens. En particulier, lors de la seconde restauration autrichienne (mars 1793-juillet 1794), il s’efforce d’amener sa province à venir en aide au souverain et à ses armées, tout en faisant respecter les privilèges du peuple hennuyer » (Verhaegen ; 204). Après avoir été naturalisé en 1784, il fut nommé greffier échevinal du magistrat de Mons avant d'être destitué par le régime autrichien en 1789. Il fut d'ailleurs otage durant un mois à Bruxelles puis libéré grâce à la Révolution brabançonne. L'année suivante il intégra le Congrès des Etats Généraux et fut le co-auteur d'un projet de texte des Etats-Belgiques-Unis.

Sous la période française, il refusa d'intégrer au Conseil des Anciens en 1797 avant d'être nommé pour ses divers mérites au Conseil Général du Département de Jemappes. Refusant le poste de maire, il était tout de même conseiller communal, président du tribunal de première instance de Mons et, avec le concordat en 1802, membre de la fabrique d'église de Saint-Nicolas de Havré. En 1805, il fut nommé membre du Corps législatif par le Sénat sur proposition du collège électoral. Il occupa cette fonction jusqu'en 1814. A l’ origine d’« un mémoire lumineux concluant à restituer aux mines leur caractère de propriété immobilière et à respecter les droits acquis des charbonniers » (Verhaegen ; 206) pour le compte Conseil Général du Département, il fut l’un de ceux qui ont permis l’adoption de la loi de 1810 sur les mines. En effet, depuis 1794, une loi française de 1791 mettait les mines à la disposition de la nation. Une mesure qui était vue comme une confiscation notamment dans le Hainaut. Dans cette tâche, il eut à rencontrer Napoléon pour le convaincre.

© Jacky Legge

De mai à juin 1815, il participa à La Haye à la commission en charge de la révision de la Loi fondamentale suite à l'inclusion des provinces belges au sein des Pays-Bas. Il était alors plutôt bien vu par le régime de Guillaume II. Depuis 1811, il avait d'ailleurs œuvré en faveur de contacts réguliers entre parlementaires hollandais et belges. Dès 1815, il intégra donc la seconde Chambre des Etats Généraux des Pays-Bas. En 1821, il décida d'abandonner sa carrière politique afin de se consacrer au barreau, à son rôle auprès des Arenberg mais aussi à ses affaires au sein de l'industrie charbonnière. Bien que d'autres sources indiquent que les autorités aient fait en sorte qu'il ne se représente pas aux élections. Quoiqu'il en soit, il fut remplacé par le comte Dieudonné du Val de Beaulieu.  

Il mit un terme à sa retraite politique avec le déclenchement de la Révolution belge en 1830 qu'il ne soutint pourtant pas, contrairement à son fils Alexandre, car opposé à sa forme violente. Cela n'empêche pas qu'il ait été nommé dès le 5 octobre comme président du tribunal de Mons par le gouvernement provisoire. Il fut également élu pour l'arrondissement de Soignies au Congrès National, tout comme ses deux fils, Alexandre et Jean-Baptiste, élus respectivement par les districts de Mons et Charleroi. En tant que doyen de cette assemblée, il présida les premières séances et participa de manière active aux débats. Il se montra en défaveur du bicaméralisme et soutint l'exclusion perpétuelle des Orange-Nassau au trône de Belgique. Défenseur de la candidature du baron Surlet de Chokier pour le poste de Régent, il vota successivement pour le duc de Nemours puis, suite au désistement de ce-dernier, pour le prince Léopold de Saxe-Cobourg comme Roi des Belges.

En 1835, il se retira progressivement de la vie publique. L'année précédente, il avait déjà abandonné la direction du Comité de secours des réfugiés politiques. Il resta cependant jusqu'au bout membre du conseil communal et président du tribunal de Mons. Jean-François Gendebien est décédé à l'âge de 86 ans le 4 mars 1838 à l'âge de 86 ans. Il était détenteur de plusieurs décorations, dont la Légion d'Honneur (1810), l'Ordre du Lion belgique (1815), la Croix de fer (1835) et était Chevalier de l'Ordre de Léopold (1836).

Nous remercions vivement Catherine Hocquet, membre de Pro Belgica, pour la documentation éditée par Hainaut Culture et Démocratie, association qu'elle préside, qu'elle a mise à notre disposition. Les photos du mausolée sont signées Jacky Legge.
_______________________
Sources: 
- FRANÇOIS L. (1990), « GENDEBIEN, Jean-François » dans Nouvelle biographie nationale, Ed. de l'Académie Royale de Belgique, tome 2, pp. 188-189 [extrait consulté en ligne sur Unionisme.be]
- GERARD P.A.F. (1845), Ferdinand Rapédius de Berg: Mémoires et documents pour servir à l'histoire de la Révolution Brabançonne, tome 2, Bruxelles, Demanet, p. 364 
- VERHAEGEN P. (1941), « Garsou (J.). Jean François Gendebien, Jurisconsulte et homme politique, 1753-1839 », Revue belge de philologie et d'histoire, n°1, vol. 20, pp. 204-208
- Liste nominative des citoyens décorés de la Croix de fer publiée d'après le Moniteur par les soins de la Société centrale des décorés de la Croix de fer (1865), Bruxelles, P.-M. Michelli, p. 71

jeudi 11 décembre 2014

Le mausolée du Val de Beaulieu à Cambron


Le comte Dieudonné, Hubert, Joseph du Val de Beaulieu est né le 15 août 1786 à Mons. Il est le fils du baron Constant Duval (ou du Val) de Beaulieu (1751-1828), qui naquit à Leuze-en-Hainaut, et de Marie-Thérèse de Wolff (1750-1800). Son père occupa la fonction de maire de Mons de 1800 à 1815 sous le Consulat puis le Premier Empire. Il fut élevé par lettres patentes de 1809 comme Comte de Beaulieu et de l'Empire. 



Très jeune, le comte Dieudonné devient auditeur du Conseil d'Etat, avant d'être chargé de missions en Italie. Il y sera nommé par l'empereur Napoléon commandant de Raguse avant de devenir intendant supérieur de la province de Burgos en Espagne. De retour en France en 1811, il se voit affecté de nouvelles missions en Allemagne puis est nommé comme membre du Conseil des magistrats du Rhin, à Strasbourg. Aux alentours des années 1812 et 1813, il réoccupe à Paris sa fonction initiale d'auditeur du Conseil d'Etat. 



Durant la période hollandaise, il siégea aux Etats Provinciaux du Hainaut ainsi qu'à la deuxième chambre des Etats Généraux. Après la Révolution belge, il est élu membre du Congrès National pour le district de Mons. En juin 1831 il a fait partie de la délégation envoyée à Londres pour annoncer au prince Léopold de Saxe-Cobourg son élection comme Roi des Belges. La même année, il devint envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à Berlin. De 1832 à 1835, puis de 1836 à sa mort en 1844, il fut membre du Sénat pour l'arrondissement de Mons. Dans la Biographie du Hainaut (1902), on peut lire du comte Dieudonné que "Partout il se fit remarquer par une généreuse indépendance d’opinion qui fait taire les intérêts personnels pour ne s’occuper du bien-être général. Les discours qu’il prononça dans le cours de sa vie parlementaire, improvisés pour la plupart, attestent l’élévation de ses sentiments, la variété de ses études et la vivacité de son esprit". 



En 1819, il s'est marié à Marie-Thérèse du Toict (1791-1851). Le couple n'a pas eu d'enfants. Sa famille possédait le château d'Attre (Bruglette), le château de Beaulieu à Havré (Mons) et fit bâtir un château sur le site de l'ancienne abbaye de Cambron où le comte Dieudonné installa un haras renommé qui comptait à son décès plus de 400 chevaux. Le comte Dieudonné du Val de Beaulieu s'est éteint le 19 février 1844, à l'âge de 58 ans, en son hôtel bruxellois de la rue du Pont-Neuf. Il avait reçu la Croix de fer en 1833 et plus tard l'Ordre de Léopold. Il était également Commandeur de l'Ordre de la branche Ernestine de Saxe et titulaire de l'Ordre de la Légion d'honneur.



Les photos du mausolée de la famille, où repose le comte Dieudonné, au sein du cimetière de Cambron (Bruglette) sont dues à Jean-Louis Dieu, porte-drapeau de la FNC Brugelette et membre de Pro Belgica Haianut, que nous remercions vivement.
_______________________
Sources :
- Site Unionisme.be 
- MATTHIEU E. (1902), Biographie du Hainaut, tome 1, Enghien, A. Spinet, pp. 235-236
- Extrait du Moniteur belge relatant son décès (n°51 - 20/02/1844)

vendredi 31 octobre 2014

Hommage à Charles-Alexandre Picquet (Congrès National 1830) au cimetière de Mons

Le samedi 25 octobre, après avoir rendu hommage à Pacifique Goffint au cimetière de Jemappes (lien vers l'article), Pro Belgica et la Ville de Mons ont mis à l'honneur Charles-Alexandre Picquet. 

Charles-Adolphe, dit « Alexandre », Picquet est né à Mons, le 21 juin 1798. Il obtint un diplôme de docteur en droit en 1818 après des études à l’Université de Liège. De retour dans sa ville natale, il effectua un stage dans le cabinet de Jean-François Dolez qui n’hésita pas à lui prédire une brillante carrière. Il fut élu pour le district de Mons, le 5 novembre 1830, membre suppléant du Congrès national, et appelé à remplacer Pacifique Goffint, membre effectif démissionnaire. Après sa courte carrière parlementaire, ses confrères avocats l’ont élu au conseil de discipline du barreau de Mons en 1831 et il fut appelé à plusieurs reprises à assumer la fonction de bâtonnier. En 1839, il se démit de celles d'auditeur militaire qui lui avaient été conférées par arrêté royal. Élu au conseil communal de Mons en 1840, il fit partie de cette assemblée jusqu'en 1857. Le 6 juin 1839, le roi Léopold Ier, pour le récompenser des services qu'il avait rendus au pays, le nomma Chevalier de l'Ordre de Léopold, et par arrêté de 1856, il fut promu au grade d'officier du même ordre. Charles-Adolphe Picquet est décédé à Mons, le 5 mai 1864. 

Départ du cortège

Départ du cortège

Lecture par le secrétaire provincial

Dépôt de fleurs par Jacqueline de Montjoye, Daniel Van Merris et Emmanuel Hyde, tous trois descendants
de Membres du Congrès National

Dépôt de fleurs par le Rassemblement des Patriotes

L'assistance pendant la Brabançonne



Dépôt de fleurs par la Ville de Mons, Pro Belgica, l'Association des Descendants des Membres du Congrès
National et le Rassemblement des Patriotes


Merci à la Ville de Mons d'avoir rénové la tombe de Charles-Alexandre Piquet, et d'avoir co-organisé avec nous cet hommage. 

Merci au député et échevin Georges-Louis Bouchez d'avoir représenté la Ville de Mons lors de cette cérémonie. 

Merci au conseil d'administration et aux membres de Pro Belgica qui étaient présents au cimetière de Mons, ainsi que les représentants du Rassemblement des Patriotes, de l'Association des Descendants des Membres du Congrès National, de la FNC Brugelette, des Anciens de la Force Navale et de la Section Mons-en-Hainaut de la Ligue Royale des Vétérans du Roi Léopold III. 

Merci à Jérôme Denaeyer (pour la trompette) et Matthieu Croonen (pour les photos), tous deux membres de Pro Belgica.

jeudi 30 octobre 2014

Hommage à Pacifique Goffint (Congrès National 1830) au cimetière de Jemappes

Le samedi 25 octobre, Pro Belgica et la Ville de Mons ont rendu hommage à Pacifique Goffint en présence d'une trentaine de personnes.

Pacifique Goffint est né à Jemappes le 12 avril 1800. Avocat depuis 1819 près le tribunal de première instance de Mons, il fut nommé par les électeurs de ce district député au Congrès national. Il ne participa aux travaux de cette assemblée que jusqu’au 25 mai 1831. Il est décédé le 7 juin 1877. 

Accueil du député-échevin Georges-Louis Bouchez par la présidente de Pro Belgica et par le
président provincial

Départ du cortège



La présidente de Pro Belgica Jacqueline de Montjoye et le député-échevin Georges-Louis Bouchez

Dépôt de fleurs au nom de la Ville de Mons

Dépôt de fleurs par Pro Belgica

Hommage des drapeaux


Dépôt de fleurs par la Ville de Mons, Pro Belgica, l'Association des Descendants des Membres du
Congrès National et le Rassemblement des Patriotes


Merci à la Ville de Mons d'avoir rénové la tombe de Pacifique Goffint, et d'avoir co-organisé avec nous cet hommage.

Merci au député et échevin Georges-Louis Bouchez d'avoir représenté la Ville de Mons lors de cette cérémonie.

Merci au conseil d'administration et aux membres de Pro Belgica qui étaient présents au cimetière de Jemappes, ainsi que les représentants du Rassemblement des Patriotes, de l'Association des Descendants des Membres du Congrès National, de la FNC Brugelette, des Anciens de la Force Navale, de la Section Mons-en-Hainaut de la Ligue Royale des Vétérans du Roi Léopold III et du Cercle Royal des Anciens Militaires de Jemappes.

Merci à Jérôme Denaeyer (pour la trompette) et Matthieu Croonen (pour les photos), tous deux membres de Pro Belgica.